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Vaires sur Marne a été le théâtre des disciplines olympiques de canoë ce week-end. Sprinters et parachutistes se sont affrontés en ligne dans le plan d’eau, tandis que les slalomeurs ont dévoilé leur jeu en tête-à-tête sur les rouleaux du stade d’eau vive pour les Championnats de France Elite de Slalom 2022 en trois courses, mais en trois distances. Car oui, en l’absence d’incertitude dans le milieu, les instances dirigeantes de la discipline ont jugé opportun de modifier une nouvelle fois le programme d’essais olympiques. Un petit point rapide pour vous mettre à jour. En ligne, on revient disputer sur 500m en équipages pour les hommes (canoë et kayak) mais plus sur 200m (sauf C1 dames), en gardant le 1000m pour les kayaks et canoës hommes. Enfin, seuls les kayaks féminins restent sur le 500m, devant dire adieu au 200m, qui est déjà enterré, à peine 12 ans après son apparition à Londres. Donc si vous êtes perdu, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas le seul. Surtout, rappelez-vous que la distance reine est encore une fois 500m pour presque tout le monde. Mais pas en paracanoë, ni pour les dames en canoë….
Maxime Beaumont 40 ans et toujours fringant
Ces sélections étaient un peu particulières puisque certains athlètes se sont qualifiés en équipe de France dès le tout premier K2 500m. Maxime Beaumont et Guillaume Burger l’ont emporté devant Edgar Grygorian et Francis Mouget. Ceci pourrez vous intéresser : « Prince of Bel-Air » à l’honneur sur la Air Jordan 5. Les deux premiers équipages se qualifient automatiquement pour le début de la saison internationale, pour les Coupes du monde.
« Projet équipage pour Paris 2024 »
Maxime BEAUMONT et Guillaume BURGER remportent la finale du 500m en Kayak Tandem (K2) Ceci pourrez vous intéresser : Pêche en mer en stand-up paddle : mode d’emploi.
Nous sommes très contents du résultat, la saison internationale va s’ouvrir pour nous. Nous avions déjà eu l’occasion de naviguer ensemble l’année dernière, mais seulement deux mois de façon régulière. Nous avons produit notre 500 m le plus complet et le plus abouti. Nous faisons une bonne copie. Si nous voulons des médailles, nous devrons augmenter notre niveau de jeu et saisir des centièmes, des dixièmes.
Les portes internationales sont ouvertes mais nous ne savons toujours pas si nous serons en biplace ou en 4 places. Notre duo fonctionne bien grâce à une bonne communication, ce qui est très important dans un équipage et nous y travaillons bien et discutons toujours de l’idée de faire avancer le bateau. Si nous nous serrons les coudes dans une biplace, ce sera une clé fondamentale pour continuer à progresser.
Le K1 500m a donc été décisif pour le reste des kayaks masculins. Les outsiders se battaient pour conquérir les dernières places disponibles dans le groupe des Bleus. Guillaume Burger, Maxime Beaumont et Francis Mouget et Edgar Grygorian ont déjà été sélectionnés.
Le vice-champion olympique 2016 et doyen de la catégorie l’a emporté devant Guillaume Burger, auteur (encore une fois) d’une fin de course fulgurante. Guillaume Le Floch Decorchemont a pris la troisième place de cette course et Kilian Koch la quatrième.
En prenant les deux courses ensemble, il semble que Guillaume Le Floch Decorchemont et Kilian Koch soient les deux candidats les plus susceptibles de rejoindre les 4 gars déjà sélectionnés pour la course K2 500m.
Ce changement de distance est en revanche un coup dur pour les « milers » qui peinent à se réinventer sur le 500m. Cyrille Carré, qui avait été privé des JO après un imbroglio sans nom l’an dernier, s’est classé cinquième du 500 m et deuxième du 1000 m. C’est Guillaume Burger qui l’emporte face à lui, mais l’Auxerrois est retenu puisque Guillaume Burger se concentrera sur le 500m. Cyrille Carré est donc de retour en équipe de France.
Les 6 kayaks masculins participeront à la coupe du monde. Pour voir les mondes, vous devrez être dans les 8 meilleurs navires de chaque course.
Manon Hostens brille en ligne comme en descente
Manon Hostens est décidément en pleine forme. Après sa sélection et son retour en équipe de France de relégation pour la Coupe du monde en France qui se tiendra à Treignac dans six semaines. Le Périgord a largement dominé les débats du K1 500m. A voir aussi : Test de la Huawei Watch GT3 Pro Titanium : une montre de jeu haut de gamme, avec des fonctionnalités de santé sans précédent. Elle a remporté la première course par plus de deux secondes et la deuxième finale par plus de trois secondes, les deux fois devant Vanina Paoletti, qui avait gagné l’an dernier. Léa Jamelot prend la troisième place des deux courses. Derrière c’est moins clair pour la sélection, même si c’est la deuxième finale qui l’emporte en cas d’égalité. Ce sont Claire Bren et Margaux Briswalter qui ont pris la quatrième place.
Adrien Bart au-dessus du lot
L’immercurio Adrien Bart a également survolé les sélections de l’équipe de France. Il a remporté les courses de 500 m et 1000 m. Cela assure sa sélection dans le 1000m monoplace et le 500m équipage. Derrière, son dauphin est aussi son coéquipier. Loïc Léonard a pris la deuxième place des deux courses de 500 m, une fois devant Clément Jacquet, l’autre devant Frantz Vasseur.
Eugénie Dorange simplement plus forte
Eugénie Dorange a remporté toutes les courses auxquelles elle a participé ce week-end. L’Auxerroise remporte de loin le C1D 200m et le C1D 500m. Axelle Renaud est sa dauphine dans les deux courses individuelles.
Courses Paracanoës
Barbosa en forme, des nouveaux dans les lignes d’eau
La finaliste paralympique de Tokyo Nelia Barbosa a pris la première place de sa classe et la deuxième place de sa carrière derrière l’Ukrainien Yepifanov Vladyslav en VL3H. L’Ukrainien Syniuk Nykola a remporté le KL2H tandis que Gabin Keirel a remporté la catégorie KL3H dans les deux finales juste devant Alexandre Allemang du CADPA Huningue. L’Ukrainien Syvikh Andrii complète le podium. Gilead Astier prend la troisième place de KL2H.
Abel Aber, de la boxe au canoë-kayak
Abel Aber est un grand gars. On comprend vite qu’il n’en est pas à son premier essai dans le sport. Le membre de Golbey Epinal Saint Nabord a montré qu’il avait de l’ambition et qu’il était capable de progresser rapidement. Il a arraché la victoire devant Eddie Potdevin, paralympien sélectionné à Tokyo, lors de la première course. En après-midi, Eddie Potdevin a pris les devants par moins d’un dixième de seconde.