Pecco Bagnaia devra rester « calme » et « intelligent »

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Pecco Bagnaia est à moins de 24 heures du Grand Prix de Valence qui pourrait le voir devenir Champion du Monde MotoGP, et il reste en bonne condition malgré le week-end jusqu’ici pas bon. Le pilote Ducati ne montre clairement pas la forme qu’il avait l’an dernier, lorsqu’il s’était imposé sur cette piste, peinant à trouver de bons repères vendredi.

Ce samedi, Bagnaia n’a reçu à aucun moment les premières places, mais sans se mettre en danger non plus : il est passé directement en Q2 et a signé le huitième meilleur temps, certes à quatre places de Fabio Quartararo, le seul qui peut donc se voir refuser la titre national, mais le même résultat en course lui suffirait. Bagnaia sera champion quoi qu’il arrive s’il termine dans le top 14 et, s’il n’y parvient pas, seule une percée de Quartararo permettrait au Français de saisir l’opportunité.

Il s’impose à Sepang après une position de départ derrière, Bagnaia espère faire un départ impressionnant cette fois mais il n’établira pas une stratégie de course extrême, souhaitant s’évacuer au maximum de la pression.

Que pensez-vous de la journée ?

Bien sûr, je m’attendais à un peu plus compte tenu de ce que je ressentais l’an dernier. Mais en parlant de notre vélo et des autres pilotes, nous manquons un peu de sensation avant. Cette année, on a moins d’émotions mais on peut freiner plus. C’est incroyable, mais sur ce genre de circuit, c’est quelque chose qui ne m’aide pas beaucoup. J’ai aussi du mal à attaquer comme je le voudrais avec des pneus neufs, car le ressenti à l’avant n’est pas bon. Nous nous débrouillons bien avec les pneus usés, nous courions en FP3 ce matin, en FP3 nous courions en tant que leaders au deuxième tour, donc demain nous devrons certainement faire quelque chose.

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Je sens que les pensées de mon équipe sont bonnes, qu’elles peuvent m’aider demain mais je n’ai pas besoin de gagner demain, [il faudra] que je sois calme, que je comprenne la situation. Évidemment, je vais prendre le risque au début d’éviter les ennuis, mais ensuite il faut être intelligent.

N’avez-vous pas peur maintenant que l’éligibilité est terminée ?

La seule partie sans penser à ces choses que vous exécuterez. C’est pareil en Malaisie. Ce n’était pas facile en course, mais j’étais concentré sur ce que je faisais, alors peut-être que la course sera meilleure que l’entraînement.

La pression du nom affecte-t-elle votre humeur ?

La seule chose, c’est que j’ai essayé de ne pas prendre de risques, de bien faire sans faire d’erreurs comme [samedi] à Malaise, ou comme d’autres pilotes l’ont fait sur ce circuit parce qu’on a vu beaucoup d’accidents sur ce circuit, peut-être parce que. l’asphalte vieillit. Je ne pense pas que cela ait affecté mes performances.

Je pense qu’il faut en profiter, en être fier car ça n’arrive pas à tout le monde et il faut voir le côté positif. C’est vrai que d’un point de vue émotionnel, je suis un pilote sensible mais je ferai en sorte d’être au boulot demain.

Qu’est-ce qui t’agace le plus?

C’est le fait que je peux gagner la coupe du monde demain. C’est ce qui me dérange. Je pense qu’il faut en profiter, en être fier car ça n’arrive pas à tout le monde et il faut voir le côté positif. C’est vrai que d’un point de vue émotionnel, je suis un pilote sensible mais je ferai en sorte d’être au boulot demain.

Est-ce différent du titre en Moto2 ?

D’un point de vue personnel, c’est la même chose, mais il s’agit de remporter le titre MotoGP. Avec Ducati. Comme en Italie. C’est donc très différent. Je vais probablement bien dormir, je n’ai pas de problème de sommeil, heureusement, mais par rapport aux jours normaux, j’ai commencé à avoir du mal à manger le vendredi, donc ça va être difficile.

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Êtes-vous beaucoup plus âgé que Bagnaia qui a remporté le titre Moto2 il y a trois ans ?

Ce Bagnaia malais a très bien fait car il est parti sixième et a terminé troisième, donc il était très bon. Celui-là, on verra demain, mais d’un point de vue émotionnel je pense savoir mieux le gérer. Mais comme je l’ai dit, nous parlons du titre MotoGP qui est très important d’un point de vue personnel et dans notre sport.

Je ne sais pas, pour être honnête. Jorge Martín a eu beaucoup de succès, Miguel Oliveira a eu beaucoup de succès. Il a commencé un peu derrière mais il était très bon. Márquez va très bien, Quartararo va très bien… Je vais juste essayer de ne pas sortir du top 14 mais je pense que ce sera une bonne course demain.

Combien paierez-vous Jack [Miller] s’il bat Fabio ?

Je ne sais pas, je ne paie personne. Je pense que tout le monde peut être mon ami dans cette course. C’est bien comme ça.

Quelle sera votre stratégie en course ?

Il est difficile de définir une stratégie de course car nous savons déjà qu’en MotoGP, il est impossible de prédire ce qui va se passer. Il faudra peut-être prendre un risque dans les deux ou trois premiers tours, avoir un petit écart sur les pilotes derrière, pour mieux gérer [la situation]. Je vais essayer de mieux démarrer qu’en Malaisie, ça m’aiderait beaucoup, mais on verra.

Si tout se passe bien, que faites-vous ?

Ohlala, je ne sais pas. Je n’ai pas encore décidé, on verra demain.

Avez-vous parlé à Valentino Rossi, qui est là cette semaine ?

Non, mais il m’a invité à boire du thé glacé au citron plus tôt, alors je vais au camping-car et nous allons discuter un peu.

De quelles informations avez-vous besoin sur votre panneau de course ?

J’ai juste demandé que ce soit comme tous les autres jours. Dis-moi juste si Fabio est près de moi, ou derrière moi, et je déciderai quoi faire.