Cyclistes, cyclistes, piétons, personnes à mobilité réduite, utilisateurs de trottinettes électriques, rollers… De nombreuses personnes empruntent les voies vertes, mais il est difficile de satisfaire tout le monde. Un atelier sur l’utilisation de cet itinéraire s’est tenu ce lundi 30 janvier au Conseil départemental de Quimper. Objectif : aider à construire une charte d’usage avec la meilleure cohabitation possible entre les utilisateurs.
À qui donner raison ?
Lors de cet échange, près de 23 représentants de départements, d’associations régionales et nationales étaient présents. Lire aussi : Combien de redressements assis devriez-vous faire chaque jour ?. L’opportunité pour chacun d’exprimer ce qu’il souhaite ajouter, modifier ou supprimer de la voie verte actuelle ou future, comme celle qui relie Quimper à Pluguffan, est prévue pour 2023.
« A Kernavélo, nous voulons que les voies vertes soient plus pratiques pour aller travailler », a expliqué Laetitia Bideau. « En tant que piétons, le plus grand danger pour nous sur la voie verte, c’est le vélo », a commenté Marcel Maçon, vice-président du comité Finistère de la Fédération française de randonnée.
« Les voies vertes sont importantes pour nous, car elles nous permettent d’aller d’une zone à l’autre. Nous les utilisons beaucoup », a déclaré Christian Boyer, président régional de la Fédération française d’équitation. « Les barrières d’accès aux pistes sont soit trop hautes, soit trop bas », a ajouté Florence Le Déon, membre de l’association handisport Cornouaille Quimper.
De nombreuses problématiques
Il est difficile de trouver un terrain d’entente, car il y a tellement de problèmes. Les déjections animales sur la voie verte, la vitesse et la surface des usagers sont les principales. « Une surface roulante ne satisfera pas forcément les automobilistes », note Anne-Laure Chiquet, cheffe du service urbanisme au conseil général. A voir aussi : Les meilleures montres connectées Garmin parmi lesquelles choisir en 2022. Cependant, dans la salle, de nombreux représentants du vélo mendiaient de l’asphalte, afin de faciliter la mobilité. « Avec le problème du réchauffement climatique, on s’oriente vers une mobilité douce. Mais s’il y a de la boue sur la route, ça n’incite pas à prendre un vélo », dénonce un membre de la Fédération française de cyclisme.
30 M€ investis pour le vélo
« On ne vient pas en Cornouaille à cause de la mer mais à cause des nombreux sports de nature », a expliqué Raymond Messager, vice-président du conseil de district du village. « La gestion du partage de la voie verte est importante car le nombre de trajets doux augmente significativement. A voir aussi : Huawei Watch GT3 est à prix réduit alors n’attendez plus (durée…. 30 M€ seront investis dans la distribution de vélos dans le Finistère d’ici 2028, dont 4,50 millions en 2023 », notamment Raymond Messager. le département envisage de renouveler cet atelier participatif.