Un centre médical de soins immédiats veut décloisonner les urgences de Montauban

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

la chose importante

Après des années de travaux, le pôle médical construit dans le quartier de la Médiathèque, avenue du Père Léonid Chrol ouvrira bientôt ses portes. Au rez-de-chaussée, la salle d’urgence termine les préparatifs pour l’accueil des patients. L’ouverture se fera le mercredi 1er juin, avec deux infirmières et deux médecins.

Ils sont quatre, deux infirmiers et deux médecins, et ils veulent devenir un relais entre les médecins généralistes de la ville et les urgences de l’hôpital. Stéphane Ramon et Laure Meszoly, infirmiers, se sont associés à Adeline Sourbes et Stéphanie Cordier, médecins urgentistes, pour créer CMSI pour le Centre Médical de Soins d’Urgence.

Avec le soutien de CMSI France, société de conseil, quatre aidants se sont lancés dans cette aventure pour plusieurs raisons. « On a remarqué, tente de résumer Stéphane. Il y a un problème avec les services d’urgence. Ils sont débordés. Quant aux médecins généralistes, ils doivent souvent faire rapidement des radiographies, des points de suture, des plâtres. Nous voulons être une solution technique pour eux. » et un moyen de débloquer les urgences ».

Pour les patients qui ont besoin d’une réponse rapide, de soins immédiats, cela peut donc être une bonne alternative pour ne pas avoir à attendre des heures aux urgences. « Ici on va traiter chaque patient en une heure », estime Stéphane en se basant sur l’expérience d’autres CMSI, déjà bien implantés et fonctionnels.

Pas de concurrence aux médecins, aux infirmiers ni aux urgences hospitalières

« Certains patients n’osent plus se rendre aux urgences à cause du temps d’attente », souligne Laure Meszoly. « Notre objectif, ce sont justement des patients qui ont moins d’urgences, de plaies, moins de traumatologie », ajoute Stéphane. Lire aussi : Huysmans, le trotteur agoraphobe. Alors il n’y a pas d’urgence.

À Lire  Stationnement : les urgences médicales de Paris verbalisées, appel à l'indulgence

Si le patient a besoin d’être hospitalisé, il sera redirigé. « Nous avons établi des liens avec la clinique du Pont de Chaume, l’hôpital de Montauban, où j’ai travaillé aux urgences, précise Adeline Sourbes. Nous avons un référent pour chaque spécialité afin de pouvoir les contacter si le patient doit être hospitalisé. »

Il ne s’agit pas non plus de soigner des maladies chroniques, de renouveler des ordonnances ou de devenir médecin généraliste. « On n’est pas là pour ça », soulignent-ils à l’unisson.

Plusieurs boîtes sont en cours de finition. Équipement entièrement neuf à l’intérieur : chariot à pharmacie, défibrillateur, électrocardiogramme. Et surtout, une salle de radiologie, la possibilité de prélèvements biologiques et d’analyses rapides grâce au partenariat avec le laboratoire. Le coût de l’investissement financé par 4 associés : 550 000 euros.

Voir l’article :
Par Carla Biancarelli Maeva Ghennam va-t-elle trop loin avec la chirurgie esthétique…