Un autre investissement risqué pour la CDPQ | Finances et investissement

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La société indienne dans laquelle elle a investi près de 500 millions de dollars vient d’être radiée.

Azure Power Global, un producteur indien d’énergie renouvelable, qui a obtenu près d’un demi-milliard de dollars de financement auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), fait l’objet d’un avertissement de Moody’s et Fitch Ratings en raison d’un risque élevé de par défaut, rapporte un récent article de La Presse.

Les problèmes rencontrés par Azure, qui développe une plateforme d’énergie solaire en Inde, ne sont pas nouveaux. L’été dernier, son action s’est effondrée lorsqu’une série d’irrégularités en matière de gouvernance a été mise au jour. Le 29 août, le titre a plongé de 44% suite à l’annonce du départ surprise du PDG récemment nommé dans des « circonstances peu claires ». Azure aurait également fait l’objet d’une plainte de lanceur d’alerte concernant « des irrégularités et des fautes potentielles de la part de certains employés ».

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Ces événements ont suscité l’inquiétude des agences de notation, qui ont dégradé Azure.

Fitch Ratings lui a attribué une cote de crédit de « BB ». Quant à Moody’s, elle a abaissé les cotes de crédit des différentes entités d’Azure. Ils oscillent désormais entre Ba2 et Ba3, une catégorie jugée très spéculative par l’agence new-yorkaise.

La CDPQ, principal actionnaire de l’entreprise indienne avec une participation de 53,4 %, n’est pas le seul investisseur au pays à voir son investissement perdre de la valeur. Le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS), deuxième actionnaire en importance (21,5 %), a aussi des centaines de millions en jeu, rapporte La Presse.

Selon l’évaluation du journal, avec un cours de l’action de 4,15 $ US le 24 janvier, l’investissement de la CDPQ ne valait que 189 millions $ US. À son apogée en janvier 2021, l’action valait plus de 50 dollars américains à Wall Street.

Ni la CDPQ ni OMERS n’ont répondu aux questions des journalistes sur les rapports des agences de notation.

L’un des rares analystes financiers à suivre les activités d’Azure, Maheep Mandloi du Credit Suisse, a récemment recommandé à ses clients de se départir du titre. Sur un horizon de 12 mois, il a abaissé son prix cible à 4 $ US.

Au 24 janvier, la valeur marchande d’Azure était de 267 millions de dollars, contre 670 millions de dollars avant la divulgation des irrégularités le 29 août.