Traditionnellement, les plats hypercaloriques, comme les tartiflettes ou les viandes en sauce, se consomment pendant les périodes froides, mais notre organisme n’a pas besoin d’un surplus calorique en hiver.
Le froid s’est installé en France depuis plusieurs jours avec des températures avoisinant les 0°C, et devrait descendre bien en dessous ce week-end. L’hiver est là, et avec les traditionnelles racettes et plats à la sauce de ces périodes plus froides.
Mais ces plats réconfortants et caloriques, s’ils sont liés à l’hiver, ne sont pas forcément les plus adaptés pour aider notre corps à traverser le froid de cette saison.
Pas besoin de manger plus et plus gras
« Le froid peut entraîner une dépense d’énergie supplémentaire », explique Florence Foucault, diététicienne nutritionniste, mais pour nous « la perte est moindre, on a des vêtements qui permettent d’être bien protégés », et donc pas vraiment besoin de calorique. Ceci pourrez vous intéresser : Trouble anxieux : causes, symptômes et traitement.. surplus
Mangez plus riche en hiver pour vous protéger, « c’était vrai dans l’Antiquité, quand on n’avait pas d’isolation et de chaleur à l’intérieur, ou qu’on n’avait pas assez de vêtements chauds », explique Patrick Serog, également médecin nutritionniste.
Cependant, il ne s’agit pas de se retirer, car le corps aura besoin d’énergie pour fonctionner cet hiver.
« Assurez-vous de manger suffisamment pour maintenir votre poids », conseille l’American Institute of Health (NIH) pour les personnes âgées. « Si vous ne mangez pas bien, vous pourriez avoir moins de graisse sous la peau. La graisse corporelle vous aide à rester au chaud. »
Compenser les carences de l’hiver
Avec les nombreux virus respiratoires qui circulent en hiver, il est souvent conseillé de se tourner vers des aliments pouvant renforcer le système immunitaire. Florence Foucault cite en exemple la vitamine D. Lire aussi : Les cabinets médicaux, une nouveauté au succès incertain. Elle explique que 70% des apports sont « synthétisés par la peau », grâce aux UV du soleil, mais en hiver le soleil diminue et des carences se constatent.
On peut en trouver dans « les poissons gras (foie de morue, hareng, maquereau), les sardines, le beurre, le jaune d’œuf, le lait entier », rappelle le ministère de la Santé. Des suppléments peuvent être pris pour compenser le manque de vitamine D, mais il est conseillé d’en consommer de manière très encadrée car les surdosages sont dangereux pour la santé.
La vitamine C est également évoquée – présente dans les agrumes mais aussi les légumes verts, pour faire le plein d’énergie face au froid. Cependant, son effet sur le système immunitaire est débattu.
Profiter des fruits et légumes hivernaux pour varier
Certes, la carte des légumes et fruits de saison est moins variée en hiver qu’en été, mais leur consommation est tout de même importante pour diversifier l’alimentation. Ceci pourrez vous intéresser : Conseils pour éviter les risques de grillades. « Il faut en profiter », explique Patrick Serog, qui incite par exemple à manger plus de légumes cuits, par rapport aux crudités, surtout consommées l’été.
Dans tous les cas, les deux nutriments encouragent la consommation de fruits et légumes de saison. Un choix écologique, mais aussi souvent économique, car moins cher. En revanche, ils sont plus susceptibles d’être « pleinement mûrs et souvent plus savoureux que les fruits et légumes qui mûrissent pendant le transport », souligne le site gouvernemental de nutrition Manger Bouger.
En décembre, par exemple, vous pourrez trouver des carottes, des choux divers, des courges ou des épinards, mais aussi des pommes, des kiwis et des clémentines.
Quelle que soit la saison, pour rester en bonne santé, il est important d’avoir une alimentation équilibrée et variée et de pratiquer une activité physique régulière.