Opinion – Le Journal du Coin ouvre aujourd’hui sa chronique à Fabrice Bonnet, PDG de YETIC. L’occasion pour les intéressés de revenir sur les nouvelles valeurs portées par la blockchain et les cryptomonnaies.
Ethique et crypto-économie

Quelle entreprise est la plus éthique ? C’est une entreprise qui met en œuvre une politique transparente dans les domaines des relations humaines (conditions de travail, traitement des minorités, etc.), de la finance, de la sensibilisation à l’environnement, de la chaîne d’approvisionnement et de la gestion qui inclut ces sujets.
Or, pour s’assurer que l’entreprise est bonne, il faut de l’information et surtout de la confiance, le maître mot des entreprises à mission ou d’influence. Lire aussi : Qui est Tarek Amer, l’Egyptien influent de la finance africaine, qui va conseiller Al-Sissi ?. Or, une économie basée sur la confiance est une illusion si elle n’est pas bâtie sur un système de contrôle qui apporte des garanties sur l’origine et l’existence des données, des échanges…
Cette solution existe depuis longtemps : c’est la blockchain. Et la blockchain est propre aux crypto-actifs qui, hélas, sont directement réduits à l’imaginaire de la culture collective !
Pourquoi ne communiquons-nous pas le bien-fondé de cette technologie qui permet d’éviter les fraudes, les erreurs, les manipulations et de restaurer la transparence ? Il est donc urgent de promouvoir les crypto-actifs comme l’un des piliers d’une économie pluridisciplinaire.
En effet, c’est bien la blockchain, qui grâce à la décentralisation, peut garantir l’origine et l’authenticité des données et, crypto-monnaie, permettre l’échange d’argent, contrepartie de l’échange numérique, en toute confiance.
La technologie blockchain est capable d’éliminer les facteurs humains et tous les risques encourus (fraude, vol, erreur, retard, etc.). Il peut garantir la transparence totale du modèle et fournir à toutes les parties prenantes contrôle et assurance.
Les crypto-actifs, quant à eux, offrent une transparence totale sur l’échange des valeurs dans le système monétaire de l’économie de projet et un miroir financier des échanges technologiques et numériques.
De plus, les crypto-actifs ne peuvent être réduits qu’à des actifs financiers. Ils peuvent contribuer au succès de l’ensemble du projet et sont appréciés pour leur utilisation et leur utilité. Pour preuve, Ethereum a su créer de nombreux écosystèmes et tokens liés à des projets dans l’éducation, l’environnement, la culture, la finance…
Cette solution technologique est malheureusement utilisée pour financer des projets éthiques tant qu’ils sont « native blockchain » (et leur modèle est block proof).
Le financement participatif des crypto-actifs (ICO), qui n’a pas encore été développé en France, permet de manière plus disciplinée de développer des startups dont le modèle implique des problèmes de crédit et de financement. Ils permettent, à un stade précoce, aux entrepreneurs de collecter des fonds substantiels en répartissant le risque sur de nombreuses personnes, qui devient très faible, et sans diluer le capital en créant une communauté d’intérêt et de valeur.
C’est, à nos yeux, une des réponses pour construire l’économie de demain.