Temps de lecture : 2 min – Apparu sur Science Alert
Nous savons que sauter des repas peut avoir de nombreux effets nocifs. En passant : cela peut vous donner une nuit agitée avec un estomac lourd et gonflé. Et c’est loin d’être le seul résultat ! Selon une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Cell Metabolism, retarder les repas augmente également le risque d’obésité.
Pour mener leur expérience, les scientifiques ont fait suivre à 16 cobayes à indice de masse corporelle élevé deux types de protocoles. Un groupe a été soumis à un programme alimentaire strict aux premières heures de la journée, tandis que l’autre groupe a reçu la bonne nourriture, mais quatre heures plus tard. Leur dernier repas a été consommé deux heures avant le coucher, contre environ six heures pour le premier groupe.
Tout au long de l’expérience, l’appétit, la température corporelle, la consommation d’énergie et le sang des participants ont été soigneusement évalués par les membres de l’étude. Les résultats sont sans appel : manger tard a un impact significatif sur l’appétit, la façon dont on brûle les calories après avoir mangé et, in fine, la façon dont on stocke les graisses. Autant de processus physiques et moléculaires favorisant la prise de poids.
Prise de poids
Comme le rapporte Science Alert, le dîner affecte directement les hormones de la faim, appelées leptine et ghréline. Chez les participants qui ont mangé plus tard, le niveau de leptine a chuté plus rapidement que chez les autres, ce qui a déclenché chez eux un rythme alimentaire plus rapide. Ceci pourrez vous intéresser : Je vais dormir chez moi : le 3ème et dernier épisode est disponible !. Et grignoter, on sait que ça fait grossir !
Autre résultat : ceux qui mangent plus tard ont tendance à brûler les graisses plus lentement que ceux qui mangent plus tôt. Aussi, il va sans dire que si vous brûlez trop vite un peu de graisse, vous risquez de la stocker. L’accumulation pèse, dans le temps, sur une balance.