Publié le 10/11/2022 à 10h24
, mise à jour 2022-11-10 10:24
Le régime « psychobiotique » pour diminuer le stress : en quoi cela consiste ?
Des chercheurs ont mis au point un régime « psychobiotique » qui peut réduire le stress chez une personne en bonne santé en un mois. Voir l’article : JOURNÉE MONDIALE DE L’ALIMENTATION – AGISSONS POUR UNE ALIMENTATION PLUS SAINE POUR TOUS !. Qu’est-ce que c’est ? Comment adopter ce régime ? Doctissimo fait le bilan.
Quels sont les effets de la nourriture sur la santé mentale ? Des chercheurs irlandais de l’University College Cork ont mis au point un régime psychobiotique riche en prébiotiques et en aliments fermentés. Pour mener à bien la recherche, les experts ont sélectionné 45 volontaires sains âgés de 18 à 59 ans. Leur alimentation habituelle était pauvre en fibres.
Au cours de ce panel, 24 personnes ont suivi un régime « psychobiotique » pendant quatre semaines. Chaque jour, ces volontaires devaient inclure 6 à 8 portions de fruits et légumes – riches en fibres prébiotiques – (oignons, poireaux, pommes, choux), mais aussi 5 à 8 portions de céréales et 2 à 3 portions d’aliments fermentés. (kombucha, kéfir, choucroute). Les participants devaient également consommer 3 à 4 portions de légumineuses par semaine. Les autres volontaires ont suivi un régime basé sur les recommandations diététiques classiques pour une alimentation saine.
NON aux régimes, OUI à WW !
Que disent les résultats de l’étude ?
Tout au long de l’étude, les experts ont utilisé des questionnaires pour collecter des données sur les niveaux de stress et la santé mentale. Lire aussi : L’accès à la nourriture est un autre problème si vous avez un handicap Tenir. De plus, ils ont analysé les selles pour voir des changements dans certains des produits chimiques produits par les microbes intestinaux.
Selon les résultats publiés dans la revue Molecular Psychiatry, le régime psychobiotique a entraîné une réduction de 32 % du stress perçu chez les participants. De plus, les experts ont noté une amélioration de la qualité du sommeil. Des différences ont également été observées dans le microbiote intestinal.
