Scor lanterne rouge du SBF 120 : la démission brutale du directeur général est décevante

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(AOF) – Scor (-4,92% à 22,63 euros) est relégué à la dernière place de l’indice SBF 120 au lendemain de la démission inattendue du PDG Laurent Rousseau. Ce dernier n’occupe ce poste que depuis 19 mois, où il a succédé à Denis Kessler, qui avait conservé le poste de président. Si le réassureur explique que Laurent Rousseau quitte le groupe pour poursuivre d’autres opportunités professionnelles, ses relations avec Denis Kessler se sont détériorées ces derniers mois, rappelle Les Echos.

Les analystes ont exprimé leur déception après ce départ. « Bien que Scor ait rencontré un certain nombre de problèmes au cours de son mandat, nous ne sommes pas d’accord avec sa façon de les gérer », explique Jefferies. UBS a déclaré que le plus dur était fait et que l’entreprise entrait dans une phase d’exécution, soutenue par le marché comme l’a montré la bourse.

Scor a connu une année 2022 difficile, affichant une perte nette de 509 millions d’euros sur les neuf premiers mois en raison de catastrophes naturelles. Début novembre, le réassureur avait présenté un plan d’action sur un an, qui permet un retour à la rentabilité et la réduction de la volatilité. L’action Scor a fortement rebondi, amplifiant la reprise du marché.

Laurent Rousseau sera remplacé à partir du 1er mai par Thierry Léger, ancien responsable de la souscription du groupe Swiss Re. Thierry Léger a vingt-cinq ans d’expérience dans le secteur de la réassurance, avec des responsabilités de premier plan. Son expertise couvre à la fois la réassurance vie, la réassurance biens et responsabilité et la réassurance alternative.

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« Thierry Léger est un dirigeant de la réassurance très apprécié avec une solide expérience en tant que PDG efficace d’un réassureur coté, et est bien connu de la communauté des investisseurs », a déclaré UBS.

Thierry Léger est chargé d’élaborer « un nouveau plan stratégique engageant et ambitieux pour Scor », dont il précisera les orientations et les grands axes lors de l’assemblée générale de 2023.

A ce sujet, Denis Kessler, président de Scor, a déclaré : « Ayant exercé des responsabilités de haut niveau dans une grande société de réassurance mondiale, il dispose de toutes les compétences nécessaires pour diriger le groupe Scor en forgeant une nouvelle vision stratégique, tout en poursuivant une politique de souscription entièrement basée sur la rentabilité technique.

Dans l’attente du recrutement de Thierry Léger, François de Varenne, membre du Comité Exécutif en charge des Investissements, des Technologies, du Budget, de la Transformation et du Corporate Finance, est nommé avec effet immédiat Directeur Général par intérim de Scor.

– Quatrième réassureur mondial, né en 1970, leader du marché américain de la réassurance vie avec un tiers de part de marché ;

– Profil de risque très sûr : réassureur le plus diversifié géographiquement et répartition équitable entre la réassurance vie sous la marque Scor Global Life (plus de la moitié des primes) et la réassurance non vie sous la marque Scor PC ;

– Primes brutes de 17,6 milliards d’euros et diversification réussie dans la gestion d’actifs avec un portefeuille de 20,3 milliards d’euros investi à 8/10ème en obligations ;

– Business model organisé en 3 « hubs » de gestion autonomes (Amériques, Asie-Pacifique et EMEA), avec souscription et gestion des sinistres selon les pôles vie et non-vie ;

– Capital ouvert, les premiers actionnaires étant Covea (8,44%) avant les salariés (4,60%), Denis Kessler étant président non exécutif, jusqu’en 2022, du conseil d’administration de 16 membres et Laurent Rousseau directeur général ;

– Situation financière exceptionnelle, avec une dette notée AA, un capital de 5,5 milliards d’euros, un taux d’endettement de 30,6% et un ratio de solvabilité de 240%.

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– Avant le lancement d’un nouveau plan présenté le 9 novembre, stratégie de réorganisation du portefeuille d’assurance au détriment du secteur des catastrophes naturelles, augmentation à 10% des actifs de valeur, tels que les prêts aux entreprises et la réduction de la liquidité des investissements de portefeuille ;

– Stratégie d’innovation visant à prévenir l’arrivée de nouvelles concurrences, les technologies liées à l’intelligence artificielle rendent les travaux de prévision et de probabilités des assureurs accessibles aux autres acteurs, d’où le recours à l’approvisionnement, au traitement et à la sécurisation des données et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les opérations de réassurance . / le lancement de la plateforme hELIOS et la collaboration avec des start-ups et Insurtech / l’utilisation de clouds publics / 250 millions d’euros d’investissements dans la technologie ;

– Stratégie environnementale au cœur de la stratégie, les réassureurs étant fortement exposés aux risques climatiques : portefeuille d’investissements neutre en CO2 en 2050 / soutien à la recherche sur les risques climatiques / création d’offres spécifiques -FEEL, BAM ou VITAE- en réassurance vie / recours à la météo des risques. crédits carbone et lancement d’une facilité de crédit « verte » ;

– Réduction du niveau de sinistre maximum probable à 21% pour l’année 2022, opérée lors des renouvellements en réassurance dommages et responsabilité civile des 1er juin et 1er juillet et augmentation du taux de réinvestissement à 4,1% à fin juin.

– Sensibilité aux catastrophes naturelles, et aux principales catastrophes industrielles, financières et de cybersécurité dans les pays développés et à l’euro par rapport à la parité dollar/livre sterling, devises dans lesquelles la plupart des revenus sont libellés ;

– Variation de la valeur nette comptable par action, de 31,21 € par action à fin juin ;

– Impacts de la guerre russo-ukrainienne, des catastrophes naturelles et de la sécheresse au Brésil : perte nette en 1

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