Résultats du test de la charrue Kverneland 2500 S i-Plough par Thierry Chatelain

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Thierry Chatelain est agriculteur sur deux exploitations. Le premier est au sud de la Seine-et-Marne, le second dans le Loiret à Dampierre-en-Burly. Là, il exploite 285 hectares sur un sol limono-argileux tout drainé. Évidemment, un chantier idéal pour tester la dernière charrue Kverneland, la 2500 S i-Plough. Et ça tombe bien car Thierry a encore quelques parcelles à labourer pour compléter ses semis de blé. Basé non loin de là dans la périphérie d’Orléans, le constructeur débarque d’emblée avec un modèle de cinq carrosseries différentes.

La principale innovation concerne le couplage. Conçu pour que l’outil tourne comme un modèle semi-porté, il réduit considérablement le risque de collision lors du transport routier. De plus, c’est simple : il suffit de retirer deux goupilles de verrouillage pour libérer le timon. Ensuite, même opération avec la pince qui mobilise la tête du troisième point pour permettre le pivotement de l’ensemble. Résultat : Le faisceau suit les roues du tracteur. Plus besoin de balayer dans les coins !

« Cet appareil est une révolution ! « , insiste Thierry. Et d’ajouter : « Alors que la sécurité est un sujet de préoccupation croissante, ici elle prend le dessus. Cet attelage signifie la fin des collisions avec des poteaux, d’autres véhicules ou même avec un piéton. Imaginez les conséquences ! dit le fermier étonné.

8 mémoires de réglage

Grâce à sa compatibilité Isobus, plus besoin de brancher les écrans de contrôle dans la cabine du tracteur. A condition d’être équipé bien sûr. Dans ce cas, le conducteur contrôle toutes les fonctions de l’outil directement via son terminal. Certaines commandes peuvent même être assignées au joystick. Lire aussi : Une série mettant en scène le divorce le plus scandaleux de l’aristocratie britannique. « Avec ce Deutz-Fahr 6185 TTV, il vous suffit d’appuyer sur une touche pour changer d’outil. Pratique lors de longues journées de travail et surtout, très relaxant pour l’opérateur. De plus, cette opération peut être mémorisée dans les automatismes de tournière. Même si ma concentration baisse, je ne risque pas de retourner du mauvais côté ! », argumente le professionnel.

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En termes de qualité de travail, le constructeur est fidèle à sa réputation. « Quoi qu’il en soit, c’est un beau travail. L’avantage des charrues Kverneland est leur poids. Légères, elles n’ont pas besoin de trop de puissance à l’avant. Et cela se voit immédiatement dans la consommation de carburant », ajoute-t-il. Grâce à huit mémoires, chacune mémorise son réglage, adapté aussi bien aux parcelles qu’aux tracteurs. « Comme je m’entraîne avec de nombreux tracteurs, je peux mémoriser chaque modèle. Le décalage de largeur s’adapte alors automatiquement à la voie du tracteur. Il n’est pas nécessaire de configurer chaque modification. Idem pour le fonds. Selon le type de sol de ma parcelle, ajustez en sélectionnant la fiche correspondante. »

Un autre avantage est la technologie Furrow Control. Associé à un système GPS, l’outil ouvre et ferme automatiquement le Varilarge. Objectif : Corriger en permanence les erreurs de parcours liées à la conduite et être toujours droit. « Pour souligner cette caractéristique, nous avons intentionnellement créé des courbes dans le sillon. Après seulement deux ou trois passages, la ligne est redevenue parfaitement droite, seulement avec une descente d’Egnos. Fini les virgules en bout de champ, même après plusieurs heures de travail », a-t-il conclu. Et d’ajouter un sourire aux lèvres : « une option qui sera très utile à tous ceux qui ne labourent pas droit ! » »

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