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Être une femme « moderne », c’est le rêve de Rose Pamphyle, la fille d’un petit commerçant normand. Mais quand commence le film de Régis Roinsart, Rose est fiancée au garagiste de son village de Plouc-les oies… et pour reprendre l’épicerie familiale. En 1958, tout cela était dépassé. Qu’est-ce, par contre, que d’être secrétaire. Pour accomplir son destin, Rose trouve la clé de sa liberté : une machine à écrire. Le contrôleur de clavier automatique se révélera rapidement être une expérience de frappe. Un billet direct à prendre dans la « grande ville » de Lisieux par l’assureur local, Romain Duris plus connu sous le nom de Louis Echard, qui entend faire de sa nouvelle secrétaire une dactylo championne. C’est à proximité de l’appareil baptisé « La populaire » de la célèbre société Japy que les amours de Louis et Rose vont se nouer.
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De Lisieux à New York en passant par Paris. Au musée Japy de Beaucourt (France-Comté), le conservateur du projet a confirmé l’existence de ce produit « La populaire » parmi tant d’autres qui ont fait la richesse de cette entreprise fondée à la fin de le 18ème siècle .par Frédéric Japy (1749-1812). On doit à ce Franc-Comté rien de moins que l’invention de l’usine moderne, bien avant le pouvoir d’Armand Peugeot, près de chez lui à Montbéliard. Japy a conçu les premières machines-outils principalement pour améliorer la fabrication des garde-temps. Une fois les machines créées, les ouvriers peuvent être réunis dans un atelier, chacun sur son lieu de travail, ce qui réduit les coûts de transfert et permet une production de masse. L’entreprise se diversifie dans d’autres machines-outils et produits métalliques jusqu’à devenir, au milieu du XIXe siècle, la troisième entreprise française derrière St Gobain et Schneider.
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