Perspectives bancaires 2023

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

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Entrevue. Catherine Galvez, Directrice Générale du Crédit Agricole Charente-Périgord, dresse le bilan 2022 et analyse les perspectives 2023.

– Après une fin d’année 2022 qui a montré des signes d’affaiblissement de l’économie, quelles sont selon vous les perspectives pour 2023 pour notre territoire ?

Catherine Galvez : L’année 2022 a été vraiment exceptionnelle, marquée par le dramatique conflit russo-ukrainien en cours, la crise énergétique et le contexte d’inflation, qui ont fortement affecté notre économie et notre quotidien. L’année 2022 marque également la croissance, qui reste positive à +2,6%, et le taux d’activité des 15-64 ans est le plus élevé depuis que l’Insee mesure cet indicateur. Dans nos départements, les entreprises ont fait preuve d’agilité, de résilience et ont continué à investir. Cela vaut également pour les particuliers, les professionnels et les agriculteurs qui n’ont pas abandonné leurs projets. Ainsi, Crédit Agricole Charente Périgord a accordé plus de 2,1 milliards d’euros de nouveaux crédits en 2022, en hausse de 8% par rapport à 2021. C’est un signal positif pour les économies charentaise et dordogne.

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2023 présente des perspectives plus incertaines, avec notamment des prévisions de croissance bien inférieures à 1 %. Cependant, nous pouvons maintenant voir des signes plus rassurants, tels que la stabilité de l’inflation, même si elle reste élevée, et une moindre décélération dans certaines économies du monde.

Mais le niveau de rentabilité des entreprises sera affecté par ce contexte général de hausse des coûts, auquel il faut ajouter leurs contraintes d’exploitation liées à l’énergie, tant en termes de sobriété que de développement des énergies alternatives. à leurs problèmes de travail et de compétences, à des conditions financières moins favorables avec des taux d’intérêt en hausse.

Je reste très vigilant en ce début d’année pour pouvoir accompagner nos clients dans cette période de transition et d’adaptation qui nécessite de notre part anticipation, écoute et dialogue. .

– Quelle organisation créez-vous pour financer efficacement et durablement l’économie de la Charente et de la Dordogne ?

C.G. : Nous sommes une banque ancrée dans l’économie réelle et l’un des premiers financiers des entreprises en Charente et en Dordogne. En 2022, nous avons été rejoints par près de 24 000 nouveaux clients qui nous ont fait confiance en tant que banquier et assureur. La Caisse régionale est aujourd’hui au service de plus de 447 000 clients. Cette situation nous oblige et nous pousse à améliorer sans cesse notre organisation, notre offre et nos compétences afin de rester un partenaire de confiance sur le long terme. D’abord, nous maintenons un important réseau de présence et de compétences qui nous permet de répondre à tous les besoins, partout et pour tous. Nos 1 340 collaborateurs et 650 administrateurs sont répartis sur deux sites, Soyaux et Bergerac, avec 95 agences et 48 caisses locales.

Par ailleurs, nous faisons évoluer notre organisation pour renforcer nos compétences dans des secteurs d’activité stratégiques pour le développement économique et l’attractivité de nos départements. Cela a déjà été le cas dans le secteur de Cognac et dans le secteur du tourisme. Nous renforçons cette approche chez Energy & Climat, Image, Santé et Industrie. L’enjeu est d’accroître notre expertise, d’intégrer de nouveaux métiers comme l’énergie, de diversifier nos solutions bancaires, d’assurance et d’investissement pour répondre à l’évolution des besoins de nos clients.

Je voulais faire de la transformation énergétique le principal objectif stratégique de notre banque. Tous nos emplois doivent contribuer à la décarbonisation de notre économie locale.

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Nous restons également très déterminés à faire des agriculteurs un partenaire reconnu dans la gestion de l’alimentation, du climat et du changement générationnel, et à assurer la durabilité des exploitations.

Parce que notre destin et celui de nos deux départements sont liés, parce que nous sommes le premier fondateur et le premier assureur du territoire, nous avons des responsabilités que d’autres n’ont pas. Nous devons nous engager au quotidien et favoriser toutes les sources de croissance pour relever ensemble les défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Enfin, je voudrais ajouter que notre modèle bancaire est intrinsèquement construit pour intégrer la transformation climatique et l’intégration dans nos activités quotidiennes. Chaque année, et ce n’est pas nouveau, nous versons 1,7 million d’euros de dons et subventions pour la solidarité avec les plus humbles, pour aider les jeunes dans des projets, soutenir le patrimoine, favoriser l’innovation. Complétés par la modération de nos prix et la disponibilité de nos offres au plus grand nombre, nous dépassons 18% de notre revenu net annuel. Quant à nos investissements dans des fonds ESG ou des fonds de transition, ils font partie intégrante de notre politique financière depuis plusieurs années.

– Pour vous, la transformation et la transformation de l’économie de demain seront-elles les points clés de la croissance locale ?

C. G. : Nos départements ont de nombreux atouts et peuvent se distinguer dans la production d’énergie renouvelable, la promotion de la production d’excellence en viticulture et agriculture, l’image et le numérique, la mobilité durable, la revitalisation industrielle. Et je ne m’épuise pas. Notre diversité résultera également de la capacité à intégrer les enjeux d’insertion sociale et à élargir l’offre de soins, qui fait l’attractivité de notre territoire.