Prémisse : les femmes en réinsertion détruisent les préjugés

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Un coup de pinceau pour redonner de la couleur aux sentiers battus de la vie. En banlieue parisienne, les femmes, notamment les handicapées, se remettent d’aplomb grâce à une formation de peintre en bâtiment, contre les clichés sexistes.

Echelles, escabeaux, piquets, pots de peinture et pinceaux… Dans le parking souterrain de l’association « Du Côté des femmes ! », à Cergy Saint-Christophe (Val d’Oise), Zina, une jeune A de 26 ans -vieille femme handicapée, Naouel, Nadia et deux autres collègues préparent le camion qui amènera le lendemain le matériel sur un chantier à Versailles. Tous participent au projet d’intégration « les embellisseurs du futur ». Le projet était organisé par l’association « Du côté des femmes ! fondé Héritière de la Maison des femmes, ouverte à Cergy en 1983, elle se bat depuis 40 ans pour l’autonomie et l’émancipation des femmes.

Prendre confiance en soi

Avant de partir pour le chantier de Versailles, Zina (aucun nom de famille n’est mentionné à la demande des interviewés), se charge du bon horaire « pour que rien ne déborde » pendant le trajet. Elle doit éviter les charges lourdes. Sur la plate-forme du camion, elle se redresse prudemment et gronde une collègue qui n’a pas mis ses chaussures de sécurité pour le chargement. « C’est un travail qui demande beaucoup d’énergie, mais les femmes sont capables de le faire ! Sourire de Naouel. Voir l’article : Les meilleures semelles intérieures pour chaussures en 2023 [Basé sur 50 experts]. Pour cette mère de famille isolée de 42 ans, « la partie la plus pénible de ce métier ? Les temps de transport » et la frénésie en fin de journée « pour aller chercher (son) petit à la crèche ». A 49 ans, Nadia n’avait jamais travaillé dans le bâtiment, mais plutôt auprès des enfants dans les cantines scolaires. Elle a été forcée d’arrêter. Comme ses collègues, elle n’hésite pas. Elle confie juste que son mari a des problèmes de santé et qu’elle « a besoin de ce travail qui donne confiance en soi ».

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Lever les freins à l’embauche

Adultes handicapés, allocataires du RSA, chômeurs de longue durée, victimes de violences conjugales… les « embellisseurs » ont des profils différents mais « un point commun : ils se sont tous battus », explique Mariam Baraka, responsable du projet insertion. Sur le même sujet : Mode femme : les tendances chaussures à suivre en 2023. Ici l’idée est de « lever les freins à l’embauche de ces femmes, de leur donner les codes pour entrer sur le marché et trouver une place à égalité avec les hommes ». Le tout avec un professionnalisme assuré. « Le client attend de nous un travail irréprochable », rappelle à son équipe la responsable du projet d’intégration, Christelle Ruscade. « Un petit déversement de peinture n’est pas possible. »

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Déconstruire les stéréotypes

Mais les « embellisseurs » c’est aussi « un travail de déconstruction des stéréotypes », note Mme Baraka, glissant enfin qu' »avec notre structure d’insertion, 100% féminine et spécialisée dans le BTP, les préjugés s’accumulent ». Le métier de la construction reste fortement « masculinisé » avec une part d’au moins 65% d’hommes, rappelle l’Observatoire des inégalités. Cependant, le secteur connaît une forte pression de recrutement. Lire aussi : Les archéologues pointent du doigt des chaussures…. Comme un clin d’œil, sur le mur du bureau du chef de l' »embellissement » est accrochée la photo d’une paire de chaussures de sécurité avec la légende : « Disponible aussi en 36 ».

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