Transfert à la tête de l’ECF – Permis Mag

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La semaine dernière se tenait à Toulouse le Congrès ECF ainsi que l’UNIDEC. Ce fut l’occasion pour tous les membres de travailler sur différentes thématiques et d’élire leur nouveau président, Patrick Mirouse. Bruno Garancher est – lui – élu à la tête de l’UNIDEC pour ce qu’il qualifie lui-même de « présidence de transition ». Ils ont accordé à PermisMag un entretien conjoint, l’occasion pour nous de les interroger sur les politiques et projets qu’ils souhaitent mettre en place durant leur mandat.

[PermisMag] Bonjour Patrick, félicitation pour votre élection ! Quelles vont être vos priorités en tant que président de l’ECF ?

[Patrick Mirouse] Bonjour et merci ! Comme vous pouvez l’imaginer, ma candidature a pris du temps et les projets étaient nombreux. Sur le même sujet : Argus hausse ses scores pour rester inédit…. Je m’engage à réaffirmer les valeurs qui font l’ADN d’ECF et à remettre les adhérents au centre des attentions.

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Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur ces valeurs que vous souhaitez mettre en avant ?

ECF est une association de chefs d’entreprise indépendants. Chacun a sa voix, quelle que soit la taille de la structure ou de l’activité, c’est le concept de « l’égalité ». Chacun donne de son temps et s’implique dans la vie du réseau, aidé par notre équipe de permanents qui fait un travail formidable. Nous pensons que les meilleurs conseillers sont ceux qui font le même travail qu’eux et qui ont réussi. Ceci pourrez vous intéresser : CPF, la clé pour obtenir votre permis !. C’est ce que j’appelle « partager » et « s’entraider ». Ces quatre valeurs sont : l’égalité, le partage, l’amitié et la coopération. Ce sont les valeurs du commerce associé [par opposition au système de franchise, NDLR].

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Enfin, « l’amitié », l’ECF est une grande famille, les liens entre les membres sont très forts. Cette proximité est une véritable force pour notre réseau.

Au-delà de la valeur, quel projet allez-vous publier ?

Nous continuerons à moderniser diverses activités. Nous avons déjà modernisé la relation entre les formateurs et les étudiants, mais je souhaite poursuivre dans cette voie avec une digitalisation plus poussée des formations.

Je pense que le modèle économique et la pédagogie sont liés. Aussi, nous avons la volonté de développer des simulateurs de conduite et de l’enseignement à distance (classes virtuelles) tout en maintenant une forte présence au niveau local.

A l’heure où l’on manque de formateurs, où les délais d’obtention des véhicules s’allongent et où le carburant se renchérit, je pense qu’il faut continuer à avancer dans la digitalisation de la formation.

Ce n’est pas la seule solution, mais celle qu’il ne faut pas négliger… d’autant plus qu’elle est compatible avec la sobriété et le respect de l’environnement.

Il faut démystifier le « numérique », ne pas avoir peur de l’innovation. Nous n’avons pas choisi Toulouse pour notre Congrès par hasard. C’est une ville de rugby (avec ses valeurs de coopération, d’amitié et d’esprit d’équipe), mais c’est aussi la capitale de l’industrie spatiale. Nous voulons qu’ECF soit à la pointe de l’innovation.

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Vous avez évoqué dans votre discours d’investiture trois autres axes. Pouvez-vous nous en parler rapidement ?

Oui bien sûr ! Le premier est la diversification des activités. Aider nos adhérents à développer des activités annexes (formation moto et bateau) et des activités liées aux nouvelles mobilités. Cette nouvelle forme de mobilité (scooters, vélos, vélos cargo, Segway, etc. A voir aussi : Moto : Un concurrent gallois se tue en se qualifiant pour le Tourist Trophy.) est actuellement hors du champ de la réglementation, mais les besoins en formation sont importants. Nous souhaitons également continuer à développer la formation professionnelle en aidant nos adhérents qui souhaitent ouvrir un CFA (Centre de formation par apprentissage).

Un autre axe de travail est de faire bénéficier l’ensemble de nos adhérents de l’expérience et des connaissances acquises dans le financement de la formation professionnelle (poids lourds). La formation professionnelle est structurée autour du financement. Pour le permis B, il reste encore beaucoup à faire.

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Enfin, et ce sera ma dernière œuvre, je souhaite remettre la région et le territoire à l’honneur. Nous avons nommé 9 présidents régionaux qui seront chargés de coordonner les différentes actions du réseau.

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Merci beaucoup ! Bonjour Bruno, vous prenez quant à vous la présidence de l’UNIDEC. Nous avons envie de vous poser la même question. Quels sont vos objectifs et vos priorités pour le mandat à venir ?

[Bruno Garancher] Bonjour, mes objectifs sont triples : continuer à faire de l’UNIDEC une organisation professionnelle progressiste, qui se bat pour ses membres et les aide à comprendre l’évolution de leur métier et enfin être une organisation ouverte et accueillante à tous ceux qui partagent notre vision . .

Vaste programme ! Comment cela se traduira-t-il concrètement ?

L’UNIDEC a toujours été un syndicat progressiste et réformiste. Nous ne sommes pas contre l’évolution du système tant qu’il est intégré. Nous travaillons avec l’administration depuis longtemps, toujours exigeants et n’obtenant rien ni rien.

L’UNIDEC est contre la loi Macron et contre les plateformes qui pratiquent la concurrence déloyale. Nous continuerons si nécessaire…

Nous sommes aussi force de proposition. Par exemple, nous avons une proposition concernant le permis B : pousser le passage dans la case automatiquement. Cela réduira les coûts de formation, augmentera les taux de réussite et réduira le temps d’attente pour les présentations d’examens. Chaque étudiant sera alors libre de choisir s’il veut faire une formation relais pour pouvoir conduire un véhicule à transmission manuelle.

Nous travaillons également au niveau européen. Une nouvelle directive est en préparation, elle modifiera et complétera la directive de 2006. Nous sommes présents dans différentes instances et suivons de près le débat.

Comme je l’ai dit plus tôt, je veux faire de l’UNIDEC une organisation au service de ses membres, qui se bat pour eux. Nous leur donnerons un sens :

Les organisations professionnelles doivent former leurs membres et leur donner les clés de la compréhension.

Enfin, nous voulons ouvrir les portes de l’UNIDEC au plus grand nombre et attirer de nouveaux membres. Nous avons eu la chance d’être rejoints par Patrick Crespo (président de CER Réseau), qui fait partie du bureau exécutif de l’UNIDEC.

Nous accueillons avec plaisir l’agence CER, ainsi que toutes les structures désireuses d’avancer, qui souhaitent participer à notre réflexion sur l’inclusion par la mobilité et sur de nombreux sujets intéressants.

Très intéressant, merci ! Une dernière chose à ajouter ?

Oui! Je me considère comme un « président de transition », je servirai pendant 3 ans, pas un an de plus. Au cours de mon mandat, je ferai de mon mieux pour renforcer l’équipe des quadragénaires et quinquagénaires qui m’entourent et qui comptera sans aucun doute le prochain président de l’UNIDEC. Je m’efforcerai de leur transmettre mon expérience et mes connaissances.