Vérifié le 25/10/2022 par PasseportSanté
Le cycle du sommeil est composé de plusieurs phases : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal.
Si lorsque l’on est jeune, ces différentes phases du sommeil s’enchaînent de manière stable durant la nuit, elles ont tendance à se fragmenter en vieillissant. Mais alors, comment l’expliquer ?
Désynchronisation de l’horloge biologique et réduction des phases de sommeil profond
Chez les personnes de plus de 50 ans, on observe une augmentation du temps d’endormissement, une diminution du temps passé en sommeil lent profond et une augmentation des réveils nocturnes associés à des difficultés à se rendormir. Ceci pourrez vous intéresser : Type de matelas : Comment choisissez-vous votre matelas pour vous assurer une bonne nuit de sommeil ?.
Cela s’explique par une désynchronisation de l’horloge biologique (ce qui est normal avec l’âge) ainsi que par une modification des cycles du sommeil.
En effet, la diminution de la plasticité et des capacités d’adaptation de l’organisme induite par la vieillesse conduit à une désynchronisation de l’horloge biologique qui peut se traduire par un coucher précoce et un réveil matinal plus précoce.
Concernant les cycles du sommeil, la vieillesse entraîne une augmentation des phases de sommeil léger et une diminution des phases de sommeil profond. Or, le sommeil lent profond est la phase du sommeil la plus réparatrice sur le plan physique. C’est pourquoi, en vieillissant, le sommeil est plus léger et moins réparateur.
Les autres facteurs qui influent sur les difficultés à dormir avec le vieillissement
Outre la désynchronisation de l’horloge biologique et la réduction des phases de sommeil profond, d’autres facteurs peuvent expliquer pourquoi le sommeil est plus perturbé avec l’âge, et devient un sommeil léger. Ceci pourrez vous intéresser : En Tanzanie, l’agroécologie contribue à améliorer le bien-être des pasteurs.
Parmi eux, on peut citer la prise de certains médicaments, les émotions (stress, anxiété, ruminations, etc.), les changements d’hygiène de vie (retraite, arrêt des activités, manque de repères sociaux), la baisse du niveau d’activité physique et l’augmentation de la sédentarité. .
Enfin, la vieillesse est associée à un risque accru de développer des pathologies du sommeil, comme le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, qui ont des répercussions sur la qualité du sommeil.
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