Ronchamp. Il a contribué à préserver la beauté de Notre…

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Claude Barberot participe à l’entretien régulier de la chapelle Notre-Dame du Haut, au sein de l’entreprise familiale, depuis les années 70. Il relate les chantiers alors pilotés par le curé emblématique du lieu, l’abbé René Bolle-Reddat. .

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Un entretien décennal

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Des fissures

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Le vaste chantier de rénovation de la chapelle Notre-Dame du Haut, qui domine Ronchamp, est en cours. Le montant de ce programme de restauration s’élève à 2,3 millions d’euros. Cet édifice religieux, l’un des plus emblématiques du XXe siècle, a déjà bénéficié de travaux de rénovation, certes plus modestes, dans les années 70. A cette époque, le curé René Bolle-Reddat (1920-2000) assure lui-même la restauration.

L’abbé passa quarante-deux ans sur la colline au service de l’œuvre de Le Corbusier. Il avait instauré un entretien décennal de « sa » chapelle.

Claude Barberot, entrepreneur en Champagne, a participé à ces projets. Il avait rencontré le curé par l’intermédiaire de l’abbé Chatel à l’occasion de la rénovation de la cure de Ronchamp. L’entreprise Barberot était déjà intervenue sur la colline en 1970 pour réaliser des travaux dans la maison qui servait de réception.

En 1975, l’entreprise réalise pour la première fois la rénovation de la chapelle, qui concerne l’extérieur à l’exception de la grande tour et de la façade sud, dont les travaux sont réalisés par une entreprise de Belfort. Des problèmes avaient surgi dans le sud où des fissures resurgissaient constamment.

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« L’extérieur a été refait après Pâques », précise Claude Barberot. « Nous avons lavé la façade avec une presse à laver à 400 bars, puis avons appliqué une couche d’anti-mousse et deux couches de peinture. Le béton a été lavé et l’hydrofuge appliqué. Les travaux ont duré un mois. »

La peinture est agréable et douce comme du velours sans réduire la résistance du crépi

« C’est l’abbé qui a fourni la peinture », ajoute-t-il. L’intérieur a été refait pour Noël. Il s’agissait de « laver les murs, appliquer le badigeon que mon père m’avait appris à faire car il connaissait bien la technique », poursuit Claude Barberot.

En 1995, l’entreprise Barberot rénove la chapelle. Claude, André et Michel Barberot et, de dos, Jacky Cholet. Photo RD

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Rebelote en 1985

Le curé René Bolle-Reddat a assuré un entretien décennal de la chapelle, extérieur et intérieur. Lire aussi : La restauration du béton de Notre-Dame du Haut commence…. Voici les oeuvres de 1995. Photo RD

Le curé René Bolle-Reddat a assuré un entretien décennal de la chapelle, extérieur et intérieur. Voici les oeuvres de 1995. Photo RD

Le curé René Bolle-Reddat a assuré un entretien décennal de la chapelle, extérieur et intérieur. Voici l’oeuvre de 1995. Photo RD

L’entreprise Barberot de Champagney est sollicitée par le curé pour restaurer la chapelle. Voici les oeuvres de 1995. Photo RD

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« Cela sentait la propreté »

L’abri des pèlerins a également été rénové. Voici l’oeuvre de 1995. Photo RD

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Le même scénario dix ans plus tard. L’extérieur sera repeint après Pâques et l’intérieur pour Noël.

Dans le Journal de Notre-Dame du Haut de décembre 1985, le curé écrit ces quelques lignes : « L’entretien décennal a été effectué en mai, avec la tristesse causée par quelques violents orages. Le travail a été fait avec une perfection générale et dans le détail avec une remarquable conscience professionnelle. L’entreprise Barberot de Champagney a pu laver les murs à haute pression d’eau, protéger les murs contre la mousse, laver l’auvent du toit et renouveler son étanchéité. La peinture est belle et douce comme du velours sans diminuer la force de la race… »

Murs lavés tous les cinq ans

L’intérieur était très sale. J’ai eu un peu honte quand j’ai vu une inondation noire couler dans le lavoir

Une personnalité marquante

« Nous avions un échafaudage roulant qui montait jusqu’à 18 mètres de haut. L’abbé prenait des photos. Trois à quatre hommes suffisaient », explique Claude Barberot.

L’abbé Bolle-Reddat, dans le Journal de Notre-Dame du Haut de mars 1986, revient sur la deuxième partie des travaux : « En décembre, alors qu’il y avait peu de monde, nous avons procédé au nettoyage de l’intérieur. C’était très sale : poussière, fumée des bougies… J’ai eu un peu honte quand j’ai vu un ruisseau noir couler le long du lavoir… Les travaux se sont terminés le 24 décembre à midi. Le lait de chaux que nous allions chercher dans le lait de Vy-lès-Lure, la chaux vive en sachets, mélangée à ce liquide chauffé. C’était une odeur de propreté, de santé, pour le risque et le danger des peintures. »