SEO : comment connaître les mots-clés de longue traîne ?

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Augmentez le trafic de votre site Web en optimisant les mots-clés à faible requête, c’est possible. A condition de les identifier au préalable.

Le terme « longue traîne » a été inventé en 2004 par l’ancien rédacteur en chef de Wired, Chris Anderson. Fait référence aux requêtes composées d’un ou plusieurs mots-clés avec un faible volume de recherche. Une longue traîne n’a donc pas besoin d’avoir un grand nombre de mots.

Les avantages de ce style de requête sont notamment une faible concurrence, une qualité de trafic et un taux de conversion élevé. Par exemple, il a eu de très bons résultats avec un acteur comme Amazon. Grâce à lui, il vend 80% de ses produits en petites quantités. Ainsi, elle réalise un chiffre d’affaires égal voire supérieur au chiffre d’affaires de ses produits les plus vendus.

Comment chasser un longtail ? Si la recherche de mots-clés de courte traîne conduit à la création de pages optimisées pour des mots-clés prédéfinis, utilisant souvent des outils de référencement courants, la recherche de mots-clés de longue traîne conduit en réalité à des approches différentes.

Il convient également de noter que la stratégie longue traîne est souvent complémentaire de la stratégie courte traîne. L’objectif peut être d’obtenir des visites quantitatives aussi bien que qualitatives. « La combinaison des deux est essentielle pour une stratégie SEO », explique Jean-Baptiste Bessière, consultant SEO chez Pixalione.

Les outils habituels peu adaptés

La spécificité de la recherche de mots-clés de longue traine vient donc principalement du fait que l’on a affaire à des mots-clés à faible volume de recherche. Ceci pourrez vous intéresser : ▷ 7 points de contrôle pour vos campagnes Google AdWords. Cependant, cela rend de nombreux outils inopérants, tels que Google Search Console, qui « masque » un grand nombre de mots-clés, ou Google Suggest et AnswerThePublic, qui sont basés sur des requêtes à fort volume de recherche.

Les référenceurs peuvent également être prudents lorsqu’ils utilisent des outils de référencement « classiques ». « La principale spécificité des recherches par mots-clés de longue traîne vient principalement des limitations que peuvent parfois rencontrer des outils comme SEMRush, Ahrefs, Sistrix… » explique David Groult, Head of SEO chez Noiise. « Bien qu’elles se soient grandement améliorées avec des bases de données de plus en plus complètes, la réflexion stratégique à longue traîne va au-delà des simples critères de volume de recherche. Nous devons donc ajouter une couche de réflexion marketing et cesser d’être « dépendants des outils » pour construire des stratégies efficaces. »

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Des approches (presque) sans outils

Pour contourner ce problème d’outils couramment utilisés, la créativité se démarque chez les référenceurs interrogés. « On voit souvent des « pépites », c’est-à-dire des mots-clés dont le potentiel de recherche affiché par les outils du marché (SEMRush, Ahrefs, Sistrix, etc.) peut sembler proche de zéro et pour lesquels du trafic est effectivement présent », précise David Groult. Ceci pourrez vous intéresser : Une formation qui répond aux besoins des entreprises. Pour trouver ces « perles rares », David Groult utilise souvent des formules de fusion dans Excel. « Cela permet de construire rapidement des bases de données de mots-clés. Par exemple, en ajoutant un mot-clé avec le nom d’une ville ou le nom d’une couleur. »

Consultante en stratégie digitale et éditoriale chez IH3C Consulting, Lucie Rondelet, pour sa part, le cerveau, est à la recherche d’idées hors du commun et robotiques. « C’est utile pour le référencement et le monde du web en général. J’ai fait ce choix pour éviter d’utiliser systématiquement les mots clés proposés par les logiciels de recommandation de mots clés. » Pour connaître le volume de recherche des mots clés trouvés, il utilise Keywords Everywhere, qui affiche le volume de recherche, le CPC et la concurrence sur les sites Web.

Cette approche lui a permis, en partie, d’attirer plus de 50 000 visites par mois sur chacun de ses trois sites, sans SEA ni publicité.

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Des outils de Google détournés

Pour trouver les longues traînes, certains référenceurs essaient encore d’utiliser des outils, de manière plus poussée et parfois originale. Bruno Guyot, co-fondateur de Blaise & Bruno Acquisition Marketing, utilise Google Analytics 4 pour récupérer les longues traînes des campagnes DSA, pour les annonces dynamiques de recherche, de Google Ads. Ceci pourrez vous intéresser : « L’idée est aussi de les ouvrir à la culture » – F.Legros (DG ICN BS). La spécificité de la campagne DSA est l’utilisation du contenu textuel du site web pour cibler les publicités et les faire apparaître sur les requêtes pertinentes.

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« Il suffit de présenter la page à Google Ads pour y être annoncé. Sans avoir à vous donner de mots-clés, Google émet ceux qui lui semblent pertinents. Il est alors possible de récupérer auprès de Google Analytics, associé à Google Ads, ces mots-clés . La possibilité de trouver la longue traine que vous ne pouvez pas cibler autrement dans Google Ads. » En effet, en dessous de 25 recherches par mois, Google refuse de faire de la publicité pour un mot-clé, qui est typiquement de longue traine. Mountain View fait référence au risque d’identification associé à la vie privée.

« Concernant le e-commerce, Google Analytics peut aussi nous donner les recherches réelles que les utilisateurs du site effectuent à l’aide du navigateur interne », développe Bruno Guyot. « Il est possible d’obtenir des longues traînes très intéressantes dans cette section. »

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Publié le 5 janvier 2023 à 7 h 00 Mis à jour…

L’automatisation pour l’e-commerce

Une autre méthode utilisée pour trouver les longues traînes est l’automatisation, en particulier dans le commerce électronique. « Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder les stratégies SEO des grands sites e-commerce français comme La Redoute, Leroy Merlin, ManoMano ou Decathlon. Ils publient massivement des pages de listing produits sur leur landing page », souffle David Groult. « Ces constructeurs de pages automatisés se font grâce à une technique appelée searchdexing… ou même spamdexing, si vous regardez du côté black hat. Ils offrent des résultats incroyables pour ces pages. Ces pages de « landing » représentent très souvent l’essentiel du trafic SEO, capturer le trafic à partir de millions de mots-clés imbriqués. »

Enfin, l’industrie utilise également des règles dans l’utilisation des « aspects » sur certains sites. « Par exemple, si quelqu’un sélectionne ‘chemise + rouge + femme’, cela créera automatiquement une URL que Google pourra indexer. La page aura donc une page qui correspond exactement à l’aspect », explique Jean-Baptiste Bessière.