(AOF) –
atteindre
(-7,56% à 22,00 euros)
Le réassureur est tombé à la dernière place du marché du SRD au lendemain de la démission inattendue du PDG Laurent Rousseau. Ce dernier n’est resté à ce poste que 19 mois, où il a succédé à Denis Kessler, qui a conservé le poste de président. Si Scor explique que Laurent Rousseau quitte le groupe pour se consacrer à d’autres opportunités professionnelles, ses relations avec Denis Kessler se sont détériorées ces derniers mois, rappelons Les Échos.
– Quatrième réassureur mondial, né en 1970, leader du marché américain de la réassurance vie avec un tiers de part de marché ;
– Profil de risque très sûr : réassureur le plus diversifié géographiquement et répartition équitable entre la réassurance vie sous la marque Scor Global Life (plus de la moitié des primes) et la réassurance non vie sous la marque Scor PC ;
– Primes brutes de 17,6 milliards d’euros et diversification réussie dans la gestion d’actifs avec un portefeuille de 20,3 milliards d’euros investi à 8/10 en obligations ;
– Business model organisé en 3 « hubs » de gestion autonomes (Amériques, Asie-Pacifique et EMEA), avec une gestion des assurances et des sinistres dépendant des directions vie et non vie ;
– Capital ouvert, les premiers actionnaires sont Cove (8,44%) devant les salariés (4,60%), Denis Kessler président non exécutif, jusqu’en 2022, le conseil d’administration de 16 membres et directeur général Laurent Rousseau ;
– Situation financière extrêmement solide, avec une notation de la dette de AA, un capital social de 5,5 milliards d’euros, un taux d’endettement de 30,6 % et un ratio de solvabilité de 240 %.
– Avant le lancement du nouveau plan présenté le 9 novembre, la stratégie de réorganisation du portefeuille d’assurance au détriment du secteur des catastrophes naturelles, portant à 10% les actifs de valeur, tels que les prêts aux entreprises et réduisant la liquidité des investissements de portefeuille ;
– Stratégie d’innovation visant à prévenir l’arrivée de nouvelle concurrence, les technologies liées à l’intelligence artificielle mettent la prédiction et le travail des assureurs à disposition d’autres acteurs, donc l’utilisation de la collecte, du traitement et de la sécurisation des données et l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’activité de réassurance/lancement de la plateforme hELIOS et partenariat avec des start-up et Insurtech / utilisation des clouds publics / 250 millions d’euros d’investissement dans les technologies ;
– Stratégie écologique au centre de la stratégie, réassureurs fortement exposés aux risques climatiques : portefeuille d’investissement neutre en CO2 en 2050 / soutien à la recherche sur le risque climatique / création d’offres spécifiques -FEEL, BAM ou VITAE- en réassurance vie / recours à les crédits carbone et le lancement des prêts « verts » ;
– Réduction du niveau de sinistre maximum probable à 21% pour 2022, opérée lors des renouvellements en réassurance dommages et responsabilité civile des 1er juin et 1er juillet, et augmentation du taux de réinvestissement à 4,1% à fin juin.
– Sensibilité aux catastrophes naturelles et aux catastrophes industrielles, financières et de cybersécurité majeures dans les pays développés et à la parité de l’euro par rapport au dollar et à la livre sterling, devises dans lesquelles l’essentiel des revenus est libellé ;
– Variation de la valeur nette comptable par action, de 31,21 € par action à fin juin ;