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Comment se débarrasser de l'anxiété et de la dépression
Si l’humanité vivait comme les Français, le 5 mai, les ressources renouvelables de la planète seraient épuisées en un an. Après avoir lu ces informations, une partie de la population va déménager. Mais pour ceux qui se soucient de l’environnement, cela deviendra une obsession. Pierre Chevelle est l’un d’entre eux. Après avoir lu le Handbook of Transitions de Rob Hopkins, il a réalisé la possibilité que notre monde s’effondre. Très vite, il sombra dans un profond malaise.
L’anxiété environnementale n’est pas une maladie mais « un état psychologique de stress mental et émotionnel face à la menace du changement climatique et des problèmes environnementaux mondiaux » selon le psychologue et psychothérapeute Pierre-Eric Sutter. Ces perturbations peuvent être plus ou moins intenses et leur intensité peut être mesurée grâce à l’échelle créée par Hélène Jalin. Il existe cinq classes d’anxiété environnementale et seule la dernière est pathologique. « Je demande à mes patients de remplir ce questionnaire et lorsqu’ils sont en 5e année, je les oriente vers un médecin ou un psychiatre », explique la psychothérapeute Charline Schmerber. Pour Pierre-Eric Sutter, si le malaise dure plus de trois à six mois, il faut consulter car il peut se transformer en trouble anxieux généralisé ou en dépression réactionnelle. Pour éviter cela, on a demandé aux spécialistes et aux malades comment traiter leur anxiété environnementale. Et la solution est là !
En parler avec les autres

« Le risque d’anxiété environnementale, c’est l’isolement », explique directement Pierre-Eric Sutter. Alors la première chose à faire est d’en parler. « J’ai l’impression d’avoir fait un geste auprès de mes proches en leur disant que je traverse une crise d’anxiété environnementale majeure », confie Pierre Chevelle. Mais pour cela, nous avons encore besoin de proches réceptifs et sensibilisés aux enjeux climatiques. Voir l’article : 5 façons de réduire le sucre dans notre alimentation. Le jeune homme l’a reconnu, il a eu cette opportunité. En discutant du sujet avec sa famille, il a pu déconstruire son angoisse. Sa sœur aînée, par exemple, a suggéré qu’ils vivent tous ensemble à la campagne en cas d’effondrement. Petit à petit, le jeune homme est convaincu.
Cependant, ce discours ne doit pas se transformer en une obligation de sensibilisation. « Mes patients se sentent coupables s’ils ne parviennent pas à éduquer les gens qui les entourent. Mais ils ne sont pas responsables de cette réalisation », analyse Charline Schmerber. Le dialogue ne doit pas non plus devenir un exercice de culpabilité. Envoyer des articles à un ami voyageur pour lui montrer que l’avion n’est pas bon, par exemple, n’est pas le meilleur moyen de le sensibiliser, selon les psychothérapeutes. Pour lui, faire en sorte que d’autres personnes veuillent les inviter à se joindre était plus sage. « Si un jour il y a une chute, il est plus important de maintenir la relation que d’essayer de convaincre des gens qui savent déjà que le monde ne va pas. »
Passer à l’action collective

Un monde qui ne fonctionne pas bien inquiète l’environnement et le paralyse. Et ça s’explique. « Le stress est un mécanisme possible pour faire face à un danger perçu ou à des problèmes en tant que tels », explique Pierre-Eric Sutter. « Si nous traversons la rue et qu’un bus est sur le point de nous percuter, le stress nous écarte car le corps sent le danger et réagit immédiatement. Voir l’article : Hypertrophie de la prostate : 7 conseils simples pour réduire les symptômes. Mais face aux problèmes climatiques, aucune réaction immédiate n’est possible. Il faut donc transformer cette peur paralysante en une peur mobilisatrice. Moyens : donner du sens à votre engagement en passant à l’action.
« Il faut faire la distinction entre ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire », explique Pierre Chevelle. Se battre dans une association de défense de l’environnement, se présenter aux élections municipales, devenir végétarien ou réorienter ses études sont autant d’actions qui en valent la peine. Mais il faut le choisir en fonction de sa personnalité et de ses envies. « Ce qui a du sens pour vous sera différent de ce qui a du sens pour moi », explique le psychothérapeute. En participant à des actes de désobéissance civile, Camille Chaudron se sent « regagné le pouvoir de la vie ».
Y aller progressivement

L’anxiété environnementale est une détresse prospective. Les personnes qui en souffrent ont les yeux fixés sur l’avenir et ressentent une grande urgence. Pour les aider, Charline Schmerber les a alors fait travailler. Lire aussi : Yaourt : 7 conseils pour bien choisir. « Je dis à mes patients que, paradoxalement, ils doivent prendre leur temps. Les bonnes décisions ne se prennent pas à la va-vite. »
C’est un conseil que Camille Chaudron a suivi. La jeune femme a d’abord quitté son emploi de cadre dans l’agroalimentaire pour donner des conférences et des conseils sur la transition écologique vers l’entreprise. Ce n’est qu’alors, après avoir travaillé à la ferme pendant les vacances, qu’il a décidé de s’installer à la campagne. « J’ai réalisé que je n’étais pas assez connectée aux vivants. »
Se reconnecter à la nature

« Il faut vraiment reconsidérer ses choix de vie quand on a des valeurs écologiques », estime Pierre-Eric Sutter. Depuis deux mois, Camille travaille dans une exploitation agricole située en Mayenne. Il y vit en communauté et pratique la permaculture. « Le cadre est collectif parce que les enjeux sont collectifs. « Il est scientifiquement prouvé que la sylvothérapie a un impact sur la santé », explique la psychologue. Randonnées, balades en forêt, jardinage permettent de se sentir mieux et de sortir de la logique d’exploitation de la nature.
« Je ne pense pas que l’anxiété environnementale soit quelque chose qui doive être éradiquée », déclare Charline Schmerber. « J’apprends à mes patients à apprivoiser leur anxiété environnementale et à vivre à un niveau tolérable qui incite à l’action. Lorsque le dernier rapport du GIEC est sorti, Camille se sentait de nouveau déprimée. « Parfois, je reviens aux soirées où je suis vraiment anxieux. Mais il est désormais convaincu qu’il fait plus partie de la solution que du problème.
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Pierre-Eric Sutter, en collaboration avec d’autres praticiens et chercheurs dans le domaine de la psychologie, a lancé une vaste étude pour mesurer l’anxiété environnementale chez les hommes et les femmes français. Si vous voulez participer, c’est ici.
L’augmentation des gaz à effet de serre due à l’activité humaine piège une partie de ce rayonnement, provoquant une élévation des températures de surface jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre soit trouvé. C’est la principale cause du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
Quelles seront les conséquences les plus graves du changement climatique pour les humains ?

Les températures élevées augmentent également les concentrations d’ozone, ce qui peut endommager les tissus pulmonaires et entraîner des complications chez les personnes souffrant d’asthme et de maladies respiratoires.
Pourquoi le changement climatique est-il dangereux ? L’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère non seulement réchauffe le climat, mais diminue également la qualité de l’air, ce qui a un double impact sur la santé. En plus d’une augmentation des maladies cardio-respiratoires et des cancers, la teneur en carbone a également un impact sur le cerveau.
Comment le changement climatique affecte les personnes et l’environnement ?
Le changement climatique a de graves conséquences pour les populations les plus vulnérables. L’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, l’élévation du niveau de la mer et le manque de précipitations dans les zones arides plongent une grande partie de la population dans la pauvreté.
Quelles sont les conséquences des activités humaines sur le climat ?
L’effet de serre n’est pas compensé par les activités humaines, notamment l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Cela provoque artificiellement une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et, par conséquent, augmente le réchauffement de notre planète.
Quelles sont les causes et conséquences du changement climatique ?
Les conséquences directes du changement climatique causé par l’homme sont :
- élévation de température maximale.
- élévation de température minimale.
- montée du niveau de la mer.
- montée de la température de la mer.
- intensification des précipitations (fortes pluies et grêle)
Quelles sont les principales conséquences du changement climatique ? l’intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmente dans les cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes de sécheresse et de sécheresse. Glace de mer arctique et recul de la couverture neigeuse.
Quel sont les causes et les conséquences du changement climatique ?
Les gaz à effet de serre, cause du réchauffement climatique La combustion du pétrole, du gaz et du charbon – que ce soit pour produire de l’électricité ou de la chaleur ou à des fins industrielles – est donc régulièrement pointée du doigt comme cause du réchauffement climatique aujourd’hui.
Quelles sont les causes du changement climatique ?
Causes de l’augmentation des émissions La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et de l’oxyde nitreux. Déforestation (déforestation). Les arbres aident à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère.
Comment lutter contre la Solastalgie ?
Heureusement, il existe des stratégies pour vivre avec la nostalgie sans la submerger. L’un d’eux consiste à lâcher prise pour ne pas toujours penser à des choses négatives. « Gérer ses émotions, ça s’apprend », assure Alice Desbiolles. Par exemple avec la relaxation ou la sophrologie. »
Pourquoi y a-t-il un changement climatique ? Le principal moteur du changement climatique est l’effet de serre. Certains gaz de l’atmosphère terrestre agissent comme les parois d’une serre : ils laissent entrer l’énergie solaire dans l’atmosphère mais l’empêchent de s’échapper, provoquant le réchauffement climatique.