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Le géant français du cycle de l’uranium, Orano, prévoit d’augmenter de plus de 30% la capacité de son usine d’enrichissement du Tricastin (entre Drôme et Vaucluse). Un projet industriel dont le coût est estimé entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros, dont l’entreprise prétend qu’il peut être mis en œuvre très rapidement pour conquérir une part de ce marché stratégique dominé par la Russie.
Se substituer à l’enrichissement russe
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« C’est rapide ». Tel un mantra, l’objectif a été répété par les dirigeants et communicants d’Orano lors d’une visite de presse organisée jeudi 26 janvier pour décrire le dernier grand projet du géant français de l’uranium : l’extension de son usine d’enrichissement Georges Besse 2, installée dans le Tricastin, à cheval sur la Drôme et le Vaucluse. . D’un coût, estimé entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros, ce sera l’un des plus gros projets industriels en France de ces dernières années. Lire aussi : « J’ai tout perdu » : de 100 à 0 dollars, comment la crypto-monnaie Terra Luna s’est effondrée. Il faut cependant qu’elle avance à toute vitesse pour pouvoir commencer à produire de l’uranium enrichi – et donc utilisable dans la majorité des centrales nucléaires, ce qui n’est pas le cas de l’uranium naturel tel qu’on le trouve à la sortie de la mine – dès 2028. Orano n’a pas encore validé son investissement et devrait finaliser sa décision à l’été. En attendant, la contractualisation avec les clients potentiels, ainsi que la consultation préalable de la population, qui se tiendra du 1er février au 9 mai dans le Tricastin, éclaireront la décision.
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