Procès dramatique de Miles : 5 ans de prison, dont un ferme, contre le chauffeur de bus

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Le procureur Michel Sastre a exclu un « mort » dans l’accident, soulignant la « dimension unique de ce drame » dans lequel 17 jeunes ont été blessés, dont huit grièvement blessés.

Le parquet national, qui comprenait la suspension et l’obligation de prendre en charge et d’indemniser les victimes, a également demandé la suspension du permis de conduire (transport touristique et de passagers) et son interdiction de le reprendre. pour une période de cinq ans.

Nadine Oliveira, 53 ans, est la seule accusée dans cette affaire jusqu’au 19 septembre, et sera déférée devant le tribunal de Marseille, qui est situé dans un centre spécialisé dans les incidents interarmées qui couvre tout le sud de la France. Elle est jugée pour meurtre et meurtre.

« Oui, nous sommes satisfaits, mais nous savons très bien que cela n’entraînera pas cinq ans de prison », a déclaré Stéphan Mathieu, le père d’un enfant décédé dans l’accident : « Ce serait juste et signe qu’il y a au moins trois ans d’arrestation, je pense, après avoir regardé le permis de conduire, c’est tout à fait légal (…) une personne ne peut pas continuer à faire ce qu’il a fait, c’est-à-dire tuer six enfants et blesser gravement 17 autres. Alors oui .. c’est absolument, oui, c’est légal ».

« Des vies d’enfants ont été emportées, la santé physique et psychologique des enfants a été gravement ébranlée, des familles ont été détruites », a souligné le procureur dans son accusation, précisant que le « permanent » avait déjà été fait aux victimes.

Reconnaissant que ce procès est « difficile de toutes parts », y compris Mme. Oliveira, Michel Sastre ont cependant estimé que « l’indifférence » du chauffeur pouvait être difficile à vivre pour les victimes.

À Lire  Lot. La réouverture de la gare de Figeac est prévue au printemps 2023

Pour autant, « nous ne sommes pas un accident dans lequel on peut voir une sorte de mort », estimait-il au début de son procès, mais une « simple erreur » : « Il est incontestable qu’un accident ne peut arriver qu’un conséquence directe de l’imprudence, du manque d’attention » du chauffeur du bus, a insisté le juge au début de son procès, précisant qu' »aucune défaillance technique n’a été constatée ».

« Cette place traversant le niveau fermé est un résultat permanent », ce mot que Nadine Oliveira « n’accepte pas, disant qu’elle est très prudente », a poursuivi le représentant du parquet. « Ces pas incessants qu’elle s’est imposés l’ont amenée à faire des erreurs de conduite, à ne pas voir le feu rouge, le train qui descend et l’obstacle devant elle qui s’abaisse », a-t-il détaillé.

« Il s’est contenté d’abaisser la position du coureur comme d’habitude » sans « la faible concentration, basique de tout pilote professionnel », a ajouté Michel Sastre.

Le procureur a également demandé à Nadine Oliveira une interdiction valable d’avoir des activités professionnelles et sociales liées au transport routier ainsi que des activités professionnelles liées aux enfants.