13h00
, 18 septembre 2022
C’est le cauchemar de l’organisation médicale : et si des milliers de médecins quittaient leurs CHU, médecins ou médecins SOS pour se former dans des « centres de soins non programmés » ? Ces immeubles dédiés à la gestion de la bobologie ou de problèmes graves mais sans importance prolifèrent depuis deux ans, notamment dans le Sud et la ville. Au sommet, des professionnels de santé ou des groupes privés comme Ramsay.
« Ça risque de désorganiser tout le système »
Dotés pour la plupart d’un plateau de radiologie et de biologie, ils sont conçus pour être « un maillon intermédiaire pour prendre en charge les petites urgences sans délais d’attente déraisonnables », résume Maeva Delaveau, responsable de la Fédération française des centres de soins non médicaux. Voir l’article : Piqûres de moustiques : que faire, conseils en cas d’allergies.
Après quinze ans à l’Hôpital Nord de Marseille, ce médecin urgentiste a débuté il y a un an et demi, « fatigué de l’hôpital à 45 ans » mais désireux « de continuer le service ». Aussi, selon le porte-parole de Ramsay Santé, c’est en raison de la « facilité d’accès aux soins » que son entreprise vient d’ouvrir cinq centres en Île-de-France, dans l’Ain et la Drôme avec la bénédiction des régies régionales de santé et de l’Assurance maladie concernées. : « Nous menons des opérations d’intérêt général dans les territoires. »
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« Nous sommes complémentaires »
Mais pourquoi une telle inquiétude quant au développement de ces tiers-domaines où travaillent également des infirmières ? « Dans ces centres ‘one shot’, la consultation est généralement urgente, a accusé Agnès Giannotti, présidente de l’association MG France. On prend en charge des malades. Ça peut dérégler tout le système. Lire aussi : Bon plan Galaxy S22 Ultra : Le téléphone baisse son prix sur Rakuten. » – CSMF, répète « l’exercice y est plus facile », « sans garde ni visites à domicile », « presque,al,,, in, le médecin actuel. et ça peut décourager l’installation des jeunes et donc le nombre de patients pris en charge. »
Ces accusations ont été écartées par le docteur Maeva Delaveau : « Mon centre est ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h, et nous faisons souvent des consultations difficiles. autre, et ils se font un plaisir de nous référer des patients. »
Cela peut perturber tout le système.
