Top 14 – Les déménageurs rochelais ont reconquis leur superbe

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Moins souverain depuis quelques temps, le gros peloton d’attaquants de la dernière Coupe d’Europe a retrouvé de l’éclat. Une réponse fulgurante au discours de Sazy.

Huit secondes de jeu, quelque chose de proche. Juste le temps pour le bulldozer du moment, Paul Boudehent, en tête du groupe, de provoquer le tout premier penalty transformé par Rochelais. Il est 21h07 un samedi soir. Deflandre rugit déjà. Même les « graisses ». « On a vu des choses en vidéo toute la semaine, rebondit Rémi Picquette. Frappez, par exemple, le coup d’envoi au centre, mettez la pression pour obtenir la faute directement. Ça a marché, tout va bien ! « Ce qui n’est finalement qu’un préambule à la prise en charge et à la démonstration de force des attaquants puise alors sa source – on ne le saura qu’après coup – dans le vestiaire de La Rochelle. Et, notamment, ces propos de l’historien Romain Sazy, opposé au Stade toulousain pour la dix-huitième fois de sa riche carrière, la doublure de luxe de Will Skelton, propriétaire à ses côtés dans la cage du lion, pour raconter : « On s’est déjà dit, chez les cadors, qu’on n’était pas ». t si dominant dès le début de la saison. . Tout le monde a dû faire un effort. Que ce soit dans la mêlée, en touche, dans les mauls […] Avant le match, « Saze » est venu nous voir, pour nous dire : « J’en ai marre qu’on se fasse entendre alors qu’on en sait beaucoup même si on a une mêlée de base assez dominante. Il a un peu frappé les piliers en disant : « Reda (Wardi), tu n’en as pas marre d’être traité de scrum pipe ? » ). Quand tu as pissé des piliers… » C’est simple, ça bouge.

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Marée sous la pluie

« Roman ne l’a pas dit comme ça, s’amuse le néo-international, sinistre pilier des Bleus sur leur tournée d’automne. Il voulait nous motiver, nous tenir devant. Deux défaites à domicile, c’est énorme pour nous. Il fallait que ça s’arrête là. On connaît nos qualités, on a un bon et gros groupe, il fallait s’appuyer sur ces atouts vu les conditions météo. « C’est-à-dire, pluie parfois battante, le scénario attendu en vain, quinze jours plus tôt, face à l’UBB… La Rochelle n’avait pas su s’adapter à la météo enfin clémente et changer sa stratégie d’épaule, subissant son deuxième revers de la saison. à la Deflandre. Cette fois, le champion d’Europe a pu réciter son plan initial. Sans accroc, avec les crocs. Lire aussi : Est-ce que Vanessa de Tomorrow est notre tueuse ?. Tout au long de la soirée, le mobilier de La Rochelle a cardé Faumuina et les autres, dans un corps à corps fermé. Sans Skelton, ni Tanga , ni Lavault mais avec une loche à ses côtés remplacée et un Lagrange qui est immédiatement entré du talon. » La mêlée a été magnifique, énorme, exultante, l’entraîneur des Rochelais Ronan O’Gara. Les cinq premiers ont tout décidé. Uini (Atonio, N.D.L.R. ) va bien dormir, Reda (Wardi) aussi. Quand c’est bon, il faut le dire. Il était très bon. On a vu ce soir (samedi) que peu importe qui joue, la machine tourne. Sur le match comme sur son adversaire Difficile de trouver un qualificatif plus approprié.

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