Si pour vous le métavers est un univers propre uniquement aux jeux vidéo, détrompez-vous. Issu de la science-fiction, cet univers virtuel et immersif dans lequel chacun peut se placer sous forme d’hologramme et interagir avec d’autres avatars permet également d’investir dans l’immobilier. Pour autant, les Français sont-ils prêts à se lancer dans ce type d’investissement ? Masteos, société spécialisée dans l’investissement clé en main en crédit-bail, a joué avec les Français pour savoir s’ils avaient l’intention ou non d’investir dans l’immobilier à travers ce monde virtuel (sondage en ligne réalisé par Poll&Roll entre le 13 et le 19 avril dans un échantillon de 2 000 personnes âgées de 18 à 65 ans).
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Sur l’échantillon sondé, 4% des Français ont déjà investi dans l’immobilier via le métaverse. Cette pratique est encore méconnue du grand public : 77% des sondés ne savent pas qu’ils peuvent acheter un bien immobilier grâce au métaverse. Et pourtant, 48% des répondants pensent que l’immobilier dans le métaverse, par rapport à l’immobilier du monde réel, peut générer le même profit. 21% pensent même que cela permet d’en faire plus. « Ce secteur est nouveau, extraterrestre. Les réponses reçues sont donc hésitantes. Les répondants imaginent que si on parle de métaverse, cela devrait générer du profit, mais leur projection est hypothétique », explique Thierry Vignal, président de Masteos.
Moins de 10.000 € d’investissement
Parmi les raisons avancées par ceux qui ne veulent pas faire d’investissement immobilier dans le métaverse dans un futur proche ou qui ne savent pas s’ils veulent se lancer : une connaissance insuffisante de ce marché (66%) et un intérêt invisible au moment (29 %). Certains préfèrent attendre de voir comment le secteur va évoluer (14%) et 7% pensent que les prix sont trop élevés. A voir aussi : Alors que Wall Street s’enflamme, le NASDAQ prépare un gros coup pour les cryptomonnaies.
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Sans surprise, ce sont les 18-34 ans qui ont le plus investi dans l’immobilier via le métaverse. Mais les proportions restent très faibles : 7 % pour les 18-34 ans contre 3 % pour les 35-49 ans. « La disparité des réponses entre les moins de 35 ans et les plus de 35 ans est remarquable. La différence entre les générations est flagrante. Pour chaque question, les jeunes sont deux fois plus motivés et enthousiastes. C’est un peu le même effet que TikTok (réseau social ndlr) », insiste Thierry Vignal.
Cependant, les sondés prompts à franchir le pas restent prudents : 53% seraient prêts à investir moins de 10 000 € et 4% envisageraient un investissement supérieur à 50 000 €. « Nous sommes face à un véritable mouvement générationnel qui n’est pas anecdotique. C’est un marché qu’il faut prendre au sérieux. Ce n’est pas un marché absurde pour les particuliers qui ont besoin de visibilité sociale », conclut le président de Masteos.