Un tatouage noir dépasse du col largement ouvert de sa chemise blanche. L’encolure d’un taureau et une carrure impressionnante, Serge Simon reste pour les fans de ballon ovale cette colonne rugueuse, qui formait, avec Vincent Moscato et Philippe Gimbert, la première ligne de la mythique équipe Bègles-Bordeaux, championne de France de rugby en 1991. C’est pourtant avec la délicatesse d’une ballerine, que le colosse de 55 ans raconte, dans « Perdue comme une mère » (Michel Lafon, 188 p., 16,95 euros.), la maladie d’Alzheimer de sa mère.