Parcs de loisirs résidentiels : alternatives à la résidence

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Après deux années record, le marché des résidences secondaires connaît une période d’accalmie à partir de début 2022, voire une légère baisse par rapport à 2021. Ce qui n’est pas surprenant compte tenu du contexte économique et politique actuel. Les acquéreurs sont confrontés à la hausse des prix de l’immobilier (accélérée par une pénurie de biens sur le marché du neuf), à l’inflation, à la hausse des taux d’intérêt… ce qui les incite à plus de prudence .

Dès lors, les acquéreurs recherchent des alternatives pour réaliser leur rêve de pied-à-terre en bord de mer ou à la campagne et découvrent l’intérêt d’investir dans une parcelle et des logements légers dans un Parc Résidentiel de Loisirs (PRL). Très prometteuse, la commercialisation réussie de ce type d’actif démontre l’intérêt de cette alternative pour les investisseurs à la recherche d’une résidence secondaire.

Les PRL répondent à un code de l’urbanisme précis

Défini et régi par l’article L443-1 du Code de l’Urbanisme, un Parc Résidentiel de Loisirs (PRL) est une parcelle ou un espace paysager, divisé en parcelles strictement réservées à l’accueil d’Habitations Légères de Loisirs (HLL) ou de mobil-homes maisons). . A voir aussi : Airbnb : des milliers de réservations bloquées pour éviter les fêtes.

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Les PRL ne doivent pas être confondus avec des campings

Ils répondent à plusieurs critères et normes spécifiques en matière d’aménagement, d’intégration paysagère ou encore d’urbanisme. La surface minimale des parcelles ne doit pas être inférieure à 200 m2 et la surface de l’ensemble du domaine dédiée aux services communs, espaces verts et jeux doit représenter au minimum 20% du total. A voir aussi : Organisez votre budget d’assurance avec ces conseils. Enfin, le logement lui-même (HLL ou mobil-home) ne peut occuper plus de 20% de la surface de chaque emplacement.

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Ces normes garantissent ainsi un environnement agréable pour chaque propriétaire résident, avec la possibilité d’un grand espace de vie extérieur (au moins 160 m²), dans des zones généralement bien situées (côte, désert).

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Devenir propriétaire dans un lieu préservé et privilégié

Par exemple, à Guérande, à seulement 10 minutes de la plage de La Baule Escoublac, le promoteur Imodeus, qui développe un concept de maison en bois, a livré en juillet dernier sa première opération PRL, « Les Cottages de la Baule », en collaboration avec Natura & Logement, dans un domaine boisé et préservé, classé ADB et Natura 2000.

« Depuis la crise sanitaire, les acquéreurs privilégient la qualité du cadre de vie et la proximité avec la nature, rappelle Dominique Paumard, PDG d’Imodeus. A voir aussi : Scooter électrique illégal au Québec. En nous positionnant sur ces opérations, en tant que maîtres d’ouvrage, nous souhaitons réellement développer des projets éco-responsables en accord avec les nouvelles attentes des investisseurs et les exigences environnementales ou imposées par la conjoncture ».

Le PRL de La Baule propose ainsi des parcelles allant de 300 à 450 m² où se trouvent des maisons en bois personnalisables, conçues par les Chalets Fabres.

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Une alternative avantageuse et plus accessible qu’une résidence secondaire classique

Dans le contexte actuel d’inflation, de perte de pouvoir d’achat et de difficultés à obtenir des crédits immobiliers, une maison rurale dans un Parc Résidentiel de Loisirs représente un investissement intéressant, notamment pour les ménages disposant d’un petit budget pour concrétiser leur rêve d’acheter une résidence secondaire.

Tout d’abord, au niveau du prix d’achat, investir dans un PRL est beaucoup moins cher : entre 165 000 et 210 000 euros sont nécessaires pour une maison légère ou un cottage, alors qu’une résidence secondaire classique de cette taille et qualité d’emplacement peut être valorisée. à 420 000 € à Guérande. Ce montant clé en main comprend les taxes et les frais de raccordement, ainsi que le terrain viabilisé de 200 m² (selon la région et les services associés au bien).

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Des frais annexes moins élevés

Les surcoûts liés à la résidence secondaire sont également moindres : dépenses liées au crédit immobilier, à l’entretien du bien, ou encore taxes ou assurances. En effet, les résidences de loisirs légères ne sont pas soumises à la taxe d’habitation, par exemple lorsqu’elles peuvent être déplacées. Il en va de même pour la taxe foncière, qui ne s’applique pas à ces biens s’ils ne reposent pas sur des fondations fixées dans le sol. La taxe foncière sur la parcelle reste à la charge de l’acquéreur-propriétaire.

La maison neuve est livrée clé en main avec des délais généralement très courts entre la commande et la livraison (6 mois en moyenne), permettant un effet de levier immédiat si une location est envisagée.

Moins connus, les Parcs Résidentiels de Loisirs offrent donc l’avantage d’un achat à coûts maîtrisés pour un investissement à long terme.

Des habitations légères en bois, un concept en faveur de l’éco-construction en accord avec les attentes environnementales

De plus en plus, que ce soit dans les campings ou dans les PRL, l’utilisation du bois comme matériau de construction pour les mobil-homes ou les habitations légères tend à se généraliser. Naturellement résistant et isolant, le bois offre une garantie de confort et se distingue par son empreinte carbone qui reste l’une des plus faibles parmi les solutions constructives.

Les « Cottages de La Baule » ont été assemblés sur place, tous construits de manière écologique, dans le respect de l’environnement et de la filière bois française. Le bois est issu de forêts éco-gérées (PEFC) et les maisons répondent aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale). Ces modules en bois, assemblés sur place, permettent des travaux plus propres (moins de consommation d’eau, moins de déchets), plus rapides et aussi moins gênants pour le voisinage.

Les PRL occupent alors, pour la plupart, des terrains où la construction est spécialement réglementée et où seuls des logements de loisirs légers peuvent être construits. Ainsi, ils ne sont jamais en concurrence avec des surfaces constructibles, ni avec des maisons vendues à des voisins ou louées à l’année. L’urbanisation ou la construction est donc réalisée conformément au plan d’urbanisation et de développement du marché local.