Mercredi 21 décembre, trois personnes ont tiré sur un groupe de huit jeunes du quartier rennais de La Bellangerais, dont des mineurs. Aucun n’a été blessé. Les trois ont alors pris la fuite. Les faits surviennent quelques jours après que la première arme ait été tirée en pleine face d’un immeuble. Le parquet a ouvert une enquête.
Il était peu après midi lorsqu’un petit groupe de trois personnes a tiré et tué des jeunes dans le quartier des Bellangerais à Rennes. Selon Philippe Astruc, le procureur de la République, ces tirs n’ont fait aucun blessé.
Les trois se sont échappés immédiatement.
« Il n’y a pas de blessés, mais ils ont commencé à en faire plus », a déploré le syndicat de police SGP. « Ce n’est pas le même que le quartier Maurepas, mais ce n’est pas trop loin. »
Une enquête a été ouverte, car ces tirs « font suite à ceux de même nature des 15 et 16 décembre dans le même quartier et non loin des zones concernées aujourd’hui » indique le parquet.
Le quartier des Bellangerais n’est pas connu pour être sensible, mais cette nuit-là, la façade d’un immeuble a été criblée de 27 balles.
Trous de balle dans l’entrée d’un immeuble à La Bellangerais
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© GLM/FTV
Philippe Astruc définit donc qu' »il faudra déterminer s’il existe un lien entre ces faits, identifier les auteurs pour déterminer s’ils sont liés ou non ».
« Il y a toujours eu du trafic dans les Bellangerais », a précisé la Police SGP. « Nous sommes visés par une trentaine de points d’accord à Rennes. Les rues et les quartiers sont en bleu, mais nous ne sommes jamais à l’abri de recevoir de tels faits. Nous avons enfilé une quantité incroyable d’armes.
L’organisation s’inquiète de la prochaine réforme de la police judiciaire. « Il faut multiplier les filières, si on ferme les petits vendeurs, le lendemain le marché est très rentable et remplacé par d’autres. Si la réforme passe, peut-on encore enquêter ? à long terme ?
Ce 23 décembre, l’adjoint de sécurité de la ville de Rennes, Lénaïc Brièro rencontrera les habitants et commerçants des Bellangerais. « Ce trafic est toxique pour la vie des riverains, des hommes d’affaires, aujourd’hui, les hommes d’affaires ne se cachent plus et illégalement, de manière agressive et préjudiciable sont assis dans un lieu public », a déploré l’élu. « Nous n’avons pas de baguette magique, mais nous agissons », a-t-elle déclaré. .
« La ville a recruté 40 agents de la police communale depuis deux ans. Nous avons augmenté les horaires de travail des forces de police communales, nous avons renforcé la vidéosurveillance, et nous avons organisé des réunions entre la police et les riverains où les habitants peuvent se retrouver. .. en même temps ils peuvent être des informations. rencontrer » explique l’élu.
Mais l’agent de sécurité sait que tant qu’il y aura des clients, il y aura des points d’entente. Aussi, il invite les utilisateurs à se remettre en question. « Ils doivent être conscients du problème que ces véhicules peuvent causer à la population locale. »