Inflation, hausse du coût de l’énergie, taux des crédits immobiliers, matériaux de construction et revenus cadastraux, PEB stricte et désormais déterminante, pénurie de biens neufs… L’immobilier traverse une phase de transition qui se poursuivra en 2023.
Inflation supérieure à 12% en octobre, la guerre en Ukraine a entraîné une hausse rapide des prix du gaz et de l’électricité (et une reprise relativement lente), les prêts à taux fixe de 1% à 20 ans sont passés aux taux hypothécaires (la période la plus basse de l’histoire) maintenant entre 3% et 4%, les prix des matériaux de construction qui ont explosé (en raison de la guerre en Ukraine, encore, mais aussi, avant elle, du covid, qui a entraîné des retards de livraison en cascade). ), les certificats PEB (performance énergétique du bâtiment) sont soudainement devenus cruciaux pour les achats et les locations, mais jusqu’à présent, soyons honnêtes, un peu plus haut, une taxation des revenus réels devenait carburant. Un débat qui dure depuis des décennies (rien ne vient pour le moment)… N’en jetez plus, la coupe déborde.
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