Durant l’année académique 2021-2022, Violette Melendez de Lahonce, ancienne élève de l’école Nouvelle Aquitaine Shiatsu, a pratiqué le Koho shiatsu avec des lycéens pendant quatre ans. Il consiste à exercer une pression avec les doigts, sur les zones du corps, à travers le tenugui, ce fin tissu de coton, pour rétablir l’équilibre et favoriser la santé dans tout le corps.
Volontariat
« Je veux être au service de tout le monde, mais les jeunes ont beaucoup souffert au temps du Covid », explique Saolim, pratiquant de Qi Gong et de Kung-Fu, également féru de méditation. « Il y a beaucoup de stress et d’exigences. Lire aussi : Canicule : l’astuce du papier d’aluminium pour rester au frais. On fait de moins en moins attention à notre corps. Je n’ai pas trouvé de meilleur moyen d’aider les lycéens que Shia. »
L’équipe d’éducation et d’encadrement du lycée Maurice-Ravel a conçu cet accompagnement pour lutter contre le décrochage scolaire en collaboration avec la Mission et dans le cadre du programme dénommé « Percer Vers ». Selon des critères objectifs, après avoir identifié 25 étudiants qui en bénéficieront, des séances de shiatsu leur ont été proposées, volontairement.
Agoraphobie
Les élèves qui suivent Camille Dhélin ont parfois ou ont eu des troubles mineurs, mais les signes de santé sont à risque, précise le praticien. Troubles physiques ou psychologiques qui provoquent une gêne qui affecte l’attention, la concentration, les performances scolaires ou même la vie dans son ensemble. Ainsi, cet élève souffrant d’agoraphobie, qui ne sortait pas dans la cour de récréation avec ses camarades de classe et a pu retrouver une vie « normale » à l’intérieur de l’établissement, après quelques séances.
Les troubles de l’attention, la concentration, les facteurs de « décrochage » sont le plus souvent la conséquence de diverses maladies, tant physiques (digestion, respiration, rhumatologie, ORL) que psychologiques (stress, anorexie, anxiété, agoraphobie, dépression). A voir aussi : Quelles sont les meilleures moustiquaires sur Amazon ?.
Les séances de 30 minutes imaginées par Camille Dhélin ont permis d’établir une relation de confiance pour ces jeunes adultes, pas un professeur qui attend un résultat, pas un psychologue qui attend un mot.
Conscience
Vidéo TV7 : lutter contre le décrochage scolaire Sur le même sujet : Crème solaire bébé : les réponses aux questions que vous vous posez pour protéger les petits du soleil !.
Aujourd’hui est le jour du rejet des échecs scolaires. L’occasion de faire le point dans la Matinale de TV7 avec Hélène Roze, directrice de la rédaction de Nomad Education (une application de révision pour les élèves quel que soit leur niveau et diplôme préparé) a explosé en confinement en 2020 autour du décrochage scolaire.
Notamment, le stress, les crises d’angoisse, l’anorexie, l’addiction aux substances psychoactives, la dépression, figuraient parmi les maladies recensées et contrôlées. Les troubles physiques qui peuvent être atténués par les coho shias sont d’ordres divers : respiratoires, digestifs, gynécologiques, ORL, etc. Camille Dhélin se souvient particulièrement de ce jeune homme qui « a repris conscience de son corps » après quelques séances de 30 minutes. « Ça lui a donné envie de faire un régime, il a perdu 10 kilos. »
Camille Dhélin a également eu des séances avec un jeune homme qui a arrêté de faire du sport et a pris du poids. « Le shiatsu lui a permis de reprendre conscience de son corps et d’en prendre soin, puis de se remettre au patinage. A l’heure de l’accompagnement de la rupture entre le corps et le psychisme, le spécialiste du shiatsu Koho a rappelé aux lycéens la nécessaire connexion avec leur corps et la nature. Je leur ai demandé depuis combien de temps ils n’étaient pas allés dans la forêt. Nous sommes la nature. »
120 séances
Le groupe de tuteurs et d’enseignants du Lycée Maurice-Ravel a été associé à cette initiative particulière. Les débuts du Shiatsu ont été faits dans d’autres établissements en France, mais les séances à Luzia ont fait l’objet d’un suivi quantitatif et qualitatif sans précédent.
Le praticien a répertorié le taux de participation et les résultats observés, le nombre de séances par élève, les résultats du type de symptômes mentaux et physiques, l’impact sur le bien-être et l’investissement personnel, et les résultats scolaires.
Les 120 séances de shiatsu de 30 à 40 minutes, selon les besoins de l’élève, ont été financées par le groupe scolaire Maurice-Ravel. Afin de reconduire l’action pendant encore deux ans, afin d’obtenir des résultats plus larges, une demande de subvention a été déposée auprès de la Région Nouvelle Aquitaine. Si elle est validée, l’action pourrait reprendre en janvier.