Pour les passionnés de nature et d’équitation, l’équitation est une autre façon de découvrir nos régions, mais aussi d’autres pays sur d’autres continents. Et ce malgré un niveau débutant.
Presque tous les pays du monde peuvent être explorés à cheval. Des steppes de Mongolie, à la pampa argentine, du Sahara à la savane africaine, sans oublier l’Europe, et bien sûr, la France. Pour monter à cheval, il faut être cavalier, c’est-à-dire maîtriser son cheval dans les trois promenades. Ce niveau est très accessible avec un peu de pratique. Il suffit de quelques cours à l’école d’équitation, dans un centre équestre, un week-end de préparation ou de remise à niveau. Voici quelques conseils pour bien vous préparer.
Définir son niveau équestre et choisir sa randonnée
A cheval, vous êtes considéré comme débutant si vous n’êtes jamais monté, ou très occasionnellement, en balade, pendant les vacances par exemple, et si vous n’avez jamais pris de cours. « Pour ces profils, nous préconisons plutôt des formules en étoile afin de privilégier un minimum de confort. Sur le même sujet : Il rêvait de devenir parachutiste : à 80 ans, le fermier fait son premier saut. En cas de fatigue, les coureurs ont la possibilité de s’arrêter quand ils le souhaitent », explique Phoebé Perdreau, directrice et co-fondatrice du Caval & Go, spécialisé dans le tourisme équestre. « Nous avons le week-end un catalogue d’initiation à l’équitation dans le Médoc, d’initiation à l’équitation en Andalousie et en Corse. »
Le cavalier débutant monte occasionnellement mais a déjà pris quelques cours d’équitation. Niveau intermédiaire, il n’a pas conduit depuis longtemps mais il peut maîtriser les trois balades en plein air.
Le cavalier confirmé monte et prend des cours d’équitation assez régulièrement. Il est à l’aise pour marcher, trotter et galoper à l’extérieur. En bonne condition physique, il peut rester en selle plusieurs heures d’affilée. C’est le niveau qu’il faut pour participer à une randonnée qui dure plusieurs jours sans être en difficulté. Et il y a des façons de se divertir, comme avec cette escapade à cheval au Mozambique, entre mer, lagons et dunes de sable ou ce circuit en Egypte à cheval des pyramides à la Mer Rouge.
Enfin, le cavalier confirmé a un niveau équestre équivalent au galop 4 au minimum et est capable de maîtriser son cheval à l’extérieur en toutes circonstances. Il peut s’inscrire à un tirage au sort rapide et de longue durée. Lui le raid du Périgord à la côte atlantique, entre châteaux et vignobles ou le safari à cheval en Tanzanie sur les traces des éléphants du Kilimandjaro.
« Comme la marche, monter à cheval demande une bonne condition physique. Il existe différents types de randonnées avec différents niveaux de difficulté. C’est bien de se renseigner sur le terrain, les conditions climatiques, le dénivelé, la longueur des étapes et les conditions générales du voyage, comme les conditions d’hébergement », explique Phoebe Perdreau.
Comment choisir son cheval de randonnée
Un bon cheval de randonnée est loin d’être simplement « peinard gentil ». C’est un partenaire polyvalent, calme et dynamique. Les chevaux sont attribués en fonction du niveau et des compétences équestres des cavaliers. Athlètes au pied sûr, ils sont généralement attentifs à leur cavalier, sociables et capables de marcher des heures sur des terrains difficiles, de dormir ligotés, de résister à la chaleur écrasante comme aux basses températures, à la pluie battante, aux moustiques et autres insectes. Bref, ce sont des guerriers ambulants. Selon les destinations, il est possible de découvrir des races locales, depuis longtemps adaptées au climat et au relief de la région. La plupart d’entre eux vivent encore en semi-liberté et en troupeaux le reste de l’année. Ces écuries locales offrent une expérience équestre exceptionnelle comme le cheval mongol, petit et couvert, le Marwari du Rajasthan à tête haute et oreilles recourbées, ou le Mérens, cheval dressé des Pyrénées.
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L’équipement du cavalier
Marcher rime avec liberté, il faut donc choisir des vêtements dans lesquels on est à l’aise. L’équitation implique un temps plus long sur le cheval qu’une simple balade de quelques heures, évitez donc le matériel neuf. Il est préférable de choisir des vêtements que vous avez l’habitude de porter. Il serait dommage de commencer une expédition avec des cloques et des brûlures. Voir l’article : Samsung Galaxy Watch 5 Pro : Une jolie montre semi-professionnelle. Comme pour la marche, il est important d’adapter ses vêtements aux conditions climatiques : choisissez des vêtements qui sèchent rapidement, lorsque vous partez plusieurs jours. A cheval, il faut savoir se changer assez vite, surtout en montagne. Prévoir toujours un imperméable, assez long, bonnet ou poncho, pour protéger les cuisses.
Pour être à l’aise, il est préférable de choisir des pantalons comme des pantalons d’équitation, des pantalons de gardian ou des jeans – mais sans coutures intérieures. Les jeans aux coutures épaisses ou les joggings trop fins sont à proscrire. Il faut aussi penser à adapter ses sous-vêtements. Un string ou un boxer peut gâcher une randonnée.
Pour la plupart des randonnées, vous pouvez porter des chaussures de randonnée légères ou des bottes avec mini-chaps (sorte de guêtre que vous portez sur le mollet). Si possible, prenez des chaussures imperméables.
Liberté à cheval doit rimer avec sécurité. Il est impératif que vous portiez un casque d’équitation (ou un casque). Il peut protéger à la fois lors d’une chute et d’une branche basse. La plupart du temps, il est fourni par le loueur de chevaux ou l’organisateur du trek.
Ils sont indispensables pour protéger les mains des frottements des rênes, des ampoules, des coups de soleil ou des piqûres d’insectes. Choisissez un modèle antidérapant et respirant pour ne pas transpirer dedans.
A cheval, il faut éviter de porter quoi que ce soit sur le dos, au risque d’adopter une mauvaise position et de se blesser. Vous devez mettre un maximum de choses dans les poches de la veste ou dans la selle (fontaines) prévue à cet effet, fixée à l’arrière de la selle.
Avant de partir
La souscription d’une assurance avant le départ n’est pas facultative. L’assurance de la carte bancaire utilisée pour le paiement peut, selon les contrats, couvrir l’annulation et le rapatriement, mais vous devez en faire la demande, car l’équitation est considérée comme un sport à risque et peut ne pas être couverte.
En tant que membre de la Fédération Française d’Equitation (FFE), si vous êtes en club ou en écurie, il existe des offres d’assurance comme la Responsabilité Civile et l’Assurance Individuelle Cavalier.
« Pour que nos clients puissent profiter de leur séjour à cheval dès le premier jour, nous leur conseillons, peu avant leur départ, même s’ils ont un très bon niveau, de passer une journée à cheval à l’extérieur pour réactiver certains réflexes et ils enlèvent toutes les formes. de peur », déclare Phoebe Perdreau. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre destination.