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De patiente à experte

Il y a quelques années, Judith Albertat, dans son livre My Journey to Recovery, décrivait les difficultés rencontrées lors du diagnostic de la maladie de Lyme. Une douloureuse divagation médicale qui rappelle celle de Caroline Vital dont Journal of a Lyme est paru en 2021 aux Editions du Lys bleu. Ce que Judith Albertat n’a pas dit, c’est ce qui a suivi : « 22 mois d’antibiothérapie qui ont continué à faire des ravages dans mon corps » – cette durée est désormais interdite – et la découverte d’une ancienne candidose qui, selon elle, a permis à la maladie de Lyme de se développer. A voir aussi : Les cigarettes électroniques sont nocives pour les yeux. L’ancien pilote de ligne, qui a depuis cofondé Lyme sans frontières, s’est alors demandé pourquoi seul un petit pourcentage de passagers aériens développait des symptômes. Pour elle, la réponse se trouve dans les dérèglements de nos organismes qui sont malmenés par « les aliments malsains et les toxines que nous ingérons et inhalons ». Elle a même écrit le livre Lyme, Natural Solutions, publié par Thierry Souccar.
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L’apithérapie une piste prometteuse

La propolis, la gelée royale, le pollen, mais aussi l’air de la ruche et la piqûre d’abeille pourraient être d’une grande aide. Lire aussi : Canicule : sommeil, vêtements, nourriture… Nos conseils pour survivre à la chaleur.
C’est ce que prétendent le Dr Stefan Stangaciu et Claudette Raynal-Cartabas dans leur livre Lyme Disease, Prevention, Immunity and Integrative Treatment with Bee Products, publié par Guy Tredaniel.
Stop aux idées reçues
LA MAISON DE NEIGE MOURRA EN HIVER. FAUX ! Il vit jusqu’à trois ans, est actif entre 10 et 25°C et dort (jusqu’à deux ans) lorsqu’il fait froid (il résiste jusqu’à -15°C).
ELLE PEUT SAUTER D’UN ARBRE. Ceci pourrez vous intéresser : Liste de choses à faire : erreurs que nous commettons tous et solutions d’experts pour vous faciliter la vie. FAUX ! Il reste généralement à moins d’un mètre au-dessus du sol et attend dans une grande étendue d’herbe.
IL NE DOIT JAMAIS ÊTRE ENLEVÉ AVEC UNE PINCE À ÉPILER. FAUX ! Le plus important est de le faire sortir le plus vite possible. Si un extracteur de tiques est recommandé, une pince à épiler peut également être utilisée dans un mouvement de rotation pour éliminer toutes les tiques.
Selon notre spécialiste, il n’a jamais été prouvé que le risque de maladie augmente si la tête reste. Votre corps finira par l’expulser.
IL TRANSMET DES MALADIES DÈS QU’IL SE FAIT MORDRE. FAUX! Si elle est porteuse, les études montrent qu’elle a besoin d’environ 24 heures pour se calmer, le temps d’envoyer l’anesthésiant qui rend la piqûre indolore, puis, grâce à son rostre, se nourrit de notre sang pendant plusieurs jours avant de se défaire.
Ce n’est qu’alors qu’il envoie son contenu de salive contaminée. Les cellules immunitaires de la peau font alors leur travail de neutralisation et dans la plupart des cas, la maladie de Lyme ne se développera pas. Le risque d’infection chez une personne mordue est estimé à 5%.
Lors d’une balade en forêt, ce panneau de danger sert à vous alerter de la présence de tiques, vecteurs potentiels de maladies.
Pratique

Des centres de référence et experts des maladies transmises par les tiques sont implantés à Clermont-Ferrand/Saint-Étienne, Rennes, Strasbourg/Nancy, Paris/Villeneuve-Saint-Georges, Marseille. Informations sur https://crmvt.fr n Les associations de patients, comme France Lyme, peuvent apporter soutien et information. francelyme.fr