Les mésaventures de ce couple breton qui retrouve sa maison de location Airbnb saccagée ont suscité un élan de générosité. A ce jour, près de 600 personnes leur ont envoyé plus de 12 000 euros pour les aider à restaurer leur logement. Il ne fait aucun doute que ces inconvénients ont également soulevé quelques inquiétudes chez certains. Bien entendu, dans ce type de situation, le risque zéro n’existe pas, mais certaines précautions sont nécessaires.
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Pour éviter les mauvaises surprises, Airbnb recommande à ses utilisateurs de rédiger un règlement intérieur précis précisant si le ou les locataires sont autorisés ou non à fumer, si certaines chambres ne sont pas accessibles, voire la possibilité d’organiser (ou non) le tabagisme. Fêtes. Mais ces conseils ne suffisent pas toujours. Les propriétaires de la maison à l’envers l’avaient précisé dans leur annonce : « Pas de fumeur, pas de fêtes ni de soirées ».
C’est pourquoi la plateforme propose également de « communiquer intelligemment avec vos locataires ». Autrement dit, apprendre à les connaître. « Regardez les numéros de téléphone vérifiés, les connexions aux réseaux sociaux et les recommandations. Si les voyageurs potentiels n’ont pas de vérification de profil, demandez-leur d’en remplir quelques-unes. Si vous avez des doutes, n’acceptez pas de réservation », explique Airbnb. Ce n’est pas toujours facile quand la personne n’est pas en face de vous.
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Assurance multirisques habitation
De leur côté, les équipes du site s’engagent à vérifier les casiers judiciaires des utilisateurs afin de déterminer s’ils sont ou ont été liés à des affaires réglementaires ou pénales. Mais comme le rappelle Airbnb, le bon fonctionnement de son activité repose avant tout sur la confiance entre les personnes. Autrement dit, le risque zéro n’existe pas. Voir l’article : Ce scooter est lancé à 100 km/h sur une autoroute !. « Le réveillon du Nouvel An a été une nuit record pour la plateforme avec plus de trois millions de locations via Airbnb. Ce type d’incident est extrêmement rare », explique la plateforme. En 2016, l’entreprise affirme avoir enregistré des sinistres importants – donnant lieu à un remboursement de plus de 1 000 euros – pour seulement 0,009 % des séjours.
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Dès lors, la garantie d’être bien assuré – bien qu’elle ne remplace pas la frayeur que peuvent provoquer les dégâts matériels – est essentielle. Le programme Host Insurance, proposé par Airbnb, couvre les sinistres (dommages corporels ou matériels) jusqu’à 800 000 euros. Mais n’oubliez pas de vérifier auprès de votre assureur si votre assurance habitation couvre également ce type de sinistre. Une assurance multirisque habitation, qui n’est pas obligatoire pour un propriétaire (occupant ou non dont le logement n’est pas copropriétaire) peut être une solution. Généralement, elle couvre les dommages liés au vol, incendie et explosion, tempête, grêle, neige, dégâts des eaux mais aussi vandalisme. Ce terme englobe « tous les actes qui constituent une atteinte volontaire et gratuite à la propriété privée ou publique », selon la définition du site www.service-public.fr qui relève du ministère de la justice. Et donc a priori la destruction du mobilier par les locataires.