Sans surprise, l’immobilier reste prisé des épargnants français, représentant 68% du patrimoine des ménages en 2021 et restant une valeur refuge.
A quelques jours de la hausse du taux du Livret A (qui passe de 2% à 3% au 1er février), l’Association nationale de l’immobilier se penche sur les habitudes d’épargne et d’investissement des ménages français et scrute leurs performances. Sans surprise, l’immobilier confirme son image de valeur refuge, représentant 68% du patrimoine français.
Avec un patrimoine en constante augmentation de 14 600 milliards d’euros en 2021 (net de l’endettement des ménages), la situation patrimoniale de l’ensemble des Français n’apparaît pas préoccupante (l’endettement total est inférieur à la seule assurance-vie et à l’épargne retraite par exemple) , même si les situations individuelles sont évidemment très différentes.
La richesse brute a augmenté de 23 % entre 2018 et 2021, tirée principalement par la hausse des prix de l’immobilier et la hausse de l’épargne des ménages liée à la crise du Covid.
L’immobilier a la cote
Le principal enseignement de cette étude est que l’immobilier (logements, terrains, etc. Lire aussi : Nos conseils pour réduire le coût de votre assurance auto | Info-mag-annonce.com.) occupe une place prépondérante dans le patrimoine des Français, représentant 68% du patrimoine des ménages en 2021.
Le reste est composé d’actifs financiers (assurance-vie, livret d’épargne, bourse, etc.), d’actifs professionnels, et d’autres actifs (voitures, meubles, bijoux, etc.).
« L’évolution du patrimoine des ménages dépend donc beaucoup plus des prix des logements que de l’évolution de la bourse », note Emmanuel Perray, responsable des études et analyses à la FNAIM.
La part de l’immobilier dans le patrimoine des ménages est stable depuis 2004. Ce patrimoine immobilier concerne principalement les ménages du 3e décile (à partir de 21 120 €) de revenus. En revanche, le poids de la pierre est réduit – de 60 % à 30 % dans le patrimoine brut des 1 % des ménages les plus riches – au profit des actifs financiers et du patrimoine professionnel.
Le Livet A, chouchou indétrônable des ménages
Si l’immobilier occupe le haut du tableau en termes de valeur, le Livret A est celui qui est le placement préféré des ménages français en termes de taux de détention. En 2021, 83 % des Français ont un livret d’épargne défiscalisé (Livret A etc. A voir aussi : FRPS: Swiss Life et Agrica obtiennent le sésame.), 61 % un logement, 41 % un contrat d’assurance-vie, 30 % une épargne logement (PEL ou CEL) et 17 % des titres.
En 5 ans, le patrimoine financier des Français a augmenté de 16 %, principalement sous l’effet des flux d’épargne et des retours sur investissement. Vendre et acheter un bien immobilier peut également augmenter ou diminuer cette richesse financière. Sur 5 ans, les soldes des comptes courants ont très fortement progressé (+60% !), l’assurance vie investissement a augmenté de 36%, les actions cotées (+13%) et les actions non cotées (+27%). ) alors même que le Livret A et le LDDS progressent de 35 % et que les actifs d’assurance-vie en euros diminuent de 6 %.
Rendements : l’immobilier, valeur refuge
Les rendements des produits d’investissement ont généralement diminué depuis le début du siècle, parallèlement à la baisse de l’inflation et des taux d’intérêt. Sur le même sujet : Locaux commerciaux sous-loués : assurez-vous d’avoir une bonne assurance. Aucun produit rentable n’échappe à la règle malgré la hausse récente des taux d’intérêt, dont le Livret A est le principal produit à en bénéficier à ce stade.
L’immobilier reste l’un des placements les plus rentables (hors Paris), malgré la baisse des rendements ces dernières années. Le rendement locatif net est passé de 4,1 % en 2009 à 3,6 % en 2022 au niveau national et de 3,2 % à 2,3 % à Paris.
La performance des investissements doit être mise en balance avec leur volatilité, une performance élevée et une faible volatilité étant l’investissement idéal. Du point de vue du couple performance/volatilité, l’immobilier (SCPI habitation et revenu) présente un profil très attractif.
Si les prix des maisons peuvent fluctuer dans le temps, parfois à la baisse, les périodes de baisse sont assez rares et souvent d’ampleur relativement limitée. Le logement est généralement perçu comme une valeur refuge, ce qui est un facteur d’attractivité de cet investissement.
Les données sont extraites de l’étude FNAIM intitulée « #EtudeFNAIM : Patrimoine : épargne et investissements des Français à la loupe »