Inventé en 1976, le gilet airbag est un dispositif de sécurité destiné à protéger le thorax, la nuque, mais aussi les organes vitaux du motard en cas de chute ou de collision. Bien qu’il ait sauvé de nombreuses vies, le port de cet accessoire n’est actuellement pas obligatoire, sauf pour les policiers de la brigade moto. Mais cela pourrait bientôt changer, puisque le Parlement espagnol vient d’adopter un texte fixant l’obligation de porter un gilet airbag, au moins lors de l’épreuve pratique de conduite du permis moto.
Une pratique qui a du mal à entrer dans les mœurs
En Espagne, la question du port du gilet airbag pour les motards a souvent été évoquée dans les discussions entre parlementaires. Lire aussi : Diot-Siaci, « sauvegarder le développement en prévision d’un avenir stable et sûr »..
Malgré l’efficacité avérée de ce dispositif, il ne sera pas aisé de l’imposer aux deux-roues. Ce dossier est tombé plusieurs fois dans l’oubli puis est réapparu sans réelle avancée.
Du côté des motards, le prix de cet équipement reste un critère rédhibitoire. Maintenant, c’est encore relativement cher.
Cependant, les défenseurs du gilet soulignent que ce sacrifice financier n’est rien comparé aux conséquences financières et psychologiques d’un séjour en réanimation après un grave accident. Et surtout, au même titre que les casques et les gants, cet accessoire peut très facilement sauver la vie du motard.
Les autorités, les forces de l’ordre ainsi que les professionnels de l’assurance automobile lancent désormais des campagnes de sensibilisation sur l’importance de ces équipements.
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Rendre obligatoire le port du gilet airbag
Pas question pour l’instant d’imposer des sanctions aux motards qui ne portent pas de gilet. Ceci pourrez vous intéresser : SMS de l’assurance maladie pour changer de carte Vitale ? C’est une arnaque !.
En revanche, les parlementaires espagnols veulent faire un grand pas en avant en imposant le port d’un gilet lors de l’examen du permis moto.
Sur le fond, les délégués ont accepté à l’unanimité la proposition. Mais les discussions sur les modalités d’application de la nouvelle loi sont encore un peu houleuses.
En rendant obligatoire le port de cet équipement lors des examens, les auto-écoles seront obligées d’acheter leurs propres gilets. Cela pose inévitablement la question du financement.
Le gouvernement peut alors être amené à allouer un certain budget, car les gilets restent chers et peu d’auto-écoles peuvent répondre à cette exigence. Faire payer les candidats ne semble pas non plus une solution viable.