A la salle des fêtes d’Incarville (Eure), mercredi 25 janvier 2023, le député de la 4e circonscription de l’Eure a présenté ses besoins devant un public attaché à sa cause.
Le représentant adjoint de la quatrième circonscription de l’Eure, Philippe Brun (PS), a choisi la salle des fêtes d’Incarville pour son objectif de 2023. Ce mercredi 25 janvier 2023, devant un public majoritairement attaché à sa cause. surtout les élus de gauche. Il y a par exemple Marc-Antoine Jamet (PS), maire de Val-de-Reuil, Richard Jacquet (PS), maire de Pont-de-l’Arche, Diego Ortega (LRDG) et Nolwenn Léostic (EELV), conseillers d’arrondissement . l’opposition à Louviers (où ils vivent avec Philippe Brun), mais aussi Timour Veyri, secrétaire du Parti socialiste de l’Eure.
Entouré d’élus du conseil des jeunes du quartier de Val-de-Reuil, Philippe Brun, pendant plus de 30 minutes, a fait son discours politique, sans notes, et le caractère du discours a été relevé à la fin. Au menu : le désert médical dans l’Eure, le contexte de son élection le 19 juin 2022, et la mascarade du parlement PS, l’inflation et le coût de l’énergie et les familles monoparentales.
Pour rappel, il est le seul adjoint de gauche dans l’Eure, les quatre autres sont au Rassemblement national.
« Il ne peut y avoir une totale liberté d’installation des médecins quand les inégalités sanitaires sont si grandes »
L’Eure est le premier désert médical de la capitale française. Le fait est que le député est revenu, d’autant plus qu’il a clairement touché ses électeurs, et une quinzaine de médecins qui prendront leur retraite l’an prochain. Lire aussi : Skiez la nuit pour ne rien manquer. Selon lui, « nous avons déclaré l’état d’urgence dans le département. »
Il y a trois fois plus de médecins dans les Hautes-Alpes que dans l’Eure.
C’est l’occasion d’évoquer le projet de loi qu’il soutient entre une quarantaine de représentants de chaque parti (PS, EELV, LFI, MoDem, PCF, Horizon, Renaissance, mais aucun du RN).
Nous prenons cette idée simple ensemble. Il ne peut y avoir de liberté absolue dans notre pays où les inégalités en matière de santé sont si élevées. Nous ne pouvons pas continuer à laisser perdurer cette répartition inégale des médecins, alors que la santé de nos concitoyens continue de se détériorer.
L’idée de ce projet de loi, qui sera examiné par l’Assemblée nationale le 9 février, est d’appliquer aux médecins ce qui est déjà utilisé « pour les pharmaciens, notaires, huissiers, infirmiers libéraux, sages-femmes ». Il poursuit : « Il y a un certain nombre d’entreprises qui ne bénéficient pas de la liberté d’installation et doivent répondre, dans leur secteur, à la carte fixée par leurs professionnels. Nous recommandons aux Autorités Régionales de Santé d’accorder une autorisation administrative afin que les médecins ne puissent pas séjourner dans les zones déjà attribuées : centre-ville de Paris, Côte d’Azur, Hautes-Alpes, Var, départements et nous nous trouvons. Ils ont été envahis par les médecins. »
« Les maires sont les piliers de la République »
Une partie du discours de Philippe Brun était réservée aux élus locaux. Lire aussi : Paris : vingt ans après avoir perdu son bébé, Sandy attend toujours une indemnisation de l’AP-HP. Affirmant que la région « a souffert d’élus qui ont doublé de chicayas et de postes intéressants », avis intéressant sur Bruno Questel, il s’est dit intéressé à « travailler avec les 83 maires de la circonscription, quelle que soit leur appartenance politique ». Pour le député de 31 ans, « les maires sont les piliers de la République ». La belle preuve qui montre que la démocratie interne n’est pas vraie, elle est nécessaire, mais c’est aussi une preuve de la manière efficace de gérer nos institutions. . »
Congrès du PS : « Mes excuses »
Philippe Brun a assuré que sa relation avec les maires est « fluide ». Précisions : « Même avec le maire de Louviers [NDLR : François-Xavier Priollaud, au MoDem], on a désormais une relation qui permet d’envisager la coopération et la coordination entre le vice et la Ville. Il y a des différences-différences entre nous . Parfois, nous pouvons être en désaccord. Voir l’article : C’est quoi la bouffée, cette cigarette électronique jetable très appréciée des ados ?. Mais nous devons établir une organisation sainte, pour protéger les intérêts de notre région dans les pays étrangers.
Comme à son habitude, il fait référence à son distingué successeur. « J’ai inscrit, humblement, mes pas dans une noble personne, qui m’a précédé à ce poste il y a de nombreuses années, Pierre Mendès France. Il a dit qu’il n’y a pas de démocratie s’il n’y a pas de dialogue avec les citoyens. »
Philippe Brun est également revenu sur la crise de son camp politique, le Parti communiste. Les deux candidats au poste de premier secrétaire, dans le système de l’Assemblée du PS, s’affrontent. Le parti a officiellement reconnu Olivier Faure comme vainqueur de l’élection, tandis que Nicolas Mayer Rossignol, le maire de Rouen, continue de concourir à l’élection.
Philippe Brun n’a fait preuve d’aucun jargon sur le sujet : « Des votes dans des boîtes à chaussures, des urnes cachées dans des salles fermées, des commissions de vérification qui n’ont pas pris fin, semble-t-il. Deux candidats qui se sont chacun déclarés en position de vainqueur dans son parti », a déclaré le député. Et d’exprimer « un profond mécontentement face à ces attitudes ».
« Nous sommes en train de tuer à petit feu nos commerces de proximité »
Je veux aussi vous présenter mes excuses. Ce n’est pas que je n’ai aucune responsabilité dans la situation actuelle. Mais parce que je crois que lorsque le barrage est franchi, je respecte les principes de la majorité, que si un parti politique démocratique, qui est le premier à donner des leçons aux autres, ne respecte pas la démocratie en elle-même, commet un bon crime. , crime politique. Au lieu de remplir sa mission, ce parti est le meilleur exemple pour alimenter les discours du rassemblement national.
Cette déclaration a été soulevée bruyamment dans la salle. Le député a poursuivi avec satisfaction : « Nous avons été confrontés à des conflits dans notre histoire. La gauche est la seule à pouvoir empêcher Marine Le Pen d’arriver au pouvoir dans cinq ans. Je conduirai, avec mes collègues, le renouveau de la gauche, le renouveau du Parti socialiste, et un choix positif pour la France et la France. »
Retraites et familles monoparentales
Philippe Brun a également évoqué l’amendement proposé dans le projet de loi de réforme qui prévoit une aide particulière pour le chauffage des habitations. « C’est une aide qu’on appelle ‘Chèque de bois’, mais qui à l’Assemblée nationale s’appelle ‘Le chèque brun' », a-t-il précisé.
L’occasion lui a été donnée de revenir sur la situation actuelle d’inflation et de crise énergétique, que le député a qualifiée de « 1940 de l’énergie ». «Il y a quatre boulangeries dans la circonscription qui sont en grave danger, a déclaré le candidat. Nous tuons lentement nos entreprises locales, mais aussi notre industrie. Immédiatement, il évoque sa motion « d’intention de protéger EDF », qui sera examinée le 9 février.
Le député communiste n’a pas pu terminer son discours sans évoquer la réforme des retraites. Il énumère les raisons pour lesquelles nous devons nous opposer à cette injustice, injustice et inefficacité. Selon lui, le déficit du fonds de pension peut être comblé par une taxation des gros bénéfices. Le député a également présenté une proposition de référendum, parmi d’autres, pour renvoyer la question de la réforme des retraites aux Français.
Combats locaux
En hommage à son ancienne amie politique, Ingrid Levavasseur, membre des Chemises jaunes, Philippe Brun a quelques mots pour les familles monoparentales. « 25 % des parents vivent seuls. 83% d’entre eux sont des femmes. Et parmi ces femmes, 40% vivent en dessous de la pauvreté. »
Il présentera un projet de loi qui sera débattu à l’Assemblée nationale lors de la prochaine législature. Établir des tarifs spécifiques dans les services municipaux, l’assistance parentale, la priorité à la coopération des enfants et le système judiciaire.
Enfin, le député a évoqué la « guerre interne qui aura lieu en 2023 », notamment la « réouverture de la voie ferrée Évreux – Louviers – Rouen », l’opposition au projet de frontière à l’est de Rouen et l’augmentation du nombre de police à Commissariat de police de Val-de-Reuil – Louviers.