Télétravailleurs en déplacement, experts en diplomatie du canapé-lit : « Je crée mes propres rituels pour m’adapter, selon l’endroit où je dors »

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Ils habitent Lyon, Chartres ou la Normandie, mais doivent fréquemment se rendre dans la capitale. Pour y séjourner une fois par semaine ou par mois, ils invitent des amis. Et s’efforcer de faire partie des meubles.

Cela peut être le Clic-Clac classique ou le nouveau cabriolet. Un ami ou un collègue de toujours en comptabilité. Pour certains travailleurs à distance, s’installer à un bureau distant fait désormais partie de leur routine quotidienne.

« J’ai environ trois à cinq canapés, envoyés directement à Paris, au milieu », énumère Caroline (d’autres témoins ont demandé à ne pas être nommés), responsable de la communication du service de presse, qui le fait depuis le début de sa carrière. à domicile à Chartres et au bureau. Pour ce motard, la possibilité de travailler à domicile, qui faisait partie de la culture de son entreprise lorsqu’il a été embauché il y a six ans, a été un soulagement. Connaissant bien le parc ferroviaire, il avait déjà sa housse de couette sur le canapé de quelques collègues et amis, « les détails de la chute aux urgences, s’il le faut pour [l’]accommoder au déboot ».

Son travail axé sur l’événementiel (récompenses, soirées de lancement, sorties à la journée) l’oblige souvent à être à Paris tôt le matin ou le soir. « Rentrer tard chez soi, c’est possible, mais pas forcément rentable en termes de fatigue et d’efficacité. Entre une et quatre fois par mois selon les pics de travail, alors Caroline utilise son réseau de canapés (bien garnis). Dont son préféré, celle de son ancien collègue avec qui il entretient de très bonnes relations. « Ça fait partie de la vie familiale : je suis tellement impliqué dans leur quotidien quand je suis avec eux que leurs enfants m’appellent papa ! »

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Près de la moitié des personnes travaillant en Ile-de-France pratiquent aujourd’hui régulièrement le téléphone (Forum Vies mobiles/ObSoCo, janvier 2022). En réduisant les trajets quotidiens fatigants, il ouvre la possibilité d’allonger la distance domicile-travail : 9 % de ces travailleurs mobiles résident hors Ile-de-France, principalement dans les zones frontalières (Hauts-de-France, Normandie, Centre .-Val de Loire). Et, parmi eux, 44% dorment loin de chez eux lorsqu’ils vont travailler.

« Je connais la bonne garde-robe pour mon manteau. Je crée mes propres routines pour m’intégrer à l’équipe, selon l’endroit où je dors. » — Caroline, directrice de la communication dans l’édition basée à Chartres.

Ces « télémigrants » ont la possibilité d’aller dans des hôtels, de louer une chambre ou un studio, ou d’acheter un pied-à-terre. Ces solutions sont généralement très chères, surtout à Paris et dans les grandes villes. Le canapé-lit de la petite amie du collège est gratuit.

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