Le Conseil municipal de Sap-en-Auge (Orne) s’est réuni mercredi 7 septembre pour son conseil scolaire, avec plusieurs dossiers à l’ordre du jour.
Par Rédaction L’Aigle
Publié le 16 septembre 22 à 7h30
L’avenir des bâtiments sinistrés en jeu

A plusieurs reprises, les élus de Sap-en-Auge (Orne) ont rencontré les propriétaires des immeubles attenants à la commune et leurs assureurs, après l’incendie du 24 août 2020. Voir l’article : Dépannage électricité : un Français sur cinq est prêt à faire le travail.
« Les discussions ont permis à chacun de s’exprimer et notamment aux assureurs de fournir des informations officielles sur les sommes qui pourraient être versées aux propriétaires des immeubles endommagés », précise le maire, Gérard Rosé.
Sans avoir réalisé de projet concret (dans ce cas, il faut choisir un architecte, avec un coût de dépenses estimé entre 80 000 € et 100 000 €), les assureurs pourraient octroyer la somme forfaitaire de 670 000 € dont une partie de leurs honoraires. Si le chantier n’est pas terminé, les assureurs proposent de fournir une autre bâche de protection contre l’eau, pour encore deux ans.
Compte tenu des prix du marché en centre-ville (250 € le m² utile), la proposition a été faite : 54 750 € pour le bâtiment occupé par l’antiquaire, 18 750 € pour le second bâtiment, et 31 500 € pour le bâtiment. occupé par l’étude notariale. Total 105 000 €.
Les trois propriétaires ont répondu négativement à cette proposition.
Une prochaine réunion d’experts est prévue le 23 septembre et l’avis du conseil municipal est indispensable pour poursuivre les négociations sur un éventuel projet.
Les autres dossiers du jour

« Que va-t-il advenir de ces bâtiments endommagés ? Notre collectivité a-t-elle les moyens de se lancer dans un projet à N+3 ou +4 ? Avec une incertitude sur les financements de l’Etat, de l’Europe et de la Région ? Le conseil décide d’adhérer à la proposition du M2 de 250 €. Ceci pourrez vous intéresser : La municipalité vend des biens immobiliers.
Le conseil décide de laisser la gestion concernant les droits de la place aux commerçants non sédentaires du marché. La trésorerie départementale sera désormais en charge de cette gestion.
La question se pose pour le bâtiment qui abrite la commune de la cité historique d’Orville : vente ou réhabilitation ? Si la décision est de réhabiliter, les quotas ont été reçus. A titre indicatif : prise en charge, 31 840 € ; plomberie, 7 698 € ; peintures, 14 595 € ; électricité, 16 600 € ; menuiserie, 43 400 € ; soins de santé, 11 340 €, soit : 125 473 €. Si les travaux sont terminés, ils le seront en janvier/février 2023, après un appel d’offres fin septembre.
Voici le bilan sur le prix et la qualité du service d’assainissement collectif : 29 624 m3 ont été traités en 2021, le nombre d’abonnés est de 350. Les charges évacuées sont conformes à la législation, la capacité de la station est de 1 200 équivalents/habitants, 878 sont lié. . Le linéaire est de 7,02 km. Le prix du M3 est de 2,90 € au lieu de 2,85 €. Le revenu total pour la collectivité est de 36 000 € et 43 600 € pour l’opérateur.
Évelyne James, adjointe au maire, responsable du dossier d’adresse, présente deux soumissions pour la fourniture et l’installation de panneaux de signalisation et de plaques. Ameline est retenue pour un montant de 15 437 € pour la fourniture et 5 480 € pour la pose (101 panneaux).