Paris : bientôt un quota de meublés de tourisme ?

Written By Sara Rosso

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Ce serait une nouvelle étape dans le combat de l’actuelle municipalité parisienne contre la plateforme Airbnb. La direction de la capitale veut expérimenter un système de quotas de meublés de tourisme en fonction des quartiers où ils sont loués.

Une proposition d’inspiration catalane

L’idée est de limiter leur nombre, voire de les interdire, dans certaines « zones tendues » de Paris : les rues ou, plus généralement, les quartiers. Lire aussi : Assurance tour du monde : garanties et tarifs. On pense notamment aux endroits où le manque de logements se fait particulièrement sentir pour ceux qui veulent s’y installer : le centre de Paris, le Marais ou encore Montmartre.

L’équipe municipale actuelle n’a jamais caché son hostilité aux plateformes de location comme Airbnb, notamment dirigée par son adjoint en charge du logement, Ian Brossat. Mais sur cette idée de quotas, la proposition est le fruit d’une consultation de 26 Parisiens, tirés au sort, qui ont formulé plusieurs idées entre janvier et février.

Le système évoqué s’inspire en fait de l’exemple de Barcelone : la ville catalane est pionnière dans la lutte contre ce nouveau type de location. Mais pour le moment, le projet n’est encore qu’à l’étude car il faudrait qu’il soit légiféré pour être mis en œuvre.

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Donner plus de pouvoir aux municipalités

Un tel projet vise à offrir aux communes un nouveau pouvoir : pouvoir réglementer l’installation des meublés de tourisme et soumettre leur location à une autorisation. Voir l’article : Propriétaires non occupants : conseils pour réduire les coûts d’assurance habitation | Info-mag-annonce.com. Actuellement, la déclaration des logements ainsi loués, y compris à Paris, repose sur le bon vouloir du bailleur, bien qu’elle soit obligatoire.

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La plateforme incriminée, Airbnb, n’a pas tardé à réagir, soulignant l’illégalité à ses yeux d’une telle mesure. La société de San Francisco tient également à préciser que la grande majorité des loueurs respectent désormais les règles imposées, comme louer moins de 120 jours par an, pour les résidences principales.

Ce n’est pas la première fois qu’une échauffourée éclate entre l’équipe municipale (réélue l’an dernier) et le géant de la location entre particuliers. Un certain nombre de règles ont été imposées au fil des années par la Mairie de Paris : la limite des 120 jours, c’est-à-dire, mais aussi l’obligation de se déclarer, et le paiement de la taxe de séjour (comme les hôtels et les campings).

Ces restrictions s’appliquent à la location d’une résidence principale. Mais la municipalité a aussi récemment remporté une victoire judiciaire sur la location de maisons de vacances. La Cour de cassation a validé en février le mécanisme contraignant applicable à cette affaire : l’autorisation de louer pour une courte durée n’est donnée au propriétaire d’une résidence secondaire que s’il acquiert ce qui correspond à la même surface (voire au double) pour la transformer en un lieu habitable.

L’idée est de compenser la « perte de logement » causée par la location aux touristes. Par ailleurs, la location de plus de 120 jours, si souhaitée par le bailleur, nécessite également un changement de statut, qui se veut dissuasif.

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Vers une baisse des loyers cette année

En cas de manquement à cette consigne, les propriétaires s’exposent à des poursuites. Ceci pourrez vous intéresser : Assurtech : Hepster met fin à son premier partenariat avec un courtier. Cependant, ils peuvent s’en sortir, à condition de compenser à nouveau la perte du logement : « Nous leur suggérons d’abandonner les dossiers s’ils acceptent de louer leur logement avec un bail standard d’au moins 3 ans et à un loyer inférieur de 20 % au marché. prix, soit 40% en dessous du plafond maximum d’encadrement des loyers », explique Ian Brossat.

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Toutes ces mesures prises ensemble, on peut espérer que les petites annonces parisiennes se raréfieront sur Airbnb, ce qui devrait permettre de remettre plus de logements sur le marché locatif et de baisser les prix en moyenne.

Cette ambition est également servie par d’autres politiques : l’encadrement des loyers, qui devrait cette année être étendu à la banlieue parisienne et mieux sanctionné. Mais la pandémie de Covid-19 joue aussi son rôle dans la baisse des loyers, que l’on constate aussi à Paris : le manque de touristes a conduit de nombreux « guests » à mettre de côté les plateformes pour repartir avec des locations de longue durée.

Ce revirement a déjà des conséquences puisque les loyers des appartements meublés ont baissé sur un an de 11,5% à Rennes, de 9,9% à Nantes et de 1,5%, selon une enquête du site Seloger publiée le 22 février. À Paris.

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