Validé le 05/10/2022 par PasseportSanté
La nuit blanche consiste à être éveillé toute une nuit, sans dormir : elle peut être liée à un travail professionnel ou scolaire, ou elle peut être provoquée par l’exemple d’activités de loisirs comme les jeux vidéo, par exemple.
Ses effets sont nocifs pour la santé. Par conséquent, il a été démontré que l’activité mentale est affectée par le manque de sommeil et, en outre, le niveau d’anxiété et d’autres troubles mentaux est augmenté. Une nuit blanche peut également entraîner l’apparition de soi-disant faux souvenirs.
Enfin, outre les effets sur le cerveau, le manque de sommeil peut entraîner une défaillance du système endocrinien, et donc affecter l’utilisation d’hormones, comme le cortisol, provoquant des modifications du système immunitaire ou affectant l’organisme. devenir humain.
Passer une nuit blanche est néfaste pour l’organisme
Elle peut affecter la qualité de vie d’une personne pour de nombreuses raisons différentes. L’un d’eux semble être important, mais il reste sous-estimé : le manque de sommeil. A voir aussi : « Chez Vapo » a ouvert ses portes à Varades. Le sommeil est l’une des fonctions les plus importantes du corps, comme la respiration, le métabolisme et l’immunité. Mais certaines personnes peuvent se retrouver à rester éveillées toute la nuit exprès, souvent pour accomplir des heures de travail ou terminer leurs études : c’est ce qu’on appelle souvent la « nuit blanche ». D’autres situations courantes qui amènent les gens à passer une nuit sans dormir sont davantage liées aux loisirs, comme par exemple lire des livres ou regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou une soirée entre amis
Durée de sommeil moyenne nécessaire
Les besoins en sommeil varient considérablement d’un individu à l’autre, mais la durée moyenne de sommeil nécessaire se situe entre 7 et 8,5 heures par jour. Sur le même sujet : Un grand centre de bien-être pour vos chiens et chats va bientôt ouvrir près de Rouen. En fait, le sommeil est régulé par deux processus, le processus homéostatique et le cycle circadien : ce modèle a été proposé par Borbély en 1982 :
Processus homéostatique
Il augmente de façon exponentielle pendant l’éveil et diminue pendant le sommeil ; en fait, il traduit l’accumulation, au cours de l’éveil, d’un besoin de sommeil.
Processus circadien
Il régule les périodes de sommeil bas et élevé dans les vingt-quatre heures de la journée et est responsable de la partie rythmique du cycle veille-sommeil.
Des études ont montré que certaines personnes sont plus touchées que d’autres par la dette de sommeil comme les nuits blanches.
Le sommeil est essentiel pour l’organisme
Le sommeil est considéré comme très important pour le corps humain, par exemple pour la préservation de l’énergie, la thermorégulation et la récupération du corps. De plus, le sommeil est également important pour le fonctionnement de l’esprit, en particulier le renforcement des pensées. Le manque de sommeil semble activer le système immunitaire, ce qui peut entraîner une hypertension artérielle et une augmentation du cortisol. Lire aussi : Avignon. Des outils de bien-être pour les patients du secteur protégé. La réponse immunitaire peut également être affectée et des changements métaboliques tels que la résistance à l’insuline peuvent survenir. Enfin, les personnes qui souvent ne dorment pas la nuit peuvent subir une baisse de leurs performances mentales, mais elles sont aussi sujettes aux sautes d’humeur.
Impact d’une nuit blanche sur la performance cognitive et les niveaux d’anxiété
Les fonctions cognitives qui ont été mesurées lors de l’étude des effets du manque de sommeil comprennent plusieurs domaines : l’attention, la mémoire de travail ou encore la mémoire à long terme. Les performances et les résultats peuvent également être analysés. En fait, les effets de la privation de sommeil sur les performances cognitives varient selon le type de travail.
Les mécanismes en cause dans les effets cognitifs d’une nuit blanche
Plusieurs théories ont été proposées pour expliquer pourquoi la privation de sommeil altère la fonction cognitive. Et donc, les études peuvent tomber de deux manières, que le manque de sommeil ait des effets généraux sur la vigilance et l’attention, ou une autre qui montre des effets sélectifs sur certains cerveaux et travaux. De plus, des différences individuelles dans ces différents effets ont été rapportées.
Première explication
L’explication générale liée au modèle est deux exemples de régulation du sommeil. Et les troubles mentaux observés seront le résultat d’une baisse de vigilance comme d’une baisse d’attention : oui, de courtes périodes d’inattention sont considérées comme la principale raison du déclin de la pensée observé après une nuit blanche. En fait, elle est causée par des épisodes de micro-sommeil, qui se manifestent par de courtes périodes de sommeil mesurées par électroencéphalographie.
Deuxième explication
Quant aux informations relatives aux effets sélectifs, elles indiquent que le manque de sommeil interfère avec l’utilisation de zones spécifiques du cerveau, et affecte l’activité mentale. La théorie la plus populaire dans ce domaine est peut-être le premier modèle de déficit : il suggère que le manque de sommeil affecte l’activité mentale qui dépend du cortex frontal, la région du cortex se trouvant à l’avant du cerveau.
Attention et mémoire de travail
L’attention, le contrôle de l’activité mentale sur quelque chose, et la mémoire de travail, un type de mémoire à court terme pour stocker et utiliser des informations pendant une courte période afin de les utiliser pour accomplir une tâche, pour communiquer. Les deux sont liés à l’activité des lobes frontaux. Tous ces types de processus mentaux semblent être affectés par les nuits blanches. La vigilance est fortement affectée, mais il en va de même pour les tests et la perception visuelle, les tâches d’addition et de soustraction ou encore le temps de réponse à diverses tâches, notamment la vivacité d’esprit.
Humeur
Enfin, l’une des conséquences les plus importantes après une nuit blanche ou un manque de sommeil semble être une augmentation du niveau d’anxiété. Une étude, en particulier, a examiné les effets de 36 heures de sommeil chez des jeunes en bonne santé. Ainsi, douze jeunes en bonne santé, qui dorment bien, et âgés de 14 à 18 ans, ont passé trois nuits consécutives dans le laboratoire d’un centre de recherche sur le sommeil : deux nuits avec possibilité de dormir 10 heures, et une nuit complète de sommeil. Toutes les deux heures, ils doivent remplir un formulaire avec l’état de leurs émotions. Résultats : Dans l’ensemble, la pire humeur était celle qui suivait une nuit blanche. Les filles ont montré un plus grand effet de toute la nuit sur la dépression et l’anxiété que les garçons. Ces études soulignent l’importance du développement du sommeil pour le bien-être, en particulier chez les jeunes, car c’est une partie importante de la vie.
Nuit blanche : la mémoire en défaut
Un sommeil suffisant et de qualité est essentiel pour un fonctionnement optimal de la mémoire. Et en effet, il semblerait que les effets du manque de sommeil, et cela peut être causé par une nuit blanche, puissent conduire à la création de faux souvenirs.
Intégration d’expériences précédentes
Les souvenirs d’un événement conduisent rarement à un enregistrement complet de cette expérience. Elles impliquent plutôt l’intégration d’éléments de ce qui a été mêlé à des événements antérieurs ou à d’autres connaissances. Les histoires importantes ou les expériences fortes sont rarement bien mémorisées. En revanche, lorsque le souvenir d’un événement est confondu avec des événements antérieurs, ou présente des défauts évidents, des erreurs peuvent survenir. L’émergence de tels faux souvenirs nous rappelle souvent une erreur humaine et peut également avoir de graves conséquences telles que de fausses croyances sur un événement.
Étude menée chez des jeunes adultes
Par conséquent, un bon sommeil est nécessaire pour améliorer les opérations de la mémoire. Mais, dans les sociétés développées, le raccourcissement du temps de sommeil, chez les jeunes, est en augmentation. Une étude publiée en 2016 a montré que le manque de sommeil peut augmenter la formation de faux souvenirs. Dans ce travail de recherche réalisé à Singapour, le test des fausses informations a été utilisé pour étudier la formation de faux souvenirs après une nuit de privation de sommeil chez de jeunes adultes en bonne santé (58 personnes dont 29 hommes), et sept ou pas assez de sommeil (5 heures). de sommeil) chez d’autres jeunes adultes et adolescents en bonne santé (54 personnes dont 25 hommes).
Enfin, dans les deux groupes de cette étude, les personnes en manque de sommeil étaient plus susceptibles que les personnes bien reposées d’ajouter de fausses informations après un événement à leurs réponses lors d’un exercice de mémoire. Ces études, après tout, réitèrent l’importance d’un sommeil adéquat pour le bon fonctionnement de l’esprit, elles montrent aussi la fatigue mentale des jeunes lors de sommeils courts, et la c’est une nuit blanche.
Impacts d’une nuit blanche sur le système immunitaire
Mais passer une nuit sans dormir n’a pas que des effets sur le cerveau, l’humeur ou la mémoire : cela entraîne aussi des effets négatifs sur le fonctionnement endocrinien, métabolique, cardiovasculaire, immunitaire ou osseux, notamment. Une étude scientifique a pu confirmer l’effet du manque de sommeil et du rythme circadien sur le cortisol, marqueurs de la maladie ainsi que sur l’équilibre des cytokines, les médiateurs qui garantissent la connexion entre les cellules immunitaires.
Le cortisol, une hormone qui joue un rôle important dans l’équilibre de la glycémie, comme les protéines inflammatoires, est libéré dans la circulation sanguine en réponse au stress. De plus, le niveau constant de ce cortisol sanguin et des protéines inflammatoires peut contribuer au développement de maladies, et peut en fait être des biomarqueurs utiles de ces maladies. Dans les recherches qui ont été menées, l’effet d’un mauvais sommeil sur le cortisol, le niveau de stress, mais aussi le stress et les protéines anti-inflammatoires ont été étudiés chez l’homme.
Des femmes et des hommes sans drogue âgés de 20 à 41 ans ont participé à l’étude. Résultats : le manque de sommeil augmente significativement le taux de cortisol, tandis que les perturbations du rythme circadien diminuent significativement le taux de cortisol et déterminent le taux de certaines cellules immunitaires (ex. notamment TNF-alpha, interleukine 10 et CRP, protéine C-réactive). Ces résultats impliquent que la privation de sommeil affecte à la fois les niveaux de cortisol et les niveaux, dans le sang, de protéines pro- et anti-inflammatoires. Les nuits blanches ont un effet négatif sur le système endocrinien et le système immunitaire.
Ne pas dormir toute la nuit est très nocif pour le corps. Et ce n’est pas seulement la cognition ou les systèmes endocrinien et immunitaire : cela a aussi des effets sur le bien-être physique. Une étude publiée en 2019 a notamment montré qu’une nuit sans sommeil augmente la sensibilité à la douleur… Bref, mieux vaut éviter les nuits blanches !
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