Tout ce que vous devez savoir sur le SPM

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Publié le 27.01.2023 à 08:53

, mis à jour le 26.01.2023 à 21h00.

Attestation médicale :

Le syndrome prémenstruel (ou SPM), c’est quoi, précisément ?

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Fatigue, anxiété, irritabilité, prise de poids… Chaque mois, avant les règles, des millions de femmes souffrent de problèmes liés au syndrome prémenstruel. Bien que ces symptômes ne soient pas graves, ils sont tout de même très désagréables, parfois invalidants. Causes, symptômes, solutions… Passons en revue.

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Quels sont les symptômes du SPM ?

On en entend parler de plus en plus souvent, mais le SPM fait toujours partie de ces maux qui affectent la vie des femmes et qui semble « normal » pour beaucoup. « Le SPM ou syndrome prémenstruel (c’est-à-dire avant les règles) est un ensemble de symptômes qui apparaissent dans la deuxième partie du cycle. Sur le même sujet : Guy Gérault directeur général du Brit Hotel : le patron qui « relativise » –. Ils débutent au plus tôt lors de l’ovulation et se terminent au début des règles », répond Gaëlle Baldassari. praticienne de l’approche neurocognitive et comportementale, fondatrice du mouvement Kiffe ton cycle.

Et s’ils ne sont a priori pas graves, ces symptômes n’en restent pas moins désagréables, voire invalidants, surtout si l’on sait qu’ils surviennent tous les mois jusqu’à la ménopause. Selon des études, le SPM touche 40 à 75 % des femmes en âge de procréer. Non, le cycle menstruel n’est décidément pas un long fleuve tranquille !

Ils sont éclectiques et très nombreux. « Plus de 150 symptômes physiques ou psychologiques ont été identifiés dans ce syndrome prémenstruel. » Parmi elles, certaines manifestations réapparaissent plus souvent chez les femmes atteintes du SPM après les cycles :

Ces manifestations touchent la plupart des femmes à des degrés divers et peuvent donc persister avant chaque phase menstruelle et jusqu’à la ménopause. Un autre 20 à 30 % des femmes présentent des symptômes suffisamment graves pour interférer avec leurs activités quotidiennes. « Le SPM représente un véritable handicap dans environ 5% des cas lorsqu’il est associé à des symptômes proches de ceux d’une dépression majeure (on parle alors de trouble dysphorique prémenstruel ou TDPM) », selon l’Inserm. Cependant, la bonne nouvelle est que dès 2022, une étude internationale a officiellement reconnu les effets du SPM sur la santé physique et mentale :

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L’étude d’août 2022 publiée dans la revue Women’s Mental Health a recueilli les réponses à l’application Flo Health de 238 114 femmes âgées de 18 à 55 ans dans 140 pays. Les symptômes les plus fréquemment signalés sont l’appétit (85 % des femmes interrogées), suivi des sautes d’humeur ou de l’anxiété (64 % dans l’ensemble) et de la fatigue (57 %). L’intensité de ces symptômes peut varier d’un cycle à l’autre et d’une femme à l’autre. Certains le tolèrent très bien, tandis que d’autres souffrent énormément, étant contraints de mettre leur vie – activités personnelles et professionnelles – entre parenthèses. Le trouble dysphorique est une forme grave de syndrome prémenstruel, y compris l’humeur dépressive, il est donc parfois confondu avec la dépression.

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SPM : la faute (en partie) aux hormones

Définir les critères exacts pour le diagnostic du syndrome prémenstruel n’est pas une tâche facile, car les symptômes peuvent varier considérablement. D’autant plus que certaines situations comme la préménopause et la dépression peuvent être confondues avec le SPM. Ceci pourrez vous intéresser : CBD : le Conseil d’État suspend l’interdiction de vente de fleurs de cannabis. Mais une organisation, la Société internationale pour les troubles prémenstruels (ISPMD), a cherché une explication possible :

Ainsi, il a été établi qu’un certain nombre de critères doivent être pris en compte lors du diagnostic du syndrome prémenstruel :

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L’hygiène de vie, meilleur traitement connu contre le SPM

Les mécanismes sous-jacents au SPM sont encore mal connus. Une chose est sûre : « compte tenu de sa relation avec le cycle menstruel, on suspecte évidemment des facteurs hormonaux. Donc la diminution des hormones sexuelles dans le sang après l’ovulation joue probablement un rôle », poursuivent les chercheurs. Les hormones jouent alors des montagnes russes. « Bien qu’il y ait trop d’œstrogènes, c’est l’inverse pour la progestérone, il n’y en a pas assez. C’est ce déséquilibre qui est l’une des principales causes du syndrome prémenstruel », poursuit Gaëlle Baldassari. Certains troubles, comme la prise de poids, peuvent s’expliquer par la rétention d’eau. De faibles niveaux de sérotonine pendant cette période peuvent expliquer l’anxiété.

Une prédisposition génétique est également suspectée. Une éventuelle baisse des niveaux de sérotonine, de magnésium et de calcium peut également jouer un rôle. Tout comme le stress. « Le stress entraîne la sécrétion de cortisol. Cependant, le corps favorise le cortisol au détriment de la progestérone. » Cela ne fait qu’amplifier le déséquilibre hormonal…

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Bien qu’il n’y ait pas de véritable remède à ce syndrome prémenstruel, suivre un mode de vie sain peut vous aider à mieux vivre et à l’atténuer. Les médecines alternatives telles que l’homéopathie, l’acupuncture, la phytothérapie, la mésothérapie peuvent être utilisées, d’autant que les patients sont souvent résistants aux autres médicaments, notamment hormonaux. Recommandé par le CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens de France).

Bien dormir, manger sainement, faire de l’exercice régulièrement, changer certaines habitudes quotidiennes contribuent à l’équilibre d’une femme et peuvent faire une grande différence. Pour éloigner au maximum le stress, chacun a sa solution : yoga, méditation, course à pied, homéopathie…

Faire la chasse aux perturbateurs endocriniens

Certaines plantes et huiles essentielles (camomille romaine, néroli…) sont reconnues pour leur effet calmant. « Il faut aussi limiter au maximum les aliments transformés, les excès de viande, les sucres raffinés », conseille Gaëlle Baldassari. Une alimentation déséquilibrée affecte négativement l’équilibre hormonal.

SPM handicapant : quand consulter un médecin ?

Réduire la consommation de sel, surtout pendant cette période, contribuera à limiter la rétention d’eau. La caféine et l’alcool doivent également être réduits. En matière de sommeil, une nuit reposante vous aidera à mieux vivre avec le SPM.

Même si le lien n’est pas prouvé scientifiquement, il faut aussi tout faire pour éviter au maximum les perturbateurs endocriniens. Les éviter complètement est illusoire car ils sont partout – dans l’air que l’on respire, dans les aliments que l’on mange… – mais il est possible de réduire son niveau d’exposition. Non négligeable, car ces substances sont susceptibles de perturber le système endocrinien et la production hormonale. « Cela commence par faire attention à nos produits de soins de la peau. Une astuce simple pour y parvenir est de limiter au maximum les produits qui contiennent trop d’ingrédients dont nous ne connaissons pas l’existence. Soyez également prudent avec les produits ménagers. à mettre en œuvre : aérez votre maison tous les jours. » Côté assiette, l’idéal est de choisir des produits bio pour limiter les pesticides.

Quels médicaments prendre pour soulager le syndrome prémenstruel ?

Bien qu’il touche la grande majorité des femmes, le SPM pendant votre cycle n’est pas un mal nécessaire à accepter car vous êtes une femme. « Dès qu’on souffre, il faut consulter un professionnel de santé », note notre formatrice. La souffrance n’est pas normale.

Parler à votre médecin peut aider à trouver des solutions, car ces troubles ne sont pas une fatalité. Ils s’assurent également que les symptômes ne sont pas causés par une autre maladie. Le syndrome prémenstruel est diagnostiqué simplement en écoutant les symptômes de la patiente.

« Il n’y a pas de remède miracle au syndrome prémenstruel », admet Gaëlle Baldassari. Le traitement est ce qui soulage les symptômes les plus douloureux. Si un mode de vie sain ne suffit pas pour se sentir mieux :