-
La recherche bibliographique en médecine et santé publique.: Guide d'accès
L’article a été mis à jour le 31 janvier 2023 à 08:21
Sommaire
«Oui, on manque de médecins, et on va en manquer encore pendant 8 à 10 ans»
Pierre Ricordeau, directeur du Centre régional de santé l’admet, l’offre de soins ne suffit pas. Et dans les dix prochaines années, il va falloir faire avec ! Mais le développement de ces infirmiers « améliorés » que sont l’IPA**, la délégation de prescription ou la liaison ne sont que des fragments selon ce médecin perpignanais récemment retraité. Le docteur Martin*, médecin retraité de Perpignan, nous raconte que seulement la moitié de ses patients ont pu trouver un médecin. Autres? C’est impossible à savoir, mais ils sont encore nombreux à sonner chez un jeune retraité alors qu’il n’y a pas de solution. Lire aussi : Pack patient urgent : un tarif unique plus lisible et plus juste à partir du 1er janvier 2022. Dans les Pyrénées-Orientales, il y a 515 médecins généralistes selon l’ARS. Il y a 107 médecins pour 100 000 habitants ; le taux est supérieur à la moyenne nationale de 83,7. Cela signifie-t-il que les patients catalans peuvent trouver un médecin plus facilement que dans d’autres régions de France ?
La Drees** a créé un indice : l’accès au territoire. L’APL permet de mesurer la proximité et la présence des professionnels de santé sur chaque territoire. Ainsi au niveau national, les patients accèdent en moyenne à 3,4 consultations par an. Dans les Pyrénées-Orientales, la situation est bien différente si vous habitez Amélie-les-bains ou Prades.
Amélie-les-Bains, 130 médecins associés au thermalisme portent l’indice à 4,85 visites par an. En revanche, les Pradéens pourront voir un médecin 2,97 fois par an, et les Perpignanais, 4,96 fois. Mais la situation peut empirer selon l’âge des médecins. A Perpignan, un tiers des 182 médecins ont plus de 60 ans, ils peuvent donc arrêter leur pratique dans les 5 prochaines années.
Médecin généraliste, un métier en perte d’attractivité ?
A l’heure où certaines organisations médicales indépendantes manifestent, font grève et exigent que le tarif de la consultation soit doublé, le Dr. Martin proteste. « Ce n’est pas une conversation de 50 € qui fera travailler plus les médecins. Aujourd’hui, ils ne veulent plus travailler comme nous. Ceci pourrez vous intéresser : Conseils : 05 techniques pour protéger les enfants des piqûres de moustiques. » Quant à lui, c’est Agnès Petit*, une jeune médecin qui a pris la place d’un médecin à Perpignan, qui a fait le calcul. « Aujourd’hui, entre frais et taxes, on sert 10 balles à l’heure. À ce prix, on va ne pas être invité à investir dans nos méthodes.
Jacques Manya, ancien médecin généraliste à Collioure, aujourd’hui consultant en politique de santé, partage cet avis. « Quand on parle de l’excellence de ce travail, il va falloir changer. Nous continuons à prendre en charge les rendez-vous chez le médecin comme les coupes de cheveux ou les pizzas livrées à domicile. Si le temps médical devient du temps professionnel médical, nous devrons le payer comme nous rémunérons les professionnels. ”
Concernant les salaires des médecins, Agnès Petit souhaite également revenir sur ses années d’études. Pour ce jeune médecin, il est faux de dire que les médecins ont une dette envers la société pour financer leurs études. « Tout au long de ma formation, j’ai travaillé à temps partiel. De la 3ème à la 6ème année pour 300 € par mois ; pour 2 000 € du 6 au 9 pour 60 ou 70 heures par semaine. Quand, en tant qu’interne, j’étais de garde de nuit aux urgences, je gagnais 10 000 € pour l’hôpital alors que j’étais payé 200 €. En France, la main-d’œuvre est bon marché et bien formée. ”
Chaque année, en septembre, les étudiants doivent choisir une spécialité ; L’analyse de cette option permet de classer les compétences particulières en fonction de ce qu’elles sont souhaitées par les futurs professionnels. En 2022, la liste des attractions publiée par « Le Quotidien du Médecin » place la spécialité de Médecine Générale à la 6ème place la plus recherchée, devant la médecine ou la biologie médicale. En revanche, en 2022, les spécialités les plus demandées sont la chirurgie plastique, l’ophtalmologie et la dermatologie.
Les visites à domicile, perte de temps ou temps nécessaire ?
En route vers son prochain patient, le Dr. Duchemin, 65 ans, dit : « On a un travail qui nous permet de vivre décemment, où on rencontre des gens bien, et on ne devrait pas avoir de problèmes ? » Avant de pousser la porte du Robert, Jacques Duchemin insiste, « oui, j’ai vu plus de patients dans mon cabinet qu’ils ne sont venus, mais je pense que c’est nécessaire. Quand tu vas vers les gens, tu ressens des choses, et nous sommes construits sur cette empathie. Vous finissez par créer des liens avec les patients. Lire aussi : Sur TikTok, Axa partage des conseils sur la santé physique et mentale avec des influenceurs. J’ai une grand-mère de Saint-Cyprien, elle a 87 ans, elle est aveugle et toute sa famille est morte. Il ne peut pas sortir, l’infirmière et moi sommes les seuls à passer. Je ne pense pas être une personne qui donne ! »
Pour rendre visite à Robert, Henri ou Louise, certains médecins ont décidé de ne plus les prendre. Le docteur Duchemin, qui a repris le volant, dit : « J’y vais parce qu’ils ont besoin de me voir. Ils m’appellent mais je ne sais pas ce que je vais trouver là-bas. Soit Lucie est tombée, soit ils se crient dessus parce qu’ils ne savent pas où mettre la drogue. Parfois, je dois regarder dans les rêves. Et finalement, je me rends compte que je dois écrire une lettre au spécialiste, ou refaire l’ordonnance. J’y vais parce que je n’y vais pas et ils sont perdus. »
Dr. Martin se souvient de l’arrivée d’un nouvel associé peu avant sa retraite. « Le jeune médecin avec qui nous travaillions a tout de suite refusé de se rendre à son domicile, ce n’est pas normal ! ». Et les visites à domicile payantes ? Lorsque le troisième médecin est arrivé au centre médical de Millas, la présidente régionale Carole Delga a insisté : les visites à domicile sont une partie non négociable. « Dans l’accord de travail que nous signons, il y a une obligation de visiter les familles. (…) Je pense qu’il est impossible de comprendre le patient sans le voir dans son environnement. Dans nos régions, quand on va chez le médecin, c’est une visite importante ; nous sommes propres. Alors que si le médecin passe sans horaire précis, il pourra détecter une certaine dépression lorsque l’environnement du patient est indifférent. »
En 2021, SOS Médecins alertait sur le manque de beauté des visites à domicile. Une visite à domicile augmente le prix de la consultation de 10€, soit 25€ + 10€, soit 35€ au patient. Ce n’est pas assez concernant les médecins SOS, « depuis plus de quinze ans, les modalités prévues pour les visites à domicile sont insuffisantes par rapport aux besoins des Français et au vieillissement de la population ».
Quant aux gardiens, ils ne sont plus obligatoires depuis que les médecins de la liberté se sont mis en grève en 2002. Jacques Manya se souvient. « En 2001, le code de déontologie obligeait les médecins à participer au service de garde. Il y a eu une grève très dure en 2002 pour abroger cet article afin de créer des soins permanents. À moins que le médecin ne le dise, ce nouveau régime n’avait pas la procédures nécessaires à son bon fonctionnement. C’est un service de sécurité papier qui ne fonctionne pas encore.
Entre fin du «médecin de famille» et médecin «bashing»
Jacques Manya note, « les médecins ont changé. Ils veulent avoir une vie sociale adaptée à leur situation financière. Les jeunes ne veulent plus que leur travail soit une fin en soi. Elles veulent une vie à part, les femmes veulent avoir une vie de famille, être mères, être épouses, avoir des loisirs, se former, se développer. Outre la réduction du nombre de médecins, leur temps de travail est également réduit. Alors aujourd’hui, pour remplacer un médecin de famille qui travaillait dur sur les routes de campagne, il faudrait 2,5 médecins. L’effondrement du personnel médical, la réduction du temps médical et l’évolution des besoins, mais aussi le vieillissement de la population et les maladies chroniques, provoquent une inadéquation complète entre l’offre et les besoins de soins. » Pourtant, Agnès Petit « estime que la médecine n’apporte pas d’aide médicale. travailler comme les autres. Il faut travailler beaucoup car les jours n’attendent que lorsque la santé du patient décide. » font renaître l’image du « médecin qui ne veut pas travailler » dans les médias. Seuls quelques-uns, je vous assure : il y en a encore beaucoup médecins qui travaillent très dur.
Le Dr Duchemin est très contrarié « de confronter le public à des médecins qui ont dévié du schéma de l’indifférence ». Il ajoute : « Je suis heureux, j’aime faire ce que je fais. Eh bien, après 17 heures par jour, je suis fatigué. Mais je ne me suis jamais senti malheureux, déçu, triste ou ennuyé en faisant ce travail. Là, on va laisser les patients dans le projet et c’est dégueulasse ! Je voudrais les confier à un jeune qui vit, prend un travail et se responsabilise !
Ce qui fâche plutôt Agnès Petit, c’est que la focalisation sur les médecins qui ne jouent pas le jeu nuit à ceux qui « font leur boulot ».
Agnès Petit ajoute : « Je ne compte pas sur des médecins qui ne bougent pas, il y en a comme ça dans tous les métiers. Mais le problème est que nous devrions avoir la possibilité de ne pas y aller, mais nous ne le pouvons pas. Pour celui qui fait le sale boulot, il a neuf rouets. Je ne demande pas qu’on cire nos pompes, mais je veux juste qu’on arrête de tabasser les médecins.
Mais quelles solutions pour répondre au besoin de santé publique ?
Cette désorganisation de la médecine urbaine a des implications sur l’ensemble du système de santé. Par conséquent, la partie négligente des services d’urgence peut être évitée grâce au réseau et à la planification de procédures médicales efficaces. Lors d’un récent reportage à l’hôpital de Perpignan, le Dr. Ortega, chef du service des urgences, a déploré que l’hôpital soit devenu « une zone tampon du système de santé ». Pour ce médecin urgentiste de 20 ans d’expérience, « les problèmes des Urgences sont un symptôme, et ce sera bien de mettre les meilleures organisations, si on n’ouvre pas beaucoup de lits d’hôpitaux et que la médecine de Ville ne fait pas ça. Ça ne s’étend pas, ça ne marchera pas ! »
Alors quelles sont les solutions pour la prochaine décennie ? Plusieurs théories sont à l’étude, certaines ont été mises en place par l’ARS, tandis que d’autres peinent à se développer ou ont été abandonnées. Infirmiers supérieurs, faculté d’enseignement, classification statistique, maisons de téléconférence, année d’étude supplémentaire pour les étudiants en médecine, intégration obligatoire, médecins étrangers ; bien des façons dont nous avons interrogé les docteurs Duchemin, Martin et Petit.
Faire appel aux médecins «d’ailleurs» ?
Selon Agnès Buzin, ministre de la Santé de 2017 à 2020, la situation a commencé à devenir difficile au début des années 2000, constatant l’effondrement depuis 2010. « Il y a une pénurie de millions de soignants 15 dans le monde, il y aura un déficit de 18 millions d’ici 2030. » Le docteur Petit, jeune médecin généraliste à Perpignan, se souvient de ses années de formation. Je ne comptais pas le nombre de médecins qui ne parlaient pas français.
Les FFI pour Acting as Interns, ce sont des étudiants non européens qui perçoivent au total 1 400 € par mois, un salaire bien inférieur à celui de leurs collègues français pour le même travail. En France Culture 2 de cette FFI ont prouvé leur position.
Selon Agnès Petit, ces personnes en ont assez d’attendre en France d’être reconnues à leur juste place. « J’ai vu l’ancien FFI rentrer chez lui et suspendre le travail pour une opération à la tête. Nous perdons ces professionnels parce que nous choisissons de les payer moins ! J’ai rencontré plusieurs FFI qui, au bout de 7 ou 8 ans, sont partis avec le sentiment d’avoir fait une erreur en venant en France. » En 2020, les FFI occupaient 12 % des effectifs des hôpitaux français.
Pour Agnès Petit, la France serait le dernier pays où les médecins veulent exercer. « Je suis fatigué de toute cette pression. Il faut comprendre qu’en France, une mauvaise décision peut vous envoyer 10 ans en prison, en Irlande, aux Pays-Bas ou en Suisse, demain je sors et on me donne de meilleures conditions de travail. Nous avons beaucoup d’options, mais non, nous choisissons de rester. Maintenant, nous méritons le respect !
Fin du médecin traitant ? Obligation d’installation par l’Ordre des médecins ?
Pour Agnès Petit, il est clair qu’un des problèmes dépend du principe du médecin traitant. L’ARS devrait assouplir la constitution du médecin. La loi du médecin traitant est qu’en l’absence d’une personne, le patient est responsable d’un forfait de 7,5 € par consultation. Selon Agnès Petit, cette redevance restante de 7,5 € est interdite aux autres, ce qui peut entraîner un retard dans l’évaluation. Particulièrement en colère contre l’ARS, Agnès Petit est frustrée : « C’est comme donner mon avis sur la réparation d’une fusée. dessus, ils sont dans leur bureau, ils ne voient que des vues de gestion et des tableaux Excel ! ».
Le GP Act a été introduit en 2005 et oblige tout patient de plus de 16 ans à déclarer un médecin généraliste sous peine de voir ses primes baisser, voire de ne pas pouvoir trouver certains experts. Les professionnels qui ont besoin, avant le rendez-vous, d’une lettre du médecin désigné. Pour le Dr. Martin, qui a vu le système installé, la volonté inconsciente des pouvoirs publics a été pour le système comptable de Paris. « Ils ont toujours dit qu’avoir trop de médecins entraînait trop de coûts, même si cela ne s’est pas encore produit ! Je crois que si tous les patients écrivent au conseil ou à leur caisse, ceux qui refusent de nouveaux patients devront repartir.
Concernant la question du recours aux médecins, l’ARS semble changer un peu sa position. Pierre Ricordeau a préconisé de changer le concept de « soins médicaux » en « équipe soignante ». Deux médecins sur trois que nous avons rencontrés se sont également prononcés contre l’ordonnance des médecins. Malgré plusieurs tentatives, nous n’avons pas obtenu de réponses de l’ordre de 66 médecins.Nous avons également tenté notre chance auprès de la caisse d’assurance maladie et de son service de médiation. Après avoir discuté avec le robot de discussion d’Améli, la CPAM nous a envoyé une liste de médecins locaux qui accepteront de nouveaux patients. Après plusieurs tentatives auprès de 7 médecins recommandés à Perpignan, seuls deux donneront rendez-vous.
Une autre question abordée par le Dr. Martin est le temps entre la fin des études et l’admission des médecins. Seuls 25% des médecins restent dans les 5 ans suivant leurs études. « A mon époque, la commande nous incitait fortement à remettre notre assiette après un an ou deux de renouvellement ! Alors qu’aujourd’hui, il est courant de voir des médecins qui ont passé 10 ans à faire autre chose.
Pôles médicaux ? Médecins généralistes salariés ?
Agnès Petit se souvient de certains médecins qui jouaient aux centres de soins. « Ils ont accepté de rejoindre les grands bâtiments; ils ont maintenant des coûts d’exploitation très élevés. Au départ, cela a été compensé par des subventions de l’ARS. » Mais s’inquiète Agnès Petit, « au début, les forfaits de l’ARS étaient basés sur le nombre de patients, maintenant les conditions ont changé. On leur demande de travailler avec les IPA, en collaboration ! » Ceux qui ont joué le jeu des grands soignants maintenant, ils disent qu’ils sont arrêtés et forcés de travailler avec des gens dont ils ne veulent pas.
Agnès Petit est très en colère contre ces centres de santé et la constitution de différents groupements.
« Ça ne sert à rien de chercher des complexités, des IPA, des groupes coordonnés, des centres médicaux, si on ne sait pas soigner à temps l’otite d’une fille ! Sinon, on arrête de former des médecins et on forme des cadres qui vont se réunir toute la journée. » Selon la DREES , d’ici 2022, 1 médecin sur 6 travaillera dans un établissement de santé pluridisciplinaire.
Concernant la délégation de prescription, Agnès Petit est également très forte. « Mais non, cela signifie qu’ils abdiquent leur responsabilité médicale envers le patient et les autres parties prenantes. » Agnès se souvient d’une relation particulière nouée lors de l’entretien. « Ce n’est pas juste bonjour, qu’est-ce qui ne va pas avec toi. Non ! Lundi dernier, j’ai eu une grosse journée d’entretiens. Et en 10 entretiens, mon diagnostic a changé à la dernière phrase du patient. Il m’a fallu 10 ans pour faire mon diagnostic, ce n’est pas quelque chose J’ai appris comme ça. Je suis content de déléguer, mais je ne pense pas que ce soit un kinésithérapeute ou une infirmière qui doive donner des instructions directes. , l’hôpital, l’IPA a sa place pour compléter les gestes techniques, mais la médecine générale n’est pas facile.
Oui, c’est vrai à en croire Agnès Petit, 80% des discussions sont binaires, mais 20% seront très difficiles et c’est le cas. « Ce produit peut faire croire aux gens que les choses sont simples, pas compliquées ! »
L’éducation des patients et l’innovation ?
Pour Agnès Petit, il est clair que l’éducation à la santé est très importante. « Il faut demander aux patients de réfléchir avant de se précipiter. Si votre enfant tousse pendant deux heures, il n’est pas nécessaire d’aller aux urgences. Ces messages sont rarement publiés et prennent du temps et sont inutiles. D’un autre côté, il y a des gens qui font un AVC à la maison et qui ne se parlent pas parce qu’ils ont peur de déranger. Agnès Petit milite pour introduire un module d’éducation à la santé dans les écoles.
Pour Jacques Manya, la créativité peut aider. Il réclame une étude de cas générale de téléconsultation qui s’est avérée « très efficace » selon lui. « On aurait la possibilité d’avoir des infirmières formées sur le terrain. Dans une valise, elles pourraient faire un examen ORL ou un électrocardiogramme et rencontrer un spécialiste qui serait à 40 kilomètres. Si l’examen révèle un infarctus, le préposé peut donner le premier médicament et le mettre dans l’ambulance. Il s’agit d’avoir une main armée qui sera habillée au lit du patient. Par contre, le médecin ne croit pas au succès des types de « photomaton » dans les pharmacies.
Le Conseil National de la Refondation détient-il les solutions ?
En décembre 2022, le Conseil national de refondation d’une filière santé s’est réuni dans les Pyrénées-Orientales. L’appareil, qualifié d' »objet » au moment de la publication, était détenu dans les locaux de la mairie. Selon le préfet, il s’agissait de « travailler avec les solutions présentées dans les zones et en tenant compte de la réalité réelle ». Un exercice de démocratie participative où médecins, infirmiers, établissements de santé, élus ou encore associations de patients ont participé à quatre exercices : l’accès aux soins, la permanence des soins, les activités de santé et leur beauté, et la prévention. A la tête de chaque cours, le « chef témoin » qui animait les discussions était chargé de rendre l’argent à la fin du cours.
Parmi les propositions présentées pour rendre les professionnels de santé plus attractifs, Jacques Manya cite le partage des soins au profit du terrain et ne décide pas directement, ni le développement des groupes mobiles. L’idée est de permettre aux patients de rester chez eux et de gérer une équipe soignante ou une équipe de médecins. . Il ajoute qu’il est important d’investir et de créer des capacités pour rejoindre les patients, avec des groupes mobiles de gériatrie, mais aussi pour les maladies mentales ou les maladies mentales des enfants.
Pour l’administrateur de l’hôpital, il faut absolument investir davantage. Et en premier lieu la formation des API. Le nombre d’une cinquantaine d’API libérales formées par an semble insuffisant par rapport aux besoins. « Ces experts seraient le lien entre le médecin et la personne qui en a besoin. Car le temps médical est rare, et le deviendra de plus en plus. Une solution consiste à trouver un rendez-vous para-médical ou non médical pour permettre au médecin de se concentrer sur ce qui est bien. Pour Barthélémy Mayol, il est également important d’investir dans l’innovation par la communication généraliste ou la téléexpertise.
Mais que faire avec l’otite de Lea 10 ans ou le suivi de l’hypertension de Monique 85 ans ?
Quelle alternative existe aujourd’hui pour les douleurs chroniques, les soins non programmés ou les maladies de longue durée ? SOS Médecin peut être une alternative pour les personnes vivant en zone couverte. Si l’otite de la fille a un mauvais pressentiment pour commencer le week-end, elle devra attendre de nombreuses heures au centre médical au travail. Pour les douleurs chroniques, faute de médecin disponible, certains se tourneront vers la médecine traditionnelle ou des « médicaments » assimilés. Afin de suivre sa maladie chronique, Monique se retrouvera sans solution devant son émission de télévision préférée, et ce malgré les efforts vains de son aide ménagère. Aujourd’hui, chaque patient, chaque soignant de la famille cherche, s’équipe patiemment et finit par trouver d’autres méthodes moins adaptées, et plus dangereuses.
*Les noms et prénoms ont été modifiés.** APN pour Advanced Practice Nurse. Sont-ils spécifiques aux infirmiers, après formation, les APN pourront suivre, et donc suivre les ordonnances de certaines maladies chroniques **Drees : Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques – numéro.
Journaliste chez Made In Perpignan
Maïté Torres, journaliste et fondatrice de Made In Perpignan, rédige la plupart des articles. Notamment dans les domaines de la politique, de l’économie, de la société. Grâce à son expertise des réseaux sociaux, Maïté sera votre interlocutrice chanceuse si vous nous envoyez un message privé ou un e-mail.
Articles récents de Maïté Torres (voir tous)