A l’occasion du Kenshiki Forum, un mini salon automobile pour Toyota et Lexus en Belgique, nous avons pu découvrir en détail la cinquième génération de Toyota Prius.
A l’occasion du Kenshiki Forum, un mini salon automobile pour Toyota et Lexus en Belgique, nous avons pu découvrir en détail la cinquième génération de Toyota Prius.
La Toyota Prius de cinquième génération, qui a été présentée mi-novembre au Japon et au Los Angeles Motor Show (USA), n’avait pas encore débarqué en Europe. C’est désormais chose faite, à l’occasion du Kenshiki Forum.
Une sorte de mini exposition de voitures organisée par Toyota et Lexus permet au groupe japonais de présenter ses futurs modèles et de donner une indication de sa stratégie, notamment du point de vue de l’électrification. Pour cette quatrième édition, qui s’est tenue à Bruxelles (Belgique) fin novembre, le programme était chargé : première présentation européenne du Toyota bZ Compact SUV Concept et de la Prius de cinquième génération, plus de détails sur la supercar électrique Lexus Electrified Sport, la première mondiale du Toyota C-HR Prologue… Concentrons-nous ici sur la berline hybride de Toyota, que nous découvrons « en vrai » pour la première fois.
Un design bien plus attrayant
Lancée en 1997, la Toyota Prius fête ses 25 ans avec une nouvelle génération beaucoup plus désirable. Toujours définie par son style qui divise, la berline est ici beaucoup plus intelligente et dans l’air du temps. Il donne un style plus moderne et fluide, avec une forme rappelant notamment la seconde génération. Lire aussi : Rallye de l’Indre : sans faute pour Denis Millet. Le toit est plus bas de 5 cm et son toit est beaucoup plus reculé, à la manière d’un coupé. La longueur est réduite de 4,6 cm, la portant à 4,60 m.L’empattement est allongé de 5 cm par rapport à la génération précédente, tandis que la largeur est augmentée de 2 cm.
A l’avant, la Prius 5 dispose d’une face avant « Hammerhead » qui sera généralisée sur le reste de la gamme. Un impressionnant ski de protection gris apparaît à la base du bouclier, terminé par des inserts laqués noirs. Les jantes sont également en noir brillant, tout comme les coques de rétroviseurs. Le dos a une large bande lumineuse LED, placée à nouveau sur un insert noir laqué.
Qualité inégale à bord
À l’intérieur, nous retrouvons le monde de Toyota, bien qu’il y ait quelques changements. Par exemple, le tableau de bord dispose d’un grand écran tactile central de 12,3 pouces pour le système multimédia, complété par d’importantes commandes physiques de climatisation. Sur le même sujet : Wordle 377 1er juillet Conseils quotidiens – Vous n’arrivez pas à résoudre votre Wordle quotidien ? TROIS PISTES POUR TROUVER LA RÉPONSE | Jeux | divertissement. Le volant assez large est occupé par des boutons permettant de commander la radio, le régulateur de vitesse ou l’affichage des compteurs numériques. Positionnés en hauteur comme le Peugeot i-Cockpit sur une dalle de 7 pouces, ceux-ci souffrent du même défaut que le Lion : une visibilité réduite selon la position de conduite et l’angle de vision.
La qualité générale de la cabine est modérée. La partie supérieure du tableau de bord est légèrement moussée et assez agréable à l’œil, mais un peu moins au toucher. Il contient un insert sous forme de petits carreaux en relief. D’un autre côté, il y a beaucoup de plastique dur peu gratifiant sur les portes et la console centrale. Il dispose d’un levier de vitesses Toyota classique et de plusieurs boutons pour les modes de conduite ou la fonction Auto-Hold près du frein à main électrique. Un bouton EV servant à forcer l’utilisation du moteur électrique et un mode batterie de secours est également présent.
Les places arrière sont très correctes malgré la taille légèrement réduite (-5 cm) grâce à l’empattement allongé. En revanche, il faut être attentif aux grandes tailles : Le toit très incliné et la ligne basse de la voiture font qu’on touche rapidement le revêtement du plafond, même sous 1m80. En revanche, le dossier est bien incliné, et les repose-pieds sont spacieux. L’assise centrale semble relativement inconfortable, avec un gros renfort en bas du dossier pour l’accoudoir qui s’encastre dans le dossier et un dossier très dur et plus vertical. Heureusement, le tunnel de servitude est très petit. Le coffre n’est pas immense, avec un seuil assez haut et une position de faux fond occupée par un élément de rangement du câble de recharge. Toyota ne divulgue pas la capacité exacte de la zone de chargement.
De l’hybride rechargeable uniquement en Europe
Sous le capot, la nouvelle Prius reste fidèle à l’hybride. Cependant, il ne sera disponible qu’en version hybride rechargeable en Europe. Lire aussi : Essai – BMW Série 3 Touring 190 ch : le confort moderne…. Sur d’autres marchés, il reste disponible en tant qu’hybride non connecté. Toyota explique ce choix avec une gamme déjà étendue de modèles hybrides simples : Corolla, Corolla Cross, C-HR, Yaris dans une moindre mesure… Le constructeur veut aussi faire de la Prius son nouveau fleuron de la technologie hybride rechargeable.
Il s’agit en effet d’une nouvelle génération de Toyota PHEV, avec un 2.0 quatre cylindres de 152 ch couplé à un moteur électrique de 163 ch, pour une puissance totale de 223 ch. Une puissance bien supérieure à la Prius PHEV d’ancienne génération, qui ne proposait que 122 ch. La batterie de 13,6 kWh offrirait environ 69 km d’autonomie selon Toyota, la valeur est encore en cours de certification. La prise de charge est située à l’arrière à droite. Grâce à un toit solaire (en option), la portée peut être étendue de quelques kilomètres. Toyota affirme qu’il peut générer 8 km d’autonomie électrique chaque jour ou recharger complètement la batterie en étant garé pendant quelques jours.
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