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La douleur sciatique qui irradie de la fesse à la jambe n’est pas un diagnostic en soi, mais plutôt un symptôme d’un problème sous-jacent dans le bas du dos. C’est une affection courante qui touche plus de 2 % des adultes, généralement âgés de 40 à 60 ans. Comment le reconnaître ? Quelles pourraient être ses causes ? Quel traitement pour réduire la douleur ? Réponses du Dr Stéphanie Laclau, rhumatologue à Paris.
Qu’est-ce que la sciatique ?
Sans parler de sciatique, il serait plus juste de parler de sciatique, ou douleur névralgique du nerf sciatique. Ce dernier – le plus grand du corps humain – assure la sensibilité et la mobilité d’une grande partie des membres inférieurs. A voir aussi : Hôpitaux : face au manque de personnel, les médecins s’inquiètent de l’arrivée de l’été. Il sort de la moelle épinière entre les quatrième et cinquième segments lombaires (L4 et L5), traverse le bassin et la fesse, descend à l’arrière des cuisses jusqu’au genou, où il se divise en deux parties :
La sciatique correspond à une compression ou une irritation du nerf sciatique d’origine vertébrale, qui se manifeste par une atteinte sur tout son trajet, le plus souvent unilatérale, selon la branche atteinte.
Causes : à quoi peuvent-être dues les sciatiques ?
Ces crises sont directement liées à une affection nerveuse dont l’origine peut être très diverse. « Leur origine est le plus souvent mécanique, liée à des lésions du disque intervertébral. Voir l’article : Hiver et Santé : conseils, virus, alimentation, traitement. Mais la sciatique peut aussi être la conséquence d’un rétrécissement du canal lombaire, là où passent les racines nerveuses, ou d’une lésion nerveuse isolée » – explique le rhumatologue.
Les origines discales
Le rétrécissement du canal lombaire
Les lésions sciatiques peuvent également être causées par un rétrécissement du canal lombaire où passent les nerfs des membres inférieurs. Lire aussi : Et si les gens qui préfèrent les animaux aux humains avaient raison ? | Ardoise.com. Ce rétrécissement peut être une conséquence de deux pathologies :
L’atteinte directe du nerf
Les symptômes de la sciatique
L’atteinte sciatique se produit généralement dans le bas du dos, irradie vers les fesses et suit le trajet du nerf le long de la jambe jusqu’au genou et même jusqu’au pied. L’apparition de la douleur et les moments où elle se produit au cours de la journée varient en fonction des causes. La douleur sciatique peut ressembler à une brûlure, un picotement, un choc électrique ou une sensation de froid douloureuse.
« Lorsqu’elles sont associées à une hernie discale, les lésions surviennent brutalement et résultent généralement d’un faux mouvement ou d’un port de poids important », décrit le rhumatologue. Le patient est bloqué, raide, ressent une douleur intense, qui peut être aggravée par la toux et les éternuements.
Lorsque la sciatique est causée par une sténose lombaire, la douleur est d’apparition et d’intensité progressives. « Elles s’aggravent en marchant : le patient devra s’arrêter ou se pencher en avant pour soulager la douleur », explique le Dr Laclau.
Si elle est due à une discopathie inflammatoire, la douleur n’a pas toujours de déclencheur. « Le patient est raide le matin. Le jour, la douleur diminue avec l’activité, mais se réveille en fin de nuit », précise le rhumatologue.
Quels sont les facteurs de risque de sciatique ?
Il existe de nombreux facteurs de risque :
Diagnostic de la sciatique
Comme pour tout test diagnostique, un interrogatoire approfondi du patient est indispensable pour donner au médecin ses premiers indices. « On lui demande les circonstances de la douleur, la description exacte des symptômes, le moment où ils se manifestent avec la plus grande intensité dans la journée, et inversement, quand ils deviennent plus supportables, etc. » explique le rhumatologue. L’examen clinique permet alors de mieux cibler le diagnostic, ainsi que d’examiner le dos pour une éventuelle contracture caractéristique en cas d’origine discale. Les jambes, les genoux, les hanches, leurs réflexes, leur force et leur sensibilité sont également vérifiés. Et le médecin essaie de recréer la douleur avec quelques manipulations simples.
En fonction des résultats de cet essai clinique, l’imagerie médicale ne pourra être prescrite que dans certains cas. «Dès le départ, des tests supplémentaires ne seront proposés qu’aux patients de moins de 20 ans et de plus de 65 ans. Entre-temps, si le tableau clinique est typiquement symptomatique, l’imagerie ne sera proposée que s’il n’y a pas d’amélioration après 6 à 8 semaines d’un examen médical bien conduit. traitement ».
La radiographie est le premier examen recommandé. Il est toujours suivi d’un scanner ou d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) pour vérifier une sténose lombaire, une hernie ou une inflammation discale.
Traitements
« Il faut savoir que dans 8 cas sur 10 ça revient tout seul à la normale en quelques semaines », précise le Dr Laclau. Le traitement proposé est donc symptomatique et repose sur des antalgiques et des anti-inflammatoires.
Lorsque la sciatique est causée par une hernie ou un rétrécissement du canal, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être prescrits immédiatement pendant une à deux semaines, sauf contre-indication médicale. « En cas d’inflammation discale, un mois de traitement par AINS peut être prescrit d’emblée », précise le rhumatologue. Si ce premier traitement ne suffit pas à soulager la douleur, une courte cure de corticoïdes peut être utilisée dans certains cas.
« Si les AINS oraux ne fonctionnent pas, il peut être nécessaire de les appliquer localement sur le site de l’inflammation avec des injections de corticostéroïdes périduraux », ajoute le Dr Laclau.
De manière générale, une première infiltration avec réévaluation clinique après 1 mois peut être proposée. Si cela ne suffit pas, le second peut être fait un mois plus tard. Et quoi qu’il arrive, on ne dépassera pas 3 infiltrations à intervalles de 3 semaines à un mois. « En cas de discopathie dégénérative inflammatoire qui ne répond pas aux infiltrats épiduraux, il est parfois possible de proposer une infiltration directe dans le disque », précise l’expert.
Lorsqu’un patient souffre de contractures des muscles du dos, un relaxant musculaire tel que Miorel ou Valium peut être administré.
Enfin, si elle est chronique et évolue depuis plus de 6 mois, un traitement des douleurs neuropathiques (engourdissements, picotements) est proposé : Lyrica, Neurontin ou Laroxyl Des séances de kinésithérapie peuvent également être conseillées. Dans la phase aiguë, ils seront assez doux, plus tard ils seront plus actifs, étirant et renforçant les muscles.
La chirurgie peut être indiquée dans certains cas rares lorsque la sciatique se complique. Les situations qui doivent conduire à une intervention chirurgicale urgente comprennent : la perte de motilité des membres, l’incontinence urinaire ou fécale, la perte de sensation génitale.
Après la disparition de la douleur, une rééducation active systématique avec un kinésithérapeute doit être utilisée pour éviter les rechutes.
« Comme pour toutes les affections musculo-squelettiques, il est essentiel de maintenir les activités quotidiennes dans les limites de la douleur bien sûr. Par conséquent, le patient ne doit pas rester immobile au risque d’une récupération plus lente et moins bonne », insiste le Dr Laclau.
L’arrêt de travail n’est pas systématique et sera apprécié par le médecin en fonction de chaque patient, de son activité et de sa profession.
Complication : le syndrome de la queue de cheval
Une complication possible d’une hernie discale, souvent douloureuse, est le syndrome de la queue de cheval. Elle correspond à une compression des racines nerveuses situées dans le bas du dos, pouvant entraîner une perte de sensation au niveau des membres inférieurs et des organes génitaux. Certains patients peuvent également souffrir d’incontinence urinaire, d’impuissance, de constipation ou d’incapacité à uriner. Le diagnostic peut être confirmé par l’imagerie par résonance magnétique du rachis lombaire, qui visualise la queue de cheval.Le syndrome de la queue de cheval touche environ 1 à 2 % des personnes atteintes d’une hernie discale, femmes et hommes, quel que soit leur âge.
La prise en charge de cette pathologie est réalisée en urgence par une intervention de décompression neurochirurgicale.
Prévention de la sciatique
Le risque de cette pathologie peut être réduit en prenant plusieurs mesures préventives :