La future Renault 4L électrique se prépare actuellement en coulisses. Qu’en savons-nous déjà en termes de style et de technologie ?
La future Renault 4L électrique se prépare actuellement en coulisses. Qu’en savons-nous déjà en termes de style et de technologie ?
Le Mondial de l’Automobile d’octobre a été l’occasion pour Renault de réaffirmer son penchant pour la nostalgie puisque Diamond a déjà annoncé le retour de la R5 pour 2024. Lors du salon de Paris, le concept-car 4Ever a emboîté le pas, promettant de relancer la 4L d’ici 2025. étude, Auto-Moto a imaginé à quoi pourrait ressembler le modèle final et dévoile une illustration exclusive, dépouillée des artifices de la voiture. C’est l’occasion de faire le point sur les informations déjà connues sur ce nouveau modèle.
Une Renault 4L électrique plus grande que la R5
Dans l’imaginaire collectif, nombreux sont ceux qui pensent que la R5 d’origine, de par son nom de famille, était plus généreuse que la 4L en terme d’encombrement. Non. Proposée exclusivement en 5 portes, la R4 se devait d’afficher une carrure suffisamment imposante (3,61 m de long) pour respecter sa fonctionnalité, là où la R5 (3,52 m) s’imposait davantage comme une citadine un peu snob. Dès lors, il est assez logique que la future Renault 4 soit plus spacieuse que la Renault 5. Lire aussi : Future BMW M3 CSL (2022) : premières photos des prototypes. Alors que cette dernière évoluera autour de 4 mètres de long, en tant que pure citadine, la 4L des temps modernes jouera plutôt dans le style d’une SUV urbain. Captur, longueur environ 4,16 m.
Une nouvelle 4L puissante par souci de polyvalence
La fiche technique de la future Renault 4L devrait rester fidèle à ce qui avait été annoncé par le concept-car 4Ever, qui liste une batterie de 42 kWh pouvant alimenter un moteur électrique délivrant 100 kW, soit environ 140 ch. Un niveau de puissance indispensable pour celui qui entend jouer le rôle de souris aussi bien en ville qu’aux champs, avec un niveau d’autonomie qui devrait s’élever à 400 km minimum, voire plus dans la lignée des progrès fulgurants constatés dans le champ, électrique . Une simple Peugeot e-208 capable de 400 km, il ne serait pas surprenant que la 4L cuvée 2025 porte cette mesure à 450 voire 500 km. Voir l’article : Grosse chute pour le marché de l’occasion en septembre 2022. A moins que les têtes pensantes de Renault ne privilégient le prix variable en misant sur une batterie à la capacité plus modeste.
Une simple plate-forme de Clio repensée pour la R4
A l’heure où de nombreux constructeurs automobiles optimisent la conduite 100% électrique à travers le développement d’un châssis coûteux qui lui est dédié, l’ex-Régie conservera un socle technique qui sera moins développé, là encore pour maîtriser les coûts. Une stratégie multi-énergies qui de prime abord n’est pas gagnée, mais qui semble sourire aux petits véhicules. Voir l’article : Occasion : quand vendre ou acheter sa voiture ?. Encore une fois, la Peugeot e-208 doit renforcer les acteurs du segment dans ce sens, la petite Lionne électrique a simplement profité de l’adaptation de la plateforme thermique pour parvenir à ses fins. Dans cette veine, la nouvelle 4L héritera du châssis revu et peaufiné de l’actuelle Clio (CMF-B), tout comme la future R5.
Une environnement intérieur proche de la R5
S’il n’y a aucune information sur le dessin de la planche de bord de la future 4L, le concept 4Ever qui n’a pas dévoilé l’habitacle, le modèle de série partagerait son cockpit avec celui de la Renault 5, là encore pour limiter les coûts. Quant à son apparence, d’autres rumeurs laissent entendre que son design s’inspirera du design de la Renault 5 Turbo 3E Concept, dévoilée en août dernier lors du Concours d’Elégance de Chantilly. L’impressionnant bébé a dévoilé une planche de bord relativement dépouillée composée de plusieurs modules numériques, situés derrière le volant, pour faire écho au tableau de bord de la R5 Turbo d’origine.
L’atout du Made in France
Cocorico ! Ces modèles seront assemblés en France, plus précisément dans le nord, autour du nouveau pilier Renault Electricité, qui partagera Douai qui produira la Renault 5, quand Maubeuge sera aux commandes de la Renault 5. L’ambition est de produire 500 000 nouvelles véhicules de ce nouvel écosystème, dès 2025, soit la plus grande unité d’Europe, dont le Renault Kangoo et la future Nissan Micra électrique. Espérons que la crise des composants ne dépasse pas cette organisation, à long terme.
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