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Jeudi 15 septembre 2022 à 12h44
Dans une étude publiée ce jeudi, l’Ifop révélait que les mères sont celles qui se lèvent le plus souvent la nuit pour s’occuper des bébés qui pleurent (en fait seulement 44% d’entre elles), et les pères le plus souvent. faire semblant de dormir pour tout éviter.
L’enquête, menée par l’Ifop pour le comparateur de matelas Sleepyz auprès d’un échantillon de 1 001 parents d’enfants de moins de 3 ans, en a donné un sacré chiffre. Deux parents sur trois pensent se réveiller plus souvent que leur partenaire, mais ce chiffre explose si on ne demande qu’aux mères, 78% d’entre elles disent être le plus souvent sur le front quand leur enfant pleure. , contre seulement 41 % pour les hommes. . Pire, 44 % des mères ne font littéralement cet effort que la nuit, alors que les autres mères dorment.
Il faut dire que le père manque aussi de réactivité, selon l’étude. En moyenne, une mère met 4 minutes 30 secondes pour rejoindre son enfant lorsqu’il pleure, contre 8 minutes pour un père.
Le pire, c’est que certaines personnes font semblant de dormir et n’entendent pas leurs cris pour ne pas se réveiller. Une pratique douteuse est revendiquée par 55% des hommes, contre seulement 44% des femmes. De tous les parents, 48 % l’ont fait.
La solution la plus évidente pour éviter ce déséquilibre est de créer une rotation pour déterminer qui doit se lever en fonction du jour ou de l’heure. Au total, 63% des parents déclarent avoir mis en place un tel système… Mais ce n’est pas parfait. Ainsi, seuls 31% des parents pensent avoir établi un chiffre d’affaires équilibré. C’est la mère qui se sent le plus dupe : 40 % des pères pensent avoir établi une répartition équilibrée des tâches, mais seulement 25 % des mères.
Le résultat est logique : les mères sont aussi les personnes qui dorment le moins. Les femmes ont déclaré dormir 44 % moins bien depuis l’accouchement, contre 33 % des hommes.
Plus largement, au-delà de la réalité du lever, cette étude montre que les mères « considérent davantage la charge mentale liée à la préparation du sommeil de leurs jeunes enfants », explique Louise Jussian, responsable de l’étude au Département Genre, sexualités et santé sexuelle. à l’Ifop. « Dans cette charge mentale, l’inégalité de répartition s’élargit selon sa nature : elles sont moins importantes lorsqu’il s’agit de changer des couches ou de lire une histoire que lorsqu’il faut faire face à une urgence, à une situation imprévue. Dans ce cas, ce sont les femmes qui interviennent. » Et son père fait semblant de ne rien entendre.
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