Avoir la chair de poule aide à se protéger du froid
RÉEL. Connue sous le nom de piloérection ou piloérection, cette réaction au froid stimule les petits muscles à la base des poils pour emprisonner l’air à la surface de la peau pour former une couche isolante. Poussé par le système nerveux autonome et hérité de l’Homo sapiens – bien plus poilu que nous – ce système permet de se protéger du froid, mais surtout il alerte sur la nécessité de se mettre à l’abri. Sur le même sujet : Analyse du rapport sur le marché du cannabis, partage, revenus, prévisions de croissance pour 2030 – Androidfun.com. Surtout les plus âgés, chez qui ce système de défense est moins efficace et vite épuisé, sont plus exposés au risque d’hypothermie (baisse dangereuse de la température interne du corps).
Le froid bonifie le cœur et fait baisser la tension
Faux. Le froid fait battre le cœur plus vite pour maintenir le corps à 37°C et protéger les organes vitaux. Cela lui crée un surcroît de travail et augmente le risque d’infarctus : marcher dans le froid équivaut alors à courir 100 mètres. Et plus la température baisse, plus la tension artérielle augmente car, pour limiter les pertes de chaleur au niveau du cœur et du cerveau, les vaisseaux sanguins se contractent, ce qui augmente la pression et la viscosité du sang, et donc le risque de accident vasculaire cérébral. Voir l’article : Bien-être. Comment pouvons-nous améliorer notre environnement ?. Par grand froid, les plus fragiles doivent limiter l’effort physique. Et les jeunes accros à la course intense préfèrent un tapis de course à 5°C.
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Attraper froid, c’est littéralement impossible
RÉEL. Même si on les appelle rhumes, les rhumes ne sont pas directement responsables de rhinites/rhinopharyngites dues à une infection par de nombreux virus qui se propagent davantage par temps froid… d’autant plus qu’on reste à l’intérieur alors, ce qui facilite la contamination par une personne malade. Ainsi, si vous attrapez un virus et non un rhume, qui n’est pas une maladie, il a toujours la capacité de refroidir la muqueuse nasale, qui à 33°C a une réponse immunitaire plus faible qu’à 37°C. Voir l’article : Hérault : Des écoliers privés de desserts (ou d’entrées) à la cantine en raison de la hausse des prix. favorise alors l’installation de virus. Il faut donc bien se couvrir le nez à l’extérieur, aérer les pièces à vivre et respecter les gestes barrières.
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Le froid fait grossir les bourrelets
Faux. En plus d’induire la boulimie de la raclette, bien moins réchauffante qu’un repas sain, le froid modéré permet de brûler des calories car il implique plus de dépense énergétique. D’où la recommandation de dormir au froid pour faire baisser la température corporelle, favoriser l’endormissement et ainsi activer la sécrétion de l’hormone coupe-faim (leptine) qui est produite… à partir de notre tissu adipeux ! D’où la cryolipolyse, qui utilise des brûlures intenses par le froid pour détruire les amas graisseux tenaces. Une méthode qui n’est pas à la portée de tous, et qui n’est pas non plus sans effets secondaires.
Le froid est champion pour museler la douleur… et activer la vessie
RÉEL. C’est un truc de récepteur. En ralentissant l’influx douloureux envoyé au cerveau, le froid agit comme un analgésique. Et en resserrant les vaisseaux sanguins, il réduit le gonflement causé par l’inflammation des muscles (déchirure…) ou des articulations (luxation…). Mais attention à ne jamais mettre de glaçons directement sur la zone, ça brûle ! Contrairement à la cryothérapie du corps entier, méthode médicalement encadrée qui consiste à traiter certaines pathologies musculaires, rhumatismales et tendineuses à -110°C ! Et si le froid donne envie d’uriner, c’est parce qu’il stimule les récepteurs sensoriels de la vessie, provoquant une contraction musculaire qui augmente la pression et, mécaniquement, l’envie de déféquer plus souvent.
>> Merci au Dr Laurent Uzan, cardiologue du sport, auteur de Assumez la santé de votre cœur, Ed Leduc.