Face à la flambée des prix de l’énergie, de nombreux ménages se préparent à se prémunir contre l’approche de la saison hivernale. Pour rester au chaud sans augmenter sa facture d’électricité, il existe des solutions.
La lutte contre les logements énergivores
Alors que le prix de l’énergie ne cesse d’augmenter, la rénovation énergétique devient un enjeu clé pour les maisons anciennes. Ceci pourrez vous intéresser : 30 meilleurs tests de robinets de douche en 2022 : après avoir exploré les options. De plus, l’augmentation de la consommation d’électricité continuera d’affecter non seulement la mise en œuvre des énergies renouvelables, mais aussi l’allongement de la durée de vie des centrales nucléaires.
Dans le cas du gaz, la tendance est identique. Dans ce contexte, la Loi Climat est passée du stade de la recommandation au stade de l’interdiction pour inciter les propriétaires et les locataires de maisons énergivores à entreprendre des travaux de rénovation. En effet, entre l’interdiction de bail et l’obligation d’audit énergétique, les pouvoirs publics ont déclaré la guerre aux passoires énergétiques.
Engager des travaux de rénovation énergétique
Selon les dernières estimations, le nombre de logements énergivores notés F et G dans le diagnostic de performance énergétique représente plus de 17% du parc de maisons d’habitation principales en France, soit 5,2 millions de biens, selon l’Observatoire national de la rénovation. Voir l’article : 5 conseils Feng Shui pour harmoniser les énergies de votre maison et vous y sentir bien. . . La Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM) estime le nombre de ces filtres thermiques entre 7 et 8 millions.
Les Français sont bien conscients des enjeux climatiques et économiques liés à la performance thermique de leur logement. Selon un sondage d’OpinionWay, 47% d’entre eux estiment que des travaux énergétiques sont nécessaires.
De l’intention à l’action, il n’y a qu’un pas, mais il peut être plus ou moins difficile à suivre. Ainsi, comme le révèle l’institut de sondage Odoxa, les Français sont prêts à entreprendre des travaux d’un montant de 3 400 euros par an pour améliorer leur confort thermique et réduire leur consommation d’énergie.
Optimiser un budget de rénovation avec un crédit travaux
Pour entreprendre des travaux de modernisation thermique, il faut généralement prévoir environ 400 à 600 euros par mètre carré. Pour minimiser le budget des travaux, il existe des aides à la rénovation énergétique. A voir aussi : Prêt personnel : les critères pour choisir la bonne offre.
Certains d’entre eux sont accessibles à tous les foyers, par exemple MaPrimeRénov’ ou ‘Améliorer les économies d’énergie’. Vous pouvez également faire appel à éco-PTZ ou à diverses aides locales.
De plus, afin d’optimiser votre budget et d’améliorer les performances énergétiques de votre appartement, vous pouvez solliciter un prêt travaux. Ce dernier vous permet d’étaler la somme nécessaire à la réalisation des travaux sur plusieurs mois. Par exemple, pour le remplacement des fenêtres et huisseries, qui nécessiterait un budget de 7 500 €, un ménage peut bénéficier des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et de l’aide de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) pour un total de 3 500 €. Il reste alors 3 500 € à rembourser, que vous pouvez vous permettre, par exemple, en souscrivant un prêt travaux sur 24 mois, avec des mensualités de 152 €, selon la simulation d’emprunt.
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