Témoignage : « Je pratique le co-sommeil avec mes enfants de 15, 3 et 2 ans (et n’ai pas l’intention d’arrêter) »

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Dormir en peau-à-peau

« Avant l’accouchement, j’avais peur que ça ne se passe pas bien, j’étais très stressée par la santé de mon enfant à naître. L’accouchement qui a duré plusieurs jours s’est terminé par une césarienne d’urgence. Ma fille Manon allait bien, mais j’ai vite réalisé qu’elle était anxieuse et stressée : elle pleurait beaucoup, sa respiration devenait parfois plus rapide, elle tétait beaucoup et pouvait demander le sein toutes les 20 minutes.Pour la calmer un peu et la détendre, je me suis sentie enveloppée dans une couverture , en couche ou en peau contre peau. Pour la calmer et dormir un peu, je me suis assise avec ma fille dans un grand fauteuil. J’ai dormi dans cette position pendant plusieurs semaines. au moins un mois. J’ai mis un robe de chambre et je l’ai noué autour d’elle et j’ai tenu Manon collée à moi. En fait, je pensais que ma fille était stressée parce qu’elle n’était pas prête à venir au monde et je pense que sa naissance était prématurée. Je connaissais la date exacte de la naissance du bébé. conception et Manon est arrivée tôt parce que le travail a commencé sans raison. Dans ses premières semaines de vie, elle était constamment contre moi. Jamais dans un fauteuil inclinable. Jamais une activité. atl. Seulement sur moi. Même quand nous sortions ou allions au restaurant, il restait avec moi. Au début ce n’était pas facile à vivre, je souffrais d’un manque de liberté, mais j’ai toujours considéré Manon comme une partie de moi, elle ne m’a jamais dérangé. Je l’ai emmené partout ! Pour la mère louve que je suis, ma fille était comme une extension de mon bras. Parallèlement, son père Yann, bien que très heureux d’avoir un enfant, se sentait un peu dépassé par les responsabilités… Nous n’avions pas forcément la même vision de la parentalité.

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Je pouvais me réveiller si je ne l’entendais plus dormir !

Nous avons essayé de faire dormir Manon dans sa chambre et je me suis levé pour l’allaiter la nuit. Pendant qu’elle dormait dans la chambre voisine, j’ai passé la nuit à écouter sa respiration. Je pouvais m’endormir et me réveiller instinctivement dès que je cessais de l’entendre. J’étais une mère hypervigilante. J’avais beaucoup de mal à comprendre et à entendre les ordres des gens autour de moi, « mais il faut le mettre dans la chambre » me disait-on souvent. Lire aussi : jm | La Rochotte : Un atelier bien-être pour les collégiens 52. Je ne m’imaginais pas passer toute la nuit sans elle : pour moi, Manon avait besoin de moi. Cela n’avait aucun sens de laisser ma fille dormir dans sa chambre. Pourquoi rester dans une situation qui n’était pas bonne pour lui ou pour moi ? Pas une ou deux, j’ai installé Manon dans le lit de ses parents, entre son père et moi. Son père a alors commencé à s’inquiéter un peu et m’a demandé : « Combien de temps va-t-il dormir avec nous ? Avez-vous prévu qu’il dorme toujours avec nous ? Yanni avait des amis qui avaient partagé un lit avec leurs enfants et ces fonds ne voulait plus qu’il revienne dans sa chambre, même à 6-7 ans, parfois à l’âge de 8 ans. Après cela, Manon n’a plus jamais eu ce problème.

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Le cododo à la carte

Le père de Manon et moi sommes séparés. Après notre rupture, ma fille alors âgée de deux mois et moi avons continué à dormir ensemble. Je l’ai ensuite mis dans la chambre, mais il dormait toujours avec moi, je l’ai calé contre le mur par sécurité. Dès qu’il commençait à marcher, il allait de sa chambre à la mienne quand il le voulait très facilement, d’autant plus que mon lit était au ras du sol et le sien assez bas et sans barreaux. J’avais complètement sécurisé le parcours entre les deux pièces, en fonction des caches prises et autres, il pouvait venir sans crainte. C’était assez drôle, je l’entendais tirer ses jouets un par un, faire plusieurs allers-retours pour tous les récupérer. Quand il a senti qu’il en avait assez, il est revenu dans ma chambre. Sur le même sujet : INTERVIEW – Laury Thilleman : « J’ai mis longtemps à dire non ». J’ai adoré entendre le son « crchh crchhh » de sa couche quand il est entré, il était si mignon ! jamais été une source de questionnement ! Je pourrais coucher ma fille dans ma chambre, dans son lit, dans le noir. . Il a dormi profondément parce qu’il savait qu’il pouvait coucher avec moi s’il le voulait. J’ai ensuite rencontré mon nouveau compagnon Julien, mais il n’a pas été question de changer notre régime de travail. un homme qui n’aurait pas accepté notre mode de vie.Notre co-dodo est resté « à la carte », ma fille est venue dans notre lit quand elle voulait, je l’ai mise sur le côté.

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Dormir ensemble, en tribu

Ma fille a toujours ressenti le besoin et le plaisir de communiquer avec moi, ainsi qu’avec ses grands-parents, avec qui elle pratiquait aussi le co-sommeil lorsqu’elle les voyait. Il aimait coucher avec son grand-père. Lorsqu’elle est allée le voir, il dormait sur la mezzanine, qui surplombait la pièce où son grand-père pouvait traîner et regarder la télévision. Mon père s’endormait régulièrement devant et ma fille l’appelait « Paiiiie, je t’entends ronfler, viens dormir avec moi ! ». Mon père a passé une grande partie de l’enfance de Manon à coucher avec elle et parce qu’il avait peur qu’elle tombe, il la tenait par une jambe ! Avec mes deux autres enfants, Achille aujourd’hui 3 ans et Ellie 2 ans, j’ai travaillé de la même manière qu’avec Manon. Ceci pourrez vous intéresser : Entre productivité et bien-être des opérateurs de ligne, pourquoi choisir ? – Hub dédié – EcommerceMag.fr. Je n’ai jamais considéré la question « dormir dans un ou ne pas dormir dans un? » mais plutôt « Est-ce que mon enfant a besoin de moi ou pas ? ». Tant que mes enfants ont bien dormi avec moi, ils sont restés endormis. Ellie a dormi sur moi pendant 6 mois, c’était génial ! Je suis restée attentive avec mes 3 enfants ! Je suis la maman louve qui écoute instinctivement ses petits et leurs besoins. Si la relation avec le père de Manon n’a pas toujours été sereine, c’est tout le contraire avec le père de Julien, Achille et Ellie, on s’entend très bien. Les enfants sont toujours câlinés, très entourés, ce sont vraiment des enfants très détendus.

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Un cododo positif et  décomplexé

Manon a maintenant 15 ans et nous dormons toujours ensemble. Julien et moi avons couché ensemble très souvent et bien sûr parce qu’il est entré dans notre vie quand ma fille était toute petite. Je suis insomniaque de nature et je reste facilement dans le salon pour faire le ménage, regarder une série et enfin m’endormir sur le canapé… Nous avons souvent beaucoup d’amis lors de soirées, d’anniversaires ou de Noël et quand le lit nous manque, Julien et Manon couche ensemble. Pas de doute, on couche ensemble tout naturellement, un peu comme une tribu ou des loups ! Julien ne s’est jamais plaint, c’est normal pour notre petite famille ! Nous nous retrouvons très bien dans notre lit à 5 heures avec mes trois enfants qui nous rejoignent. Mes enfants ont leur propre lit, mais le lit de maman et papa est le lit de tout le monde. Autre exemple, quand mon papa est à la maison et qu’il est fatigué, je lui propose d’aller dormir dans mon lit comme dans son propre lit, je change les draps avant et après… Là encore, je ne pose aucune question. J’ai une chambre d’amis, mais je ne penserais pas à lui demander d’aller dans la chambre d’amis. De même, nous pouvons tous nous endormir sur le canapé en famille. Ces moments sont de vrais moments de détente. On est ensemble, on est bien, c’est doux…

C’est la même chose pendant la sieste. Quand mes parents sont là, mon fils peut faire la sieste chez grand-mère. J’ai toujours gardé mes enfants, j’ai même changé d’orientation professionnelle pour cela, je n’ai découvert la crèche que très récemment, après avoir déménagé à la campagne. Je n’ai jamais imposé de routine de sommeil à mes enfants, ce qui ne veut pas dire que je ne leur en ai pas donné une : la vie de famille.

A savoir sur le cododo et le partage de lit

Le co-sommeil est une pratique où l’enfant dort dans un berceau ou un lit à côté du lit des parents. Le terme co-sommeil est aussi utilisé pour parler de co-sommeil, qui consiste à faire dormir Bébé dans le même lit que ses parents ou l’un d’eux. À ne pas confondre, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et de nombreux pédiatres recommandent uniquement le co-sommeil, où le bébé est allongé dans son propre lit ou berceau, comme le moyen le plus sûr d’endormir votre bébé. mois. Le co-sommeil n’est pas sans risque pour le bébé, il peut entraîner la mort subite du nourrisson.