Racing 92-MHR : une nouvelle dimension prise par l’ouvrier, Florian Verhaeghe

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Pour la 8e journée du Top 14, le MHR compte sur la nouvelle dimension prise par Florian Verhaeghe pour monter.

Ce bandeau confère des pouvoirs magiques, ou du moins des qualités surhumaines de courage. Beaucoup l’ont porté. De Guirado à Herrero, en passant par Harinordoquy ou Merle, tout le monde est entré sur le terrain avec le curseur du désir relevé au maximum, comme s’il traversait ce bout de tissu gluant qui, en effet, donne un côté modéré, légèrement agressif. Au vu de ses tacles dits « en planche », c’est-à-dire cette tendance à plonger vers les jambes à l’horizontale, son intensité dans toutes les tâches liées au combat, Florian Verhaeghe n’échappe pas à la tendance présente. Le deuxième ligne de Montpellier, 25 ans, est devenu le nouveau fléau des genoux adverses, pire encore que le gazon synthétique de l’Arena Défense Paris, le terrain de jeu du MHR ce samedi (15 heures). Mais garder le côté guerrier seul serait frustrant pour définir le garçon.

A cette férocité s’ajoute une grande habileté balle en main, un sens aigu du jeu, cultivé durant ses années à Toulouse (2014-2020). Un style de jeu allié à une carcasse élancée (2,03 m, 110 kg) que le joueur a appris à bouger, à développer et à renforcer. Encore plus ces dernières années face à une densité croissante de ses pairs.

« Tout jeune, il n’était pas très sportif. Il a fait un travail formidable sur ses sauts, son jeu aérien, sa coordination, sa motricité. Il est très travailleur. Il a passé des heures à travailler le ballon, que ce soit pour le ligne de touche et le coup d’envoi », a déclaré celui qui a suivi l’intégralité de son cursus au centre de formation du Stade Toulousain, Sébastien Piqueronnies.

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Visuellement moins costaud que ses coéquipiers Bastien Chalureau et Paul Willemse, « Flo » Verhaeghe apporte un profil plus mobile, plus aérien, à l’image de Thibaut Flament à Toulouse. Un style et surtout des performances extraordinaires pendant un an ont convaincu le staff du XV de France de le maintenir dans le groupe des 42 pour la tournée d’automne, comme l’an dernier. Son combat face à Cameron Woki ce samedi sera scruté en détail.

Bonhomie

« Il le mérite par rapport à sa dernière saison (28 matchs). C’est l’un de nos attaquants les plus réguliers », a déclaré le directeur sportif du MHR Philippe Saint-André, qui en a fait l’un des piliers de son vestiaire. Ceci pourrez vous intéresser : Le nouveau départ d’Habitat pour l’humanité Québec. Un rôle de leader qui a porté le deuxième ligne à un niveau supplémentaire, débarrassé de tous ses défauts physiques lors de son arrivée dans l’Hérault à l’été 2020 après avoir fini en boudin à Toulouse.

« Il a un tempérament un peu timide, il ne fera pas de longs discours mais il aura les bons mots au bon moment. C’est un joueur un peu démodé », a ajouté son coéquipier, l’ailier Gabriel Ngandebe. .

Détaillé et professionnel à l’entraînement, formidable sur le terrain, celui qui a découvert le rugby à 10 ans à Montauban n’en est pas moins un simple gars hors pelouse, féru de pêche, symptomatique de son côté campagnard et aimé. « C’est un garçon formidable, plein de bonhomie, déterminé, qui a passé son bac professionnel de vente avec brio », a salué Piqueronies, qui est aujourd’hui le responsable du département Paloise. Il ne reste plus qu’une marche au joueur montpelliérain, qui a prolongé son bail dans l’Hérault jusqu’en 2025, pour atteindre le grand prix, l’équipe de France. Le plus dur, le plus haut, le plus beau. Verhaeghe et son bandeau sont tout près de le franchir.

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